
Source: Sputnik
Lieu de l'explosion de la voiture du général Fanil Sarvarov
Le général Fanil Sarvarov, responsable de l'instruction opérationnelle des forces armées russes, est décédé ce 22 décembre après l'explosion d'un engin placé sous son véhicule. Le Comité d'enquête russe a ouvert une procédure criminelle et examine la piste d'une implication des services secrets ukrainiens.
À Moscou, le général Fanil Sarvarov, chef de la Direction de l'instruction opérationnelle de l'état-major général des forces armées russes, a été tué dans l'explosion de sa voiture, a déclaré Svetlana Petrenko, porte-parole du Comité d'enquête russe. Selon l'enquête, dans la matinée du 22 décembre, un engin explosif placé sous le châssis du véhicule a été déclenché.
Sur ordre du président du Comité d'enquête, des enquêteurs du siège central ont été associés à l'enquête. Des experts examinent la scène du crime, des expertises médico-légales et techniques sont ordonnées, des témoins oculaires sont interrogés, et les images des caméras de vidéosurveillance sont étudiées.
Une enquête pénale a été ouverte pour meurtre commis de manière dangereuse pour la population et trafic illégal d'explosifs. L'enquête examine plusieurs versions des faits, y compris la possibilité d'une implication des services secrets ukrainiens dans l'organisation du crime.
Début décembre, en République de Crimée, le Service fédéral de sécurité de Russie (FSB) a déjoué un attentat contre un officier de l'armée russe, planifié par les services de renseignement militaire ukrainiens. L'agent chargé de son exécution, un citoyen ukrainien, a été éliminé alors qu'il tentait de placer un engin explosif sous la voiture personnelle de l'officier visé.
Le FSB a souligné une intensification des activités de recrutement menées par les services spéciaux ukrainiens via les réseaux sociaux et les messageries chiffrées telles que Telegram et WhatsApp. Ces démarches visent à recruter des exécutants pour des actions de sabotage et de terrorisme contre des cibles russes. Le FSB rappelle que « toute coopération confidentielle avec un État étranger, une organisation internationale ou étrangère est interdite » et que de telles activités sont passibles de lourdes peines allant « jusqu'à la réclusion criminelle à perpétuité ».