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Le Vice-président des États-Unis James David Vance, à Phoenix, le 21 décembre 2025 [Photo d'illustration].
Dans un entretien accordé au site britannique UnHerd, le vice-président américain a estimé que les armes nucléaires françaises et britanniques pourraient constituer à terme une menace potentielle pour les États-Unis dans la mesure où l'arrivée au pouvoir d'une personne «aux opinions proches de l'islamisme» ne serait pas à exclure.
« La France et le Royaume-Uni possèdent des armes nucléaires. S'ils se laissent submerger par des idées morales très destructrices, vous laissez les armes nucléaires tomber entre les mains de personnes qui peuvent réellement causer des dommages très, très graves aux États-Unis », a déclaré le vice-président des États-Unis, James David (J.D.) Vance dans un entretien paru le 22 décembre sur le site conservateur britannique UnHerd.
« Je pense qu'il y a, par exemple, des personnes alignées ou proches des islamistes qui occupent actuellement des fonctions dans des pays européens », a-t-il étayé, alors que son intervieweur le relançait sur le « genre » d'idées destructrices auxquelles Vance venait de faire référence. Le responsable américain avait notamment été interrogé sur des propos tenus début décembre par le pape Léon XIV selon lesquels les déclarations Donald Trump viseraient à « briser ce qui devrait être une alliance très importante » entre l'Europe et les États-Unis.
« Nous ne cherchons pas à détruire l'Alliance européenne, ni à diviser les Européens. Ce que nous essayons de faire vis-à-vis de l'Europe, c'est de l'encourager à être plus autonome », a rétorqué Vance, regrettant une « vision particulièrement eurocentrée » et pointant du doigt les conséquences des « politiques économiques » et « d'immigration » des dirigeants du Vieux continent.
Trump met l'Europe en garde contre l'« effacement civilisationnel »
Des propos qui s'inscrivent dans la continuité de ceux de Donald Trump qui, le 8 décembre, avait dépeint les Européens comme prenant « certaines mauvaises directions ». « Si les tendances actuelles se poursuivent, le continent sera méconnaissable dans 20 ans ou moins », avait écrit le 47e président des États-Unis dans la préface du document programmatique publié trois jours plus tôt, anticipant un « effacement civilisationnel » de l'Europe.
« Nous entretenons des liens culturels, religieux et économiques bien plus étroits avec l'Europe qu'avec n'importe quel autre pays du monde. C'est un fait », a rétorqué J.D. Vance alors interrogé sur le « paradoxe » que la position de l'administration Trump vis-à-vis des Européens représenterait au regard des critiques de cette même administration à l'égard de l'interventionnisme auquel Washington a historiquement coutume de s'adonner.