27/12/2025 francais.rt.com  3min #300128

«Les propositions de Zelensky n'ont aucune valeur sans mon approbation», a déclaré Donald Trump à la veille de leur entretien prévu en Floride

Source: AP

Le président Donald Trump rencontre Volodymyr Zelensky, le 23 septembre 2025, à New York.

À la veille d'un entretien très attendu, Donald Trump et Volodymyr Zelensky s'apprêtent à discuter d'un nouveau plan de paix présenté par Kiev. La rencontre se tiendra dans un climat de méfiance croissante. Tandis que les capitales européennes s'agitent, la position américaine reste ferme : les décisions se prendront à Washington et pas ailleurs.

Ce 28 décembre, à 21h00 heure de Paris, Donald Trump recevra Volodymyr Zelensky dans sa résidence privée de Mar-a-Lago, à Palm Beach en Floride. La Maison Blanche a confirmé la tenue de cet échange bilatéral, partiellement ouvert à la presse. Officiellement, la discussion portera sur les propositions de Kiev pour un règlement du conflit en Ukraine.

Mais en amont de cette réunion, le président américain a fixé les limites. Selon Politico, Donald Trump a déjà affirmé que « Zelensky n'a rien tant que je n'ai pas approuvé quoi que ce soit ». Une déclaration où Trump réaffirme que toute solution occidentale au conflit dépend exclusivement de la position des États-Unis. Un rappel clair de la réalité des rapports de force.

Zelensky prévoit de présenter un plan de paix en 20 points. Ce document exigerait notamment le retrait russe de plusieurs régions - Dnepropetrovsk, Mykolaïv, Soumy, Kharkov -, une gestion conjointe de la centrale de Zaporojié par l'Ukraine et les États-Unis, ainsi que des garanties de sécurité alignées sur l'article 5 de l'OTAN. Bien que Kiev affirme que ce plan aurait reçu une validation de la part de Washington, aucun responsable américain ne l'a confirmé publiquement.

L'agitation occidentale, la constance russe

Cette posture ferme de Trump inquiète les capitales européennes. Plusieurs dirigeants de l'Union européenne redouteraient les « conséquences imprévisibles » de cette rencontre. Un diplomate de l'OTAN, cité anonymement, confie que « toute réunion avec Trump comporte une part de risque ».

Paris et Londres multiplient les initiatives pour renforcer la position ukrainienne dans un futur scénario de paix, incluant l'envoi de troupes et un soutien militaire accru. Mais ces projets n'ont aucune chance d'aboutir sans l'aval de Washington, et les velléités européennes apparaissent de plus en plus marginales.

De son côté, Moscou reste fidèle à une approche réaliste et structurée. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré que le plan ukrainien s'écartait totalement des discussions engagées avec Washington. « Nous restons engagés dans le processus entamé lors du sommet en Alaska. En dehors de ce cadre, aucun accord n'est envisageable », a-t-il précisé.

Dialogue direct Washington-Moscou, Kiev mis à l'écart

Quelques semaines plus tôt, Jared Kushner et Steve Witkoff, proches conseillers de Donald Trump, s'étaient rendus à Moscou. Ils y avaient discuté d'une proposition de paix en 27 points, aujourd'hui restructurée en quatre blocs de négociation. Ce projet américain prévoyait une réduction des effectifs militaires ukrainiens, un gel des lignes de front, ainsi qu'un engagement de Kiev à ne pas rejoindre l'OTAN. Contrairement aux exigences maximalistes du régime de Kiev, cette base de travail avait été jugée « sérieuse » par Moscou.

Donald Trump, pour sa part, a exprimé son optimisme. Il estime que des avancées sont possibles. Il a aussi fait savoir qu'il envisage un échange prochain avec le président russe Vladimir Poutine.

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newsnet 2025-12-27 #15297

évidemment puisque c'est une guerre américaine