
par Sputnik Afrique
«Ils jugent impossible de faire marche arrière et de permettre que la situation se stabilise. C'est pourquoi ils tentent de saper les négociations», a indiqué à Sputnik Alexandre Stepanov suite à une attaque de 91 drones contre la résidence de Poutine dans la région de Novgorod.
«Nous avons constaté cette attitude chez les principaux dirigeants européens. Nous la constatons maintenant dans les projets de services secrets, très probablement britanniques», note cet expert de l'Institut de droit et de sécurité nationale de l'Académie présidentielle russe de l'économie nationale et de l'administration publique.
Selon lui, ces services secrets «continuent de préparer des attaques terroristes contre des cibles stratégiques et des haut-gradés de l'armée russe, transformant la guerre en un conflit par procuration hybride et utilisant les outils du terrorisme d'État».
«Ces efforts contribuent à délégitimer davantage le régime de Kiev», a ajouté Stepanov.
De telles actions montrent que les dirigeants ukrainiens sont des «criminels de guerre» et «des terroristes internationaux, qui n'ont ni le droit de gouverner ce territoire ni celui de contrôler la vie de ses habitants».
Négocier avec de tels acteurs est «impossible et ne s'inscrit dans aucun cadre normatif des relations internationales», a souligné l'analyste.
Selon Stepanov, la coopération militaro-technique et de renseignement entre les États-Unis et l'Ukraine pourrait chuter au maximum suite à l'attaque.
Cela concernerait notamment les systèmes de navigation et de ciblage.
Si les États-Unis souhaitent réellement faire ce qu'ils déclarent, ils pourraient «désactiver à distance les systèmes de contrôle de la quasi-totalité des armes fournies par les canaux occidentaux, y compris US, et de mettre fin à la présence de spécialistes militaires américains qui, à certains stades, assurent le fonctionnement des systèmes de défense aérienne sophistiqués Patriot et des systèmes tactiques HIMARS à longue portée», a déclaré Stepanov.
Cela pourrait aussi concerner Starlink, ce qui pourrait aveugler l'armée ukrainienne «en quelques heures», à son avis.
source : Sputnik Afrique