Bien que l'armée israélienne était censée émettre un ordre de gel temporaire des constructions coloniales en Cisjordanie,la presse israélienne a révélé ce jeudi que despermis ont été accordés pour 28 nouveaux bâtiments publics.
samedi 28 novembre 2009 - 06h:36
Ma’an News Agency
Colonie juive de Har Homa à proximité de Bethlehem en Palestine occupée - Photo : MaanImages
Les ordonnances de blocage applicables aux colonies de Cisjordanie, sans aucun doute moins strictes que celles qui s'appliquent aux Palestiniens vivant dans les zones portant les mentions « B » et « C » en vertu des Accords d'Oslo, ne comprennent pas la construction de bâtiments publics comme les écoles et les synagogues.
Les Palestiniens dans les zones sous contrôle militaire israélien total ou partiel doivent en effet demander un permis de construire pour des maisons et même des garages, creuser des puits ou agrandir leurs foyers.
Selon un rapport publié dans le journal israélien Haaretz, les responsables israéliens ont déjà commencé à traîner les pieds concernant les 10 mois de gel proposé sur 60% des colonies de peuplement illégales, à l'exclusion des bâtiments dits à vocation publique.
D'après une information publiée vendredi, les responsables israéliens ont demandé à leur Haute Cour un délai supplémentaire temps pour exécuter une ordonnance antérieure demandant l'évacuation des colonies de peuplement illégales (« illégales » aux yeux du gouvernement israélien d'occupation coloniale dans la mesure où des colons prennent d'eux-mêmes l'initiative d'installer ces avant-postes. Mais selon la loi internationale, toutes les implantations coloniales en Palestine occupée sont illégales - N.d.T).
Le délai est demandée compte tenu des efforts qu'il faudrait fournir pour faire appliquer le gel partiel de nouvelles constructions, toujours selon le journal.