28 novembre par Maurice Lemoine
On pourra, certes, argumenter que les représentants du président constitutionnel Manuel Zelaya ont fait preuve d'une grande ingénuité en signant, le 30 octobre, l'accord dit de San José-Tegucigalpa avec ceux du putschiste Roberto Micheletti, sous le regard attentif - mais surtout la pression - du sous-secrétaire d'Etat américain pour l'hémisphère occidental Thomas Shannon. Ainsi donc, M. Zelaya, renversé le 28 juin, expulsé, et réfugié dans l'ambassade du Brésil (depuis le 21 septembre), après être rentré clandestinement dans son pays, serait restitué dans sa fonction, après consultation du Congrès. Un seul détail manquait : la date de cette consultation.