La 17ème correctionnelle du tribunal de Paris a prononcé vendredi la relaxe d'Olivia Zémor, poursuivie sur ordre du gouvernement et des officines israéliennes en France, à la suite d'une action BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) dans un hypermarché Carrefour en 2009.
L'audience avait eu lieu le 17 juin dernier. Elle avait duré près de 9 heures au cours desquelles de nombreux témoins avaient démontré l'absurdité de la poursuite, tandis que des centaines de partisans de la solidarité avec le peuple palestinien se mobilisaient.
Les juges ont rendu vendredi un jugement très argumenté, notamment sur la nécessaire défense de la liberté d'expression en France, dont l'appel au boycott est partie intégrante. Nous reviendrons ultérieurement plus en détail sur ce procès.
Les associations sionistes qui ont perdu, alors qu'en qualité de parties civiles elles réclamaient des sommes considérables, étaient : Avocats Sans Frontières et Association France-Israël, de Gilles-William Goldnadel, le Bureau de l'antisémitisme de l'inénarrable Sammy Ghozlan, et la Chambre de commerce France-Israël.
La nouvelle, annoncée vendredi à des centaines de manifestants à l'aéroport de Paris (CDG) de la mission BienvenuePalestine, a été saluée par un tonnerre d'applaudissements.