26/07/2011 3 articles resistance71.wordpress.com  20min #55651

 Norvège : l'extrême-droite derrière les attentats d'Oslo (anders Behring Breivik)

La tragédie d'oslo présente tous les stigmates de l'opération fausse-bannière

Nous avons traduit ici un article essentiel de l'historien Webster Tarpley, spécialiste de l'OTAN, de l'opération Gladio qu'il a longuement étudié en Italie et en Europe.

Tarpley analyse et rappelle certains faits et tout comme nous l'avons dit ces jours derniers, pensent que la réaction du gouvernement norvégien et sa façon de gérer l'enquête sera décisive. En un mot: la Norvège va t'elle capituler devant ce coup de semonce de l'empire pour la remettre dans le « droit chemin » ?

Les attaques terroristes en Norvège sont des attaques fausse-bannière: plus d'un tireur sur l'île, la police d'Oslo faisait des exercices d'explosions d'engins... Est-ce une vengeance de l'OTAN contre la décision de la Norvège d'arrêter de bombarder la Libye ?

par Webster G. Tarpley, Ph.D.? TARPLEY.net 
Washington DC, le 24 Juillet 2011 -
Url de l'article original:  tarpley.net 
~ Traduit de l'anglais par Résistance 71 ~

Les tragiques attaques terroristes en Norvège présentent les signes narratifs de la provocation fausse-bannière. Il est rapporté que, bien que les médias mondiaux essaient de focaliser sur Anders Behring Breivik comme l'assassin solitaire dans la pure tradition de Lee Harvey Oswald, plusieurs témoins occulaires sont d'accord pour dire qu'il y avait un second tireur en activité dans le massacre du camp d'été d'Utoeya près d'Oslo. Il a été porté à l'attention du public qu'une unité spéciale de la police s'est livrée à un exercice de terrain de détonation de bombes près de l'opéra d'Oslo dans le centre ville en 2010, exactement de la même façon que ce qui s'est passé plusieurs centaines de mètres plus loin vendredi dernier. De plus amples recherches montrent que des agences de renseignement américaines ont procédé à un vaste programme de recrutement d'officiers de police norvégiens en retraite avec le but avoué de surveiller l'intérieur du pays. Ce programme connu sous le nom de SIMAS, Unité de Détection et de Surveillance, a fourni une occasion parfaite pour la pénétration et la subversion de la police norvégienne par l'OTAN.

Il y a également un motif pour ces attaques: comme partie intégrante de sa tentative d'organiser une politique étrangère indépendante, incluant la reconnaissance diplomatique imminente d'un état palestinien comme volonté de rapprochement avec le monde arabe, la Norvège emmenait en fait les plus petits états de l'OTAN vers l'abandon de la coalition agressive impérialiste qui bombarde actuellement la Libye. La Norvège avait établi dans son agenda d'arrêter les bombardements et toutes autres formes de sorties contre les forces de Kadhafi au plus tard au 1er Août.

Finalement,  l'opération de propagande de la CIA connue sous le nom de Wikileaks a déjà fourni un cas tout ficelé pré-fabriqué pour l'incompétence et la malfaisance de l'actuel gouvernement norvégien, qui autorise toutes ces choses, ceci dans une série de documents réels ou fabriqués, qui documentent la soi-disant négligence de ce gouvernement concernant les affaires de menaces du terrorisme, tout ceci étant vu sous l'angle des membres officiels du département d'état américain.

"Plusieurs" témoins occulaires parlent de deux tireurs sur l'île

Comme nous l'avons noté précédemment, les médias mondiaux et ceux de l'école anglo-américaine se sont immédiatement concentrés sur Breivik, l'archétype de l'assassin solitaire sortant du moule de Lee Harvey Oswald, Sirhan Sirhan et tant d'autres. Le problème pour les créateurs de mythes terroristes est que, dans la plupart des cas, il y a certains indices évidents et crédibles portant à croire que ces individus n'ont pas pu agir seuls. Parmi les plus récents de ces assassins solitaires, Breivik pourrait être comparé avec le commandant Nidal Hasan qui perpétra le massacre de Fort Hood en Novembre 2009 au Texas. Hasan est accusé d'avoir tué sept personnes. On avait déjà considéré comme remarquable que Hasan ait pu tuer tant de militaires armés sur la base. Mais des rapports du début suggéraient qu'il y avait un ou deux autres tireurs en plus d'Hasan. Comme cela arrive souvent, ces tireurs supplémentaires furent très vite éludés du narratif hégémonique des médias. [1]

Dans le cas norvégien, la preuve que Breivik n'était pas seul pour commettre ce massacre incroyable, est claire et convaincante. Ce qui suit sont des extraits d'un reportage publié par le journal d'Oslo VG:

"Plusieurs jeunes qui étaient sur la scène du massacre à Utoeya ont dit à VG qu'ils étaient convaincus qu'il devait y avoir plus d'un auteur des faits. Marius Helander Roset pense la même chose: - Je suis sûr qu'il y avait des tirs provenant de deux différents endroits sur l'île et au même moment a t'il dit.

Témoins: Il y avait deux tireurs

La police pense que Anders Behring Breivik [32] est l'auteur du massacre qui était déguisé en policier et l'a inculpé de deux attaques terroristes. Des jeunes gens interviewés par VG décrivent un second auteur, qui ne portait pas d'uniforme de la police. La personne qui les suivait alentours mesurait 180 centimètres, avait des cheveux noirs épais et une apparence nordique. Il avait un pistolet dans la main et un fusil sur son dos, je pense qu'il y avait deux personnes qui tiraient a déclaré Alexander Stavdal [23]...

A la conférence de presse Samedi matin, la police a déclaré qu'il pouvait y avoir plusieurs auteurs et a insisté que l'enquête se poursuivait." [2]

La présence d'un second tireur est bien sûr mal venue pour la théorie de l'assassin solitaire, car cela représente la preuve irréfutable qu'il y a une conspiration criminelle, la chose que la couverture médiatique est toujours anxieuse d'éviter. Dans le cas norvégien, les rapports d'un second tireur semblent être suffisamment persistants après 36 heures pour qu'on puisse espérer que la version officielle puisse être ramenée à la réalité.

La police a fait des exercices d'explosions de bombes dans la même zone en 2010

Un autre indice critique d'une opération fausse-bannière est la tenue d'exercices de soi-disant mesures de contre-terrorisme, par la police ou l'armée en même temps que l'attaque terroriste, ou peu de temps avant le début de l'attaque. Parfois, les répétitions de scénario d'attaques terroristes sont programmées pour débuter juste après la véritable attaque terroriste. Pour des actions terroristes de grande envergure, comme celle nous préoccupant en Norvège, il n'est pas improbable que pour ces exercices elle se déroule bien en avance; le 11 Septembre par exemple, fut le résultat d'un plan d'action étalé sur plusieurs années, ainsi du reste que des exercices qui se sont déroulés bien après en 2002. Dans ces cas précis, on découvre souvent que l'exercice anti-terrorisme contient une action simulée ou un évènement qui ressemble de beaucoup à la véritable attaque terroriste, celle qui va effectivement tuer des gens. Les médias vont alors référer à une incroyable coïncidence de faits ou une incidence bizarre, mais la réalité est que l'exercice simulant l'acte terroriste a été activé dans la réalité de façon vivide et avec de vraies morts. Une fois que l'exercice a eu lieu, les capacités d'action, la logistique etc qui ont été créées peuvent rester en place pour le moment désiré. Le secret est que l'exercice légalement mis en place a été utilisé pour commettre la boucherie réelle au travers d'une bureaucratie gouvernementale dont les ressources sont requises pour accomplir l'acte terroriste et pour lequel beaucoup de personnels officiels qui ne sont au courant de rien, ne peuvent et ne doivent pas savoir, sont impliqués.

Les évènements qui viennent de se produire en Norvège nous donnnent une illustration très claire de ce principe. A Oslo, un bombe très puissante explosa dans ou près du bâtiment qui abrite le bureau du premier ministre. Comme attendu, des services de police anti-terrorisme s'étaient auparavant entraînés aux explosions de bombes dans un quartier voisin de la capitale norvégienne, spécifiquement en 2010. Le public n'avait pas été informé par avance, mais comprît ce qu'il se passait lorsqu'ils entendirent les bombes exploser dans le quartier de l'opéra, à moins d'un kilomètre du bureau du premier ministre qui fut attaqué Vendredi dernier. Voici un reportage du journal Aftenposten:

"Des policiers armés furent observés dans la zone autour de l'opéra à Oslo et de violentes explosions pouvaient se faire entendre dans une grande variété d'endroit en ville. Personne ne savait que ceci était un entraînement. La section d'information de la police d'Oslo regrette profondément que le public ne fut pas mis au courant de cet exercice à l'apparence dramatique... C'était l'unité d'urgence, l'unité spéciale de la police nationale contre le terrorisme qui se livrait à un exercice de terrain dans la zone du quai Bjorvika. D'après un communiqué de presse de la police qui fut diffusé presqu'un jour après les exercices, le scénario consistait à l'entrainement à des explosions contrôlées de charges explosives... L'exercice va continuer pendant l'essentiel de la nuit de Mercredi et quelques explosions supplémentaires sont attendues... L'exercice a suivi un schéma à peu près similaire pour toutes les forces anti-terroristes à travers le monde: les hommes sont descendus en rappel depuis les toits et à travers les fenêtres qui venaient d'être explosées, tout en tirant avec leurs armes de poing." [3]

Peter Power de la firme Visor Consultants a dit à la radio 5 de la BBC juste après l'attentat du métro de Londres le 7 Juillet 2005 que sa compagnie avait effectué un exercice qui était basé sur les explosions de bombes dans les mêmes stations de métro et en même temps que les véritables explosions se déroulaient. Les évènements norvégiens dénotent la même étrange coïncidence.

Un motif: La Norvège a décidé d'arrêter les bombardements de la Libye au 1er Août

Les cibles de l'attaque terroriste norvégienne sont toutes expessément politiques, ceci incluant des bâtiments gouvernementaux et un camp d'été pour la jeunesse du parti au pouvoir; ceci pointe dans la direction de la politique. Le gouvernement norvégien est actuellement une coalition composée du parti travailliste (socialiste), la parti socialiste de gauche et le parti centriste. La Norvège a développé traditionnellement une politique étrangère pro-arabe, ainsi que l'a montré le soutien des accords de paix d'Oslo entre le premier ministre israélien Rabin et le leader palestinien Yasser Arafat au milieu des années 1990. Le gouvernement actuel a annoncé son intention de reconnaître diplomatiquement un état palestinien dans un futur proche. Lorsque la déstabilisation de la Libye a commencé en Février dernier, le ministre norvégien des affaires étrangères Jonas Gahr Store du parti travailliste a averti les partenaires de la Norvège au sein de l'OTAN contre le fait de se retrouver impliqués.

Peu après, la Norvège cèda aux pressions des Américains et donna son accord pour participer aux bombardements de la Libye par l'OTAN et ce pour une durée initiale de trois mois. La Norvège a envoyé six avions de combat qui ont effectués de manière estimée environ 10% des bombardements aériens de l'alliance atlantique. Quoi qu'il en soit, alors que les trois mois sont passés, la Norvège a réduit son contingent à quatre avions durant le mois de Juillet et a annoncé le 10 Juin, qu'elle prévoyait de se retirer complètement des bombardeemnts de la coalition de l'OTAN pas plus tard que le 1er Août.

Cette décision de la Norv÷ege de se retirer de la coalition d'attaque de l'OTAN fut associée à une décision similaire de la Hollande, qui fut annoncé également le 10 Juin. Les hollandais ont décidé de maintenir leur contingent de six appareils, mais ne participeront plus aux bombardements de cibles au sol. De fait, les Hollandais n'accepteront que de renforcer la zone d'exclusion aérienne prévue par l'ONU. I y avait de ce fait un sérieux potentiel pour que l'exemple donné par la Norvège puisse déclancher une tendance générale des plus petites nations de l'OTAN de quitter la coalition du bombardement, pour laquelle leur participation est très importante.

Des membres importants du gouvernement norvégien furent parmi les premiers à questionner sérieusement les raisons du bombardement de l'OTAN, tout en prônant les négociations: "la solution des problèmes en Libye est politique, elle n'est pas seulement militaire." A déclaré le premier ministre norvégien Stoltenberg à des journalistes rassemblés pour une conférence à Oslo le 13 Mai. "Nous supportons d'arrache-pied tous les efforts pour arriver à une solution politique aux défis qui secouent la Libye." Avait-il ajouté. Le gouvernement norvégien avait promis de réduire son rôle dans les frappes aériennes orchestrées par l'OTAN contre la Libye et ce après la période de trois mois pour laquelle la Norvège s'est impliquée et qui se termine le 24 Juin. [4]

Ceci était la politique du gouvernemnt norvégien: "La Norvège va réduire sa contribution en Libye de l'action de ses appareils de combat de six à quatre avions et complètement se retirer des opérations menées par l'OTAN avant le 1er Août a dit le gouvernement Vendredi... La ministre de la défense Grete Faremo a dit qu'elle s'attendait à une compréhension de la part de ses alliés de l'OTAN parce que la Norvège a une petite armée de l'air et ne peut pas maintenir une longue contribution avec un grand nombre d'avions. L'armée de l'air norvégienne équipée de jets F-16, a dit qu'elle avait contribué à environ 10% des raids aériens de l'OTAN depuis le 31 Mars. Les partis politiques de centre gauche de la coalition gouvernementale se sont trouvés en porte -à-faux quant à savoir s'il fallait étendre la participation, qui devait expirer le 24 Juin. Le parti le plus à gauche de la coalition gouvernementale le parti socialiste de gauche, s'est opposé à une extension, mais un compromis fut atteint pour prolonger la participation à l'opération jusqu'au 1er Août mais avec moins d'avions. "C'est une bonne chose d'interrompre la contribution des avions de combat de la Norvège. Maintenant la Norvège se doit d'appliquer tous ses efforts vers une solution politique pour la paix en Libye" a déclaré le député du parti socialiste de gauche Baard Vegar Solhjell.[5]

Le département d'état américain s'est lamenté du "manque de motivation" de la Norvège dans l'aventure libyenne

La décision norvégienne d'arrêter sa guerre contre la Libye, la première de ce type de la part de quelque membre que ce soit de l'alliance atlantique, a attiré l'attention des observateurs diplomatiques, dont un commenta que le gouvernement actuel d'Oslo s'est fait l'avocat "d'une approche bien plus pacifique des politiques globales par le gouvernement norvégien... (malgré) la pression récente exercée par les Etats-Unis sur la Norvège pour qu'elle contribue plus à la campagne militaire en Libye. La Norvège a resisté à cette pression et a poussé pour une approche plus pacifique contre les attaques US-OTAN contre la Libye et a refusé de donner des armes à l'OTAN, pour finalement annoncer que la Norvège quitterait son rôle militaire au 1er Août. En Mars, alors que les Etats-Unis rassemblaient un soutien unilatéral pour envahir la Libye, le ministre norvégien des affaires étrangères Jonas Gahr Store était un des rares pour avertir les Etats-Unis contre une intervention armée en Libye. La Norvège a initialement contribué à l'envoi et la participation de six avions de combat pour les missions de l'OTAN. Mais cela n'empêcha pas les Etats-Unis de montrer du doigt la Norvège et le Danemark pour leur "manque de motivation" dans la mission de virer Kadhafi. D'autres liens entre la Norvège et la Libye incluent les intérêts commerciaux de la principale compagnie pétrolière publique norvégienne Statoil, qui a environ 30 employés dans ses bureaux de Tripoli. Les compagnies norvégiennes ont effectué des opérations commerciales majeures en Libye et ce en coopération avec le régime Kadhafi."[6]

A ce moment présent des évènements, la meilleure hypothèse pour le motif de cette attaque terroriste en Norvège serait pour punir le pays de son indépendance et de sa politique étrangère pro-arabe de manière générale et en particulier pour sa répudiation de la coalition du bombardement de l'OTAN contre la Libye.

Les unités de détection et de surveillance SIMAS sont-elles le nouveau Gladio pour la Norvège ?

Les services de renseignement US et de l'OTAN ont montré qu'ils possèdent une capacité extraordinaire en Norvège, beaucoup d'entr'eux peuvent fonctionner en dehors de tout contrôle du gouvernement norvégien. Au début Novembre 2010, la télévision d'Oslo la chaîne TV2 a mis à jour l'existence d'un réseau extensif d'agents et d'informateurs payés par les services de renseignement américains et recrutés au sein des retraités de la police nationale et d'autres officiels. Le but ostentatoire de ce programme était de surveiller les Norvégiens qui prenaient part aux manifestations et de toutes autres activités critiques envers le gouvernement des Etats-Unis et de sa politique. Un des Norvégiens recrutés fut l'ancien chef d'une section de la police anti-terroriste d'Oslo.[7] Bien que le but soit la surveillance, il est possible d'imaginer d'autres activités bien plus sinistres, qui pourraient être perpétrées par un tel réseau de flics retraités, ceci incluant l'identification et la subversion des fruits pourris des forces de l'ordre toujours en activité. Les capacités d'un tel réseau ne seraient pas du tout étrangères aux types d'évènements qui viennent de se dérouler en Norvège.

Le nom officiel de ce type de cellules d'espionnage que les Etats-Unis ont créé en Norvège est Unité de Détection et de Surveillance (NdT: en anglais "Surveillance Detection Unit ou SDU). Le SDU fonctionne dans le même cadre que le Security Incident Management Analysis System ou SIMAS. Ce système est utilisé pour l'espionnage et la surveillance par les ambassades américaines pas seulement dans le bloc nordique de la Norvège, du Danemark et de la Suède, mais dans le monde entier. Les évènements terroristes font également se poser la question de savoir si le SIMAS a également une dimension opérationnelle d'action. Cet appareil pourrait-il représenter une version moderne des réseaux arrières qui furent mis en place dans les pays de l'OTAN lors de la guerre froide et plus connus sous le nom de sa branche italienne: le Gladio ?

Le gouvernement norvégien se doit de le savoir et de se renseigner. Aussi loin que l'on sache, les ministres du gouvernement norvégien ont toujours déclaré qu'ils n'avaient jamais approuvé le réseau SIMAS des SDU. "Nous n'étions pas au courant" ont proclamé en choeur le ministre de la justice Knut Storberget et celui des affaires étrangères Jonas Store. Hillary Clinton a dit par contre que les Norvégiens en avaient été informés.

L'opération de propagande de la CIA Wikileaks a un cadre logique pour déboulonner le gouvernement norvégien

Merci à l'agence de propagande de la CIA chargée de distiller des informations partielles: Wikileaks, une voie évidente pour utiliser les attaques terroristes comme raison de renverser le gouvernement norvégien actuel a déjà été donnée. Des câbles/télégrammes réels ou contrefaits du département d'état américain, font le portrait du gouvernement norvégien, détesté par l'OTAN, comme celui d'un ramassis de ratés et de marginaux, incapables de prendre des mesures efficaces pour sauvegarder la sécurité nationale du pays.

Certains de ces câbles ont été publiés par le Daily Telegraph de Londres juste près les attaques terroristes, un journal à la réputation d'être très proche des cercles du renseignement de l'OTAN. D'après cet article, tout en "parlant au sujet d'une tentative du service de sécurité de la police de suivre en particulier un membre suspecté d'une cellule d'Al Qaïda, un câble écrit par l'ambassadeur américain en Norvège décrit comment les autorités norvégiennes... ont refusé d'aider les autorités britanniques à établir une surveillance d'un individu en particulier et ajouta: "Non seulement ils ne veulent pas mettre leur propre ressource sur lui, mais ils ont aussi refoulé les services britanniques de renseignement en visite et l'offre d'une équipe de surveillance de 12 membres." Le câble continue pour décrire que les services britannique et américain ont analysé des conversations codées entre des suspects de terrorisme et ont décidé que cela valait la peine de la mise sous surveillance. Mais dit le câble, "PST a trouvé un moyen d'interprêter les messages et conversations codées traduites de manière plus édulcorée et moins agressive, une interprétation qui n'a que peu de sens pour les Etats-Unis ou le Royaume Uni." Un catalogue des plus récents échecs et fiasco du FBI et de a CIA dans la soi-disant guerre contre le terrorisme aiderait à mettre ces opinions hypocrites en véritable perspective, mais cela prendrait trop de temps ici.

Un autre en particulier endommageant apparaît comme fait sur mesure dans une tentative de blâmer le ratage du gouvernemnt norvégien pour l'attentat à la bombe d'Oslo: "le mémo révèle également comment, en ayant en apparence une surveillance sur le suspect, la police norvégienne a perdu la trace d'un équipement à fabriquer des bombes qui était entreposé dans un appartement après qu'il fut apparemment retiré sans que les enquêteurs ne s'en aperçoivent. La police n'a ensuite pas suivi un des suspects pendant 14 jours, parce que l'enquêteur qui était assigné à la surveillance a été appelé pour faire un autre travail". Le mémo conclut: "La police norvégienne est débordée, elle ne peut plus suivre."

Un autre mémo du département d'état sorti par Wikileaks et qui aurait été écrit en 2007 ajoute: "La police norvégienne menace les évaluations... dit que les organisations terroristes internationales ne sont pas une menace directe pour la Norvège." Un mémo écrit en 2008, montre comment les US pensent que la Norvège ne réalise pas la potentialité d'une attaque terroriste. Le câble lit: "Nous avons poussé les autorités norvégiennes à prendre le terrorisme au sérieux. Nous allons continuer à bâtir ce momentum de combattre ce sentiment prévalent que le terrorisme ne se passe qu'ailleurs et pas en Norvège pacifique." Un câble écrit l'an dernier ajoute: "La police norvégienne voit toujours le Danemark comme une cible plus crédible du terrorisme que la Norvège, pour des raisons très spécifiques à la controverse des dessins humoristiques".[8]

Le gouvernement norvégien a besoin de se mettre sur l'offensive pour établir toute la vérité sur ce qui vient de se produire. Autrement, ce gouvernement sera susceptible de succomber à la campagne orchestrée internationalement et que les documents de Wikileaks prévoient et anticipent si clairement.

References

[1] http://tarpley.net/2009/11/16/nidal-malik-hasan-of-virginia-tech-bethesda-ond-fort-hood-a-major-patsy-in-a-drill-gone-live 

[2] See RIA Novosti, July 23, 2011,  en.rian.ru ; - From the VG website: "Flere av ungdommene som var på Utøya under skytedramaet forteller til VG at de er overbevist om at det må ha vært mer enn én gjerningsmann. Det mener også Marius Helander Røset." "Jeg har overbevist om at det var to personer som skjøt, sier Aleksander Stavdal (23)." "Vedkommende var i følge dem rundt 180 centimeter høy, hadde tykt mørkt hår og så nordisk ut. Han hadde en pistol i høyrehånden og et gevær på ryggen."  vg.no

[3] "Politiet glemte å informere om øvelse: Anti-terrorpolitiet avfyrte sprengladninger under en øvelse midt i Oslo, to hundre meter fra Operaen, men glemte å gi beskjed til publikum," Aftenposten, c. July 20, 2011,  mobil.aftenposten.no

[4] "Libya solution more political than military-Norway," Reuters, 13 May 2011,  trust.org

[5] "Norway to quit Libya operation by August," AP, June 10, 2011,  signonsandiego.com

[6] Tragic Irony Surrounds Oslo Bombing, Phuket Word, July 23, 2011,  phuketword.com

[7] Thomas Borchert, "US-Geheimdienst mit Nordfiliale: USA lassen Norweger überwachen," Deutsche Presse-Agentur, November 4, 2010.

[8] Mark Hughes, "WikiLeaks files show Norway unprepared for terror attack: Norway's intelligence service had previously been criticized for its failure to keep track of suspected terror cells and the country was felt to be complacent about the prospect of a terror attack, secret cables from the WikiLeaks files reveal," London Daily Telegraph, July 22, 2011.  telegraph.co.uk

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