Par Nadine Acoury
Les révolutions arabes n'ont pas seulement commencé à démonter les gouvernements à la solde de l'impérialisme et du sionisme, elles ouvrent des perspectives qui terrorisent les sionistes qui se croyaient installés chez eux et garantis du droit exclusif du peuple juif sur la terre arabe par l'ensemble des institutions internationales et des nations "du monde civilisé".
Après les marches des Palestiniens de Syrie et du Liban qui se sont dirigées vers leur terre le jour de la commémoration de la Nakba le 15 mai dernier, voici les combattants de la résistance qui traversent ce matin le Sinaï et frappent avec des armes efficaces comme il faut et là où il faut l'armée de l'entité.
Les soulèvements des pierres ont fait leur temps, les enfants sont devenus grands et les négociations de paix ne trompent plus personne.
L'aviation de l'occupation peut bombarder Gaza en risposte à l'opération des Fedayin "venus d'Egypte" et les sionistes peuvent accuser le pays arabe le plus peuplé de ne plus surveiller ses frontières comme au temps béni de Hosni Moubarak.
Aujourd'hui, l'ennemi voit se matérialiser devant ses yeux le cauchemar qui le hante depuis le début de son existence : les Palestiniens et leur frères arabes des pays alentours s'organisent et entament la guerre de libération pour récupérer la terre usurpée et le droit à la souveraineté nationale.