Mohamed Abdelkrim, membre du Conseil exécutif de l'Union libyenne des chambres de commerce et d'industrie, à contacter le gouvernement Tunisien, pour qu'il facilite le départ des tunisiens vers la Libye."La Libye est riche en ressources naturelles, et elle a besoin des ressources humaines tunisiennes. Nous avons besoin des Tunisiens pour participer à la reconstruction de ce qui a été détruit par la guerre dans notre pays", a-t-il affirmé, ajoutant que les Tunisiens n'ont pas besoin de visas pour travailler en Libye. Le président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mustafa Abdeljalil avait au préalable déclaré que les pays qui avaient aidé les rebelles, au rang desquels la Tunisie, se verraient accorder la priorité dans les contrats de reconstruction. La "pénurie démographique" de la Tunisie, due en grande partie à sa taille géographique et à ses importantes ressources naturelles, "obligera la Libye à chercher une main-d'oeuvre importante pour participer à la construction de ses infrastructures", a expliqué Abdeljalil Badri un professeur d'économie. Il a ajouté qu'il est plus facile pour les Libyens de communiquer avec les Tunisiens et les Marocains, et que les Libyens préfèrent donc travailler avec une main-d'oeuvre originaire du Maghreb qu'avec des travailleurs originaires d'Afrique subsaharienne ou d'Asie. Ecartant l'Algérie et les Algériens de cette main-d'oeuvre désirée, Badri a oublié qu'une majorité de Libyens sont d'origine Algérienne.
Ibn Khaldoun