Aujourd'hui, à l'ordre du jour en procédure accélérée, la fin de
notre souveraineté budgétaire.
MARDI 21 FÉVRIER 2012 À 15 heures 1 re SEANCE PUBLIQUE 1. Questions au Gouvernement. 2. Explications de vote et vote, par scrutin public, sur le projet de loi de finances rectificative pour 2012 (n o 4332). -voir le dossier 3. Discussion, après engagement de la procédure accélérée, du projet de loi autorisant la ratification de la décision du Conseil européen modifiant l'article 136 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne en ce qui concerne un mécanisme de stabilité pour les Etats membres dont la monnaie est l'euro (n o 4337). -voir le dossier
- Rapport (n o 4347) de M. Henri Plagnol, au nom de la commission
- des affaires étrangères.
4. Discussion, après engagement de la procédure accélérée, du projet de loi autorisant la ratification du traité instituant le mécanisme européen de stabilité (n o 4336). -voir le dossier
- Rapport (n o 4348) de M. Henri Plagnol, au nom de la commission
- des affaires étrangères.
(Ces deux textes faisant l'objet d'une discussion générale commune) 5. Discussion, après engagement de la procédure accélérée, du projet de loi relatif à la majoration des droits à construire (n o 4335). - voir le dossier
- Rapport (n o 4351) de M. Bernard Gérard, au nom de la commission
- des affaires économiques.
À 21 h 30 2 e SEANCE PUBLIQUE Suite de l'ordre du jour de la première séance.
Je ne saurais trop vous recommander de profiter des différents outils mis à
notre disposition pour suivre les débats et les votes de cette journée pas si
ordinaire que cela : chaîne parlementaire, compte-rendus en ligne, etc.
Ce qui se joue tranquillement dans notre dos, c'est notre indépendance
budgétaire et le fait que demain, la Troïka pourra nous saucer à la Grecque si cela lui chante sans que nous
ne puissions (en principe) nous y opposer. Ce qui est intéressant, c'est de
noter ce que NOS représentants vont dire et choisir et en tirer les conséquences qui s'imposent pour la suite, y compris et
surtout la salve électorale à venir.
Car, à quoi bon nous jouer le théâtre démocratique si, juste avant, nos élus
décident de s'aliéner toute marge de manoeuvre et toute possibilité de gouverner
en fonction de nos intérêts supérieurs, à nous, le peuple?
Quelques lectures édifiantes avant de vous la souhaiter bien longue, cette
journée :