Amedy Coulibaly, le tueur de policière de Montrouge jeudi matin et preneur d'otages dans une épicerie casher à Saint-Mandé, porte de Vincennes, avait rencontré le Président Nicolas Sarkozy en 2009.
En passant, l'homme devrait se trouver en prison depuis 2013 mais libéré il y a deux mois suite à la loi Taubira qui autorise la libération de prisonniers pour les condamnations de allant jusqu'à 5 ans d'enfermement. Merci.
Voici l'article du Parisien de l'époque concernant sa rencontre avec NS:
Joseph Kirchner pour WikiStrike
Amedi, 27 ans, rencontre Sarkozy cet après-midi
Il a passé toute sa vie dans le quartier de la Grande-Borne à Grigny et il rencontrera aujourd'hui Nicolas Sarkozy. Amedi Coulibaly, 27 ans, travaille en contrat de professionnalisation à l'usine Coca-Cola de sa ville natale.
Accompagné de neuf autres personnes, comme lui en formation en alternance, il va rendre visite au président de la République, qui souhaite rencontrer des entreprises engagées en faveur de l' emploi des jeunes.
« A la limite, si le président peut aider à me faire embaucher »
« Cela me fait plaisir, souriait hier Amedi. Je ne sais pas ce que je vais lui dire. Déjà, je vais commencer par Bonjour ! » Il lui racontera surtout son parcours professionnel, son poste actuel, qui se termine le 30 septembre. « A la limite, si le président peut aider à me faire embaucher... », souffle-t-il. Mais la mission d'Amedi ne s'arrêtera pas à un simple salut et à raconter son histoire. Unique garçon entouré de neuf soeurs, il est chargé de rapporter de nombreux « autographes et photos pour la famille ! ». Il risque d'être intimidé par le protocole. « A Grigny, nous n'avons pas l'habitude d'aller souvent à l'Elysée. Les réceptions, je ne connais pas, déclare-t-il. En plus, dans les cités, auprès des jeunes, Sarkozy n'est pas vraiment très populaire. Mais cela n'a rien de personnel. En fait, c'est le cas de la majorité des politiques. » Mais pas question pour lui de revendiquer quoi que ce soit une fois en face de Nicolas Sarkozy : « Le rencontrer en vrai, c'est impressionnant. Qu'on l'aime ou pas, c'est quand même le président. »