Une tentative de changement de régime est en cours au Cameroun et nous n'y prêtons pas assez attention. Peut-être parce l'actualité est trop fournie de ce côté-ci de la Méditerranée? Ou peut-être sommes-nous blasés de voir toujours le même film, avec les mêmes acteurs, les mêmes scénaristes et les mêmes producteurs ? Pour le Cameroun, cependant, il y a une petite différence. S'il y a toujours les mêmes « Al Qaïdistes » aux avant-postes, avec les Etats-Unis attendant le bon moment pour annoncer leur intervention ou pour déclencher une révolution de couleur, avec également le Qatar pour fournir argent et matériel, cette fois c'est l'ONU qui aurait été prise la main dans le sac. Elle ne se contente plus de détourner les yeux quand il le faut, elle agit aussi. On sent, quand même, que les choses ne se passeront plus comme avant. La présence russe (et chinoise?) est palpable. L'ONU épinglée, une cargaison du Qatar saisie, c'est toute la logistique de Boko Haram qui fout le camp; rajouté à l'arrestation de mercenaires « blancs » (encadrement? formateurs?), c'est bientôt le grand nettoyage.
Avic
*****
« Un container frappé du sceau des nations unies saisi au Nord du Cameroun transportant des armes et matériels militaires en direction de Boko Haram », selon Afrique Media TV.
Selon la chaîne panafricaine Afrique media TV dans son émission le Débat Panafricain du 18.01.2015, « un container frappé du sceau des nations unies a été saisi au Nord du Cameroun ». Ce colis diplomatique de l'ONU « transportait des armes et matériels militaires en direction de Boko Haram » selon Afrique media TV.
Toujours selon notre confrère, la pot aux roses a été découvert lorsque l'armée camerounaise a décidé d'ouvrir le container estampillé « colis diplomatique ».
Le pays de Paul Biya est ainsi devenu le seul pays au monde à avoir ouvert un tel coli diplomatique.
Avec ce nouveau scandale de livraison d'armes à Boko Haram au Cameroun, le rôle de l'ONU en Afrique est de plus en plus décrié.
Des pays comme la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, le Rwanda pour ne citer que ceux-là, ont eu à experimenter le double jeu de l'ONU lors du règlement de leurs conflits.
L'armée camerounaise, mise au parfum des agissements troubles de l'ONU en Afrique, a bien été renseignée d'ouvrir le container diplomatique de l'ONU et de découvrir ainsi les armes à destination de la secte islamique Boko Haram, laquelle a déjà fait des milliers de victimes au Nigeria et au Nord du Cameroun.
Nous y reviendrons.
Mireille (Mimi) Kouamé