28/03/2024 voltairenet.org  5min #245741

 Guerre à Gaza : Jared Kushner fait l'éloge du potentiel immobilier de l'enclave palestinienne et appelle à expulser les civils

Cruelles manigances de Jared Kushner avec les plages de Gaza

par Alfredo Jalife-Rahme

Les propos horrifiants de Jared Kushner sur le nettoyage ethnique de la Palestine ont été prononcés à Harvard le mois dernier, mais ils n'ont été connus que cette semaine. Au moment où le candidat Donald Trump (le beau-père de Kushner) accordait une interview à Israel Hayom, le quotidien gratuit pro-Netanyahu.
A l'évidence, le clan Trump, en pleine campagne électorale, tente de séduire les juifs conservateurs à n'importe quel prix.

Jared Kushner

En plein génocide à Gaza et sa catastrophe humanitaire perpétrés par l'État d'Apartheid et paria d'Israël, ses multimédias mènent sans vergogne une campagne publicitaire massive pour des projets immobiliers sur les plages très recherchées de Gaza donnant sur la mer Méditerranée, et adjacentes aux champs gaziers en pleine prospection [1].

Khazarian quelque peu controversé [2] Jared Kushner (JK), le gendre de Trump, est un promoteur immobilier au cœur de plusieurs scandales de New York, dont le père Charles, 69 ans, avait été emprisonné pour fraude fiscale [3]. Charles avait engagé une prostituée pour faire chanter son beau-frère qui avait témoigné contre lui.

JK est un sous-doué intellectuellement qui, bizarrement, était actionnaire d'un immeuble new-yorkais portant le chiffre cabalistique 666 [4].

En raison de ses limitations neurologiques et métaphysiques considérables, JK, 43 ans, s'est vu confier des missions importantes par son beau-père : la visite turbulente du candidat présidentiel Trump de l'époque au Mexique, où JK avait noué de prétendus accords pécuniaires avec l'intrigant Luis Videgaray Caso - le véritable président fonctionnel du Mexique (malheureusement Enrique Peña Nieto n'était qu'un prête-nom) ; il avait aussi bricolé une importante médiation entre Israël et certains pays arabes avec lesquels il avait tissé, en raison de l'énorme influence des États-Unis au Moyen-Orient -avant l'émergence des BRICS+ et la phase post-Ukraine-, les accords d'Abraham, désormais dysfonctionnels.

C'est JK qui avait facilité les choses à son coreligionnaire khazarien, le Premier Netanyahou, en lubrifiant le transfert illégal de la capitale Tel-Aviv d'Israël à Jérusalem, reconnu par l'administration Trump et contre l'avis de ses propres alliés nord-atlantiques.

Le même JK a encouragé l'annexion illégale (encore une !) par Israël des hauteurs du Golan en Syrie.

Lors des funestes événements post-électoraux, concomitants avec l'étrange prise de contrôle du Capitole, le 6 janvier 2021, Ivanka, la fille de Trump et l'épouse de JK, a pris une distance perfide par rapport à son géniteur.

Récemment, JK a déclaré qu'il ne souhaitait pas participer à une seconde administration de son beau-père s'il était réélu. C'est pourquoi sa récente déclaration monstrueuse en faveur d'un nettoyage ethnique des Palestiniens, actuellement acculés à Rafah, la ville frontalière égyptienne où s'entassent quelque 1,5 million de civils palestiniens vivant sous l'épée de Damoclès d'une invasion imminente de l'armée israélienne, était troublante.

Dans la même déclaration consternante, JK a fait l'éloge des plages de Gaza comme siège d'un fabuleux projet immobilier dans lequel il est un partenaire très probable avec son entreprise familiale corrompue Kushner Companies [5].

Le Middle East Monitor expose le projet de nettoyage complet de Gaza par JK, visant l'immobilier sur le front de mer [6].

Lors d'une conférence à l'université de Harvard (méga-sic !), le misanthrope JK, chétif émule du Marchand de Venise - qui se réjouissait même de la souffrance humaine qu'il maximisait avec ses profits fétides - s'est écrié : « Les propriétés de la plage de Gaza peuvent prendre une grande valeur (sic)... si les gens se concentrent sur la construction de logements ».

Le promoteur immobilier sans scrupules JK a ajouté que, s'il était à la tête d'Israël, sa première priorité serait d'expulser les civils palestiniens de Rafah par la diplomatie (méga-sic !) pour les envoyer dans un contre-Exode vers l'Égypte. En outre, il a proposé de terrasser une partie du désert du Néguev pour y déplacer les Palestiniens qui s'entassent en ce moment à Rafah.

Avec sa cruelle solution immobilière, JK soulignait la possibilité d'un nettoyage ethnique de Gaza pour clore le dossier.

Les Israéliens, non contents de leur génocide, de leur guerre alimentaire par la famine et la soif délibérée imposées aux Palestiniens, cherchent maintenant à les faire succomber aux conditions climatiques inhospitalières du désert du Néguev, le pire étant que rien ni personne au monde ne peut les en empêcher. Incroyable mais vrai ?

 voltairenet.orgauteur120333.html?lang=fr

Traduction
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[1] «  Detrás de la guerra de Israel contra Gaza : el gas », Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 28 de enero de 2009.

[2] «  El invento (sic) de la "Tierra de Israel"- la "Tierra de Canaan" espoliada-, según el historiador Shlomo Sand », Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 25 de febrero de 2024.

[3] «  ¿Es un "delincuente protegido" Jared Kushner, yerno de Trump ? », Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 3 de mayo de 2017.

[4] «  Jared Kushner, yerno de Trump, en la picota : negocios espurios en Israel », Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 14 de enero de 2018

[5] «  Jared Kushner's absurd ideas about Gaza are a preview of Trump's policies », Zeeshan Aleem, MSNBC, March 21, 2024.

[6] «  'Clean Gaza up,' says Jared Kushner, eyeing 'waterfront property' », Middle East Monitor, March 20, 2024.

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