18/07/2021 26 articles francais.rt.com  4min #192366

 Revealed: leak uncovers global abuse of cybersurveillance weapon

Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

Vers un scandale mondial ? C'est une  nouvelle enquête d'envergure que vient de publier  Le Monde le 18 juillet, accompagné par 16 autres médias dans un consortium. Elle révèle qu'  un logiciel espion israélien, Pegasus, a infecté des milliers de téléphones mobiles. Il a ciblé de nombreux «journalistes, des avocats, des militants et des responsables politiques de nombreux pays, dont la France».

Des victimes qui auraient été choisies «individuellement, par des gouvernements et des services de renseignement». Dans les 50 000 numéros possiblement piratés, Le Monde a repéré «un chef d'Etat et deux chefs de gouvernement européens ; des hommes et des femmes aux plus hauts échelons du pouvoir d'une ex-République soviétique ; des dizaines de députés de l'opposition d'un pays africain ; des princes et des princesses, des chefs d'entreprise, quelques milliardaires, des ambassadeurs, des généraux»... Des proches du journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi, ainsi que «deux responsables turcs impliqués de près dans l'enquête sur le meurtre de l'éditorialiste» auraient eux aussi été ciblés par Pegasus.

Ce logiciel a été créé par une société israélienne, NSO group, et plusieurs Etats en seraient clients. Le Monde épingle notamment le Maroc, la Hongrie, l'Azerbaïdjan, le Togo, le Rwanda, Bahreïn, le Mexique, ou encore l'Inde.

Si NSO «vend son logiciel comme un outil décisif, destiné uniquement à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé», Le Monde précise que «pour une grande partie des clients de NSO, terrorisme et grand banditisme ne constituent qu'une infime partie des utilisations». En outre, ce serait bel et bien le ministère israélien de la Défense qui validerait la liste des clients de NSO. Or, Israël serait informé que «la plupart des clients achètent Pegasus spécifiquement pour se livrer à une surveillance de leurs oppositions politiques et de leur population [entre autres]».

Le quotidien du soir souligne que Pegasus permet, au-delà de la simple écoute téléphonique, d'«aspirer l'ensemble des données contenues dans un téléphone, depuis les photographies ou les carnets d'adresses jusqu'aux messages échangés sur des applications, pourtant sécurisées, comme Signal ou WhatsApp». D'ailleurs, contrairement au phishing et méthodes habituelles permettant de pirater un appareil électronique, Pegasus peut, selon Le Monde, «être installé à distance, sans que la cible ait même besoin de cliquer sur un lien malveillant, et en toute discrétion, en s'appuyant sur des failles de sécurité dans les logiciels d'Apple et de Google».

Des personnalités françaises visées, comme Eric Zemmour ou Edwy Plenel ?

Le journal affirme par ailleurs que parmi les clients espionnant des personnalités françaises (tels des diplomates, hauts fonctionnaires ou élus), se trouveraient des pays alliés de Paris comme le Maroc. Le Monde précise ainsi que le polémiste Eric Zemmour et le journaliste Edwy Plenel auraient tous deux fait l'objet de tentatives d'espionnage via ce logiciel, réussie dans le cas du second.

Le téléphone du fondateur de Mediapart aurait ainsi été infecté peu après qu'il a critiqué la répression des manifestations dans le Rif, en 2019. Quant à Eric Zemmour, auteur en février 2019 d'une diatribe contre les migrants marocains, un numéro qui lui était attribué (mais a depuis lors été désactivé) aurait été rentré dans l'outil de NSO, selon Le Monde.

«Une trentaine de journalistes et de patrons de médias français figurent sur la liste des cibles de Pegasus, dans des rédactions aussi variées que Le Monde, Le Canard enchaîné, Le Figaro ou encore l'AFP et France Télévisions», écrit encore le journal.

Auprès des journalistes du Monde, Rabat a rejeté «catégoriquement les allégations [faisant état d'une] quelconque relation entre le Maroc et la compagnie israélienne».

Le Monde fait savoir qu'une série d'articles «révélations» vont paraître toute la semaine pour démontrer que ces pratiques illégales et «abus sont la norme et non l'exception». Les journalistes nomment cette enquête le «Projet Pegasus».

En réponse à l'investigation, NSO Group «nie fermement les fausses accusations portées». «Ces accusations sont pour beaucoup des théories non corroborées, qui jettent de sérieux doutes sur la crédibilité de vos sources, ainsi que sur le cœur de votre enquête», poursuit notamment l'entreprise.

 Lire aussi L'Arabie saoudite aurait utilisé des logiciels espions israéliens pour suivre Khashoggi

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29/07/2021 strategic-culture.org  8min 🇬🇧 #192918

 Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

Another Israeli Spy Story: When Will It End?

Philip Giraldi

One wonders when the penny will drop and the American people will rise up and say "enough is enough," Philip Giraldi writes.

It is perhaps not necessary to point out how the mainstream media in the United States as well as in Europe and Oceania persist in ignoring or otherwise covering up stories that make the Israelis look bad. Recent accounts of the slaughter of children and mostly civilians in Gaza by Israeli planes, missiles and artillery consistently try to depict the conflict as warfare between two comparable opponents, ignoring the enormous disparity in the military force available to the two sides.

29/07/2021 ism-france.org  8min #192908

 Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

Israël booste l'autoritarisme numérique au Moyen-Orient avec Pegasus

Par Marc Owen Jones
Si l'on en croit le baratin de relations publiques de la société israélienne de logiciels espions NSO Group, les activistes et les journalistes, c'est-à-dire ceux qui sont en première ligne pour demander des comptes aux régimes totalitaires et faire pression en faveur des droits de l'homme, sont les nouveaux terroristes et criminels.

Une enquête récente du Guardian a révélé que jusqu'à 50.000 personnes dans le monde ont été répertoriées comme des cibles potentielles de Pegasus, un logiciel espion qui infecte et cible le Smartphone d'un utilisateur, permettant au client - généralement une agence gouvernementale - de surveiller secrètement les courriels, les appels, la localisation, les messages texte et les caméras.

29/07/2021 reseauinternational.net  28min #192907

 Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

Toka, le plus dangereux logiciel espion israélien dont vous n'avez jamais entendu parler

par Whitney Webb.

L'attention aveugle des grands médias sur le logiciel espion israélien Pegasus et les menaces qu'il représente implique que d'autres sociétés, comme Toka, sont exemptes de toute enquête, même si leurs produits présentent un potentiel encore plus grand d'abus et de surveillance illégale.

Dimanche dernier, une enquête sur l'utilisation abusive, à l'échelle mondiale, d'un logiciel espion mis au point par des vétérans de l'Unité 8200 des services de renseignements israéliens a suscité un vif intérêt, car il a été révélé que ce logiciel - vendu à des gouvernements démocratiques et autoritaires - avait été utilisé pour espionner illégalement quelque 50 000 personnes.

29/07/2021 mondialisation.ca  8min #192885

 Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

Pegasus, Rsf et les journalistes « autoproclamés » du Hirak algérien

Par Ahmed Bensaada

Selon la mythologie grecque, Pegasus (Pégase en français) est un cheval ailé qui était chargé d'acheminer le tonnerre et les éclairs sur l'Olympe. Il avait aussi comme pouvoir de faire jaillir les sources d'un coup de sabot. Et comme son homologue mythologique, le pauvre hongre sorti des laboratoires de l'entreprise israélienne NSO a non seulement réussi à faire tomber la foudre et le tonnerre sur la tête de certains pays, en particulier le Maroc, mais a aussi permis de confirmer la compromission de certains « journalistes autoproclamés du Hirak » et de leurs employeurs et soutiens étrangers.

27/07/2021 edwardsnowden.substack.com  10min 🇬🇧 #192800

 Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

The Insecurity Industry

1.

The first thing I do when I get a new phone is take it apart. I don't do this to satisfy a tinkerer's urge, or out of political principle, but simply because it is unsafe to operate. Fixing the hardware, which is to say surgically removing the two or three tiny microphones hidden inside, is only the first step of an arduous process, and yet even after days of these DIY security improvements, my smartphone will remain the most dangerous item I possess.

25/07/2021 strategic-culture.org  24min 🇬🇧 #192726

 Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

Meet Toka, the Most Dangerous Israeli Spyware Firm You've Never Heard of

The mainstream media's myopic focus on Israel's Pegasus spyware and the threats it poses means that other companies, like Toka, go uninvestigated, even when their products present an even greater potential for abuse and illegal surveillance.

By Whitney WEBB

This past Sunday, an investigation into the global abuse of spyware developed by veterans of Israeli intelligence Unit 8200 gained widespread attention, as it was revealed that the software - sold to democratic and authoritarian governments alike - had been used to illegally spy on an estimated 50,000 individuals.

24/07/2021 legrandsoir.info  6min #192646

 Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

Pegasus ou l'ode à l'hypocrisie

Patrick LE HYARIC

L'hypocrisie des puissances occidentales n'a pas de limites. On imagine la tournure qu'auraient pris les évènements suite aux révélations de l'affaire "Pégasus" si au lieu d'Israël c'était la Russie qui était mise en cause. Mais n'oublions pas que les clients de la société NSO Group ne font que suivre la voie tracée par les "grands" de ce monde.

21/07/2021 ism-france.org  5min #192510

 Des milliers de journalistes, politiques ou industriels espionnés par un logiciel israélien ?

Le racket mondial de la cybercriminalité en Israël (article publié le 04.08.2020)

Par Asa Winstanley
Au début de ce mois, un tribunal israélien a décidé que la célèbre société de logiciels espions de guerre cybernétique NSO Group conserverait sa licence d'exportation. Cette décision a été prise malgré le fait que les avocats d'Amnesty International ont présenté ce que le groupe de défense des droits de l'homme a décrit comme des "montagnes de preuves" concernant les crimes de NSO.