AA / Tunis
La ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé « une réponse pénale extrêmement ferme » suite aux violences qui ont eu lieu à Paris samedi à l'occasion du mouvement des « gilets jaunes ».
La ministre française s'exprimait dimanche soir lors d'une déclaration aux micros des médias locaux.
La garde des sceaux, ministre française de la Justice a fait état de 55 véhicules brûlés ainsi que des immeubles qui ont été incendiés. Elle a également fait état « d'un viol, je crois », a-t-elle déclaré.
Elle a rappelé que 372 personnes ont été placées en garde à vue à Paris, dont les deux tiers feront face à des déferrements.
Pour cette « réponse pénale » Belloubet a précisé que 15 parquetiers sont mobilisés, dimanche, contre 5 habituellement. Les jugements commenceront à partir de lundi, a-t-elle ajouté.
« Ce sera une réponse pénale face à des événements graves », a-t-elle conclu.
Plus tôt dans la journée, une réunion exceptionnelle du gouvernement a eu lieu à l'Elysée. « Macron ne s'exprimera pas aujourd'hui », a annoncé la présidence française aux médias.
Il a en revanche chargé le Premier ministre Edouard Philippe de recevoir les partis politiques et les représentants des « gilets jaunes », sans qu'aucune date ne soit fixée, a-t-on affirmé, de même source.
Samedi, la capitale française a vécu une nouvelle mobilisation des « gilets jaunes », dont les manifestations et les blocage de la circulation ont touché des centaines de points routiers et autoroutiers à travers l'Hexagone.
Les "gilets jaunes" manifestaient initialement contre la hausse des prix des hydrocarbures. Lesquelles revendications ont évolué pour exiger le départ de Macron, ou soumettre sa légitimité à un référendum.
Leur mouvement a été infiltré par des casseurs, selon des sources concordantes.