par Press TV
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a dénoncé les tentatives des services de renseignement israéliens de l'intimider dans le cadre de l'affaire du génocide israélien devant la Cour internationale de Justice (CIJ) et a réaffirmé le soutien de Pretoria aux Palestiniens.
S'exprimant en marge du discours sur l'état de la nation du président Cyril Ramaphosa, jeudi 10 février, Pandor a déclaré qu'elle s'inquiétait pour la sécurité de sa famille après avoir été prise pour cible sur les réseaux sociaux.
Pandor a noté qu'elle avait parlé au ministre de la Police, Bheki Cele, du renforcement de sa sécurité après avoir reçu des messages de menaces.
«Je pensais que ce serait mieux si nous avions une sécurité supplémentaire. Mais ce qui me préoccupe le plus, c'est ma famille, car dans certains messages sur les réseaux sociaux, mes enfants sont mentionnés, mais c'est normal», a-t-elle indiqué.
«Les agents et les services de renseignement israéliens, [c'est] ainsi qu'ils se comportent, et ils cherchent à vous faire peur, donc nous ne devons pas nous laisser intimider. Il y a une cause qui est en marche», a déclaré la plus haute diplomate sud-africaine.
Elle a dit que les agents et les services de renseignement israéliens, avec de tels comportements, ont l'intention de nous effrayer, mais nous ne devons pas nous laisser intimider.
Pandor a souligné que le gouvernement était déterminé à faire aboutir le procès devant la CIJ, tout comme le peuple palestinien l'avait été dans sa lutte contre le système d'apartheid en Afrique du Sud.
«Nous ne pouvons pas reculer maintenant. Nous devons être avec eux [les Palestiniens]. Il est extrêmement important que nous poursuivions cette voie», a noté Pandor avant de dire que le peuple sud-africain est bien conscient de la décision du gouvernement sud-africain et la soutient.
La CIJ, a rendu une décision le mois dernier, ordonnant à Israël de prendre «toutes les mesures en son pouvoir» pour empêcher des actes qui pourraient constituer un génocide contre les Palestiniens dans la bande de Gaza. Toutefois, la CIJ n'a pas ordonné un cessez-le-feu.
Israël a déclenché sa guerre sanglante contre Gaza le 7 octobre après que le Hamas a lancé l'opération Tempête d'Al-Aqsa dans les territoires occupés en représailles aux crimes incessants du régime de Tel-Aviv contre les Palestiniens.
Depuis le début de l'agression, le régime de Tel-Aviv a tué au moins 27 947 personnes à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le ministère palestinien de la santé.
La campagne militaire israélienne a détruit des hôpitaux de la bande de Gaza et déplacé la majeure partie des 2,4 millions d'habitants de la zone côtière, la privant de carburant, d'électricité, de nourriture et d'eau, tandis que les organisations de défense des droits de l'homme ont mis en garde contre une crise humanitaire majeure.
source : Press TV