09/10/2021 8 articles reseauinternational.net  3min #196252

 Echec militaire au Mali : une occasion d'en finir enfin avec la « Françafrique » ?

Le premier ministre malien accuse la France d'entraîner des terroristes

par Florent Zephir.

La France forme des terroristes dans une enclave dans l'est du Mali, a affirmé le premier ministre Choguel Kokalla Maïga. La tension entre Paris et Bamako est à son comble.

Le ton ne cesse de monter entre la France et le gouvernement de transition malien, sur fond de redéploiement de l'opération Barkhane. Le premier ministre Choguel Kokalla Maïga a accusé Paris d'avoir participé à la déstabilisation du pays et à la montée en puissance du terrorisme, dans un entretien en russe avec Sputnik.

Le dirigeant a d'abord blâmé Paris et ses alliés pour leur action en Libye, qui a entraîné un afflux de terroristes vers le Mali. Mais il a aussi mis en cause directement l'armée française, l'accusant de former des groupes armés dans l'enclave de Kidal, dans l'est du pays.

Choguel Kokalla Maïga reproche à la France d'avoir offert ce territoire à un mouvement proche de l'organisation terroriste Ansar Dine, qui a prêté allégeance à Al-Qaïda.

« Le Mali n'a pas accès à Kidal, c'est une enclave contrôlée par la France. Il y a des groupes armés entraînés par des officiers français. Nous avons des preuves Nous ne comprenons pas cette situation et ne voulons pas la tolérer », a déclaré le premier ministre de transition à Sputnik.

Le responsable a ajouté que la France interdisait à l'armée malienne d'approcher de cette enclave de Kidal.

Tensions diplomatiques

Ces déclarations interviennent alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas. Début juin, la France avait annoncé  suspendre ses actions militaires au Sahel, après la prise du pouvoir par le colonel Goïta. Paris compte plus largement mettre un point final à l'opération Barkhane, qui dure depuis désormais sept ans.

Un retrait militaire que ne digèrent pas les autorités maliennes, qui y voient  une forme de renoncement. Début octobre, Choguel Kokalla Maïga avait déjà fustigé un « abandon en plein vol », à la tribune de l'ONU. Le premier ministre avait regretté une décision « unilatérale », prise sans concertation avec le gouvernement malien et les Nations unies.

La situation s'était encore tendue davantage après les propos de Emmanuel Macron, qui avait appelé sur France Inter à ce que « l'État revienne » au Mali, ce 5 octobre. Une attaque à peine voilée contre le gouvernement de transition, dont le président français met en doute la légitimité. Bamako avait finalement répliqué en  convoquant l'ambassadeur français.


source :  fr.sputniknews.com

 reseauinternational.net

Articles enfants plus récents en premier
19/10/2021 voltairenet.org  3min #196693

 Le premier ministre malien accuse la France d'entraîner des terroristes

Le Mali accuse la France de former les terroristes qu'elle combat

Le 8 octobre 2021 lors d'une interview à RIA-Novosti (photo), le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a accusé la France de former les terroristes qu'elle prétend combattre newsnet.fr.

« Nous en avons la preuve. Il existe une expression dans notre langue qui dit que lorsque vous cherchez une aiguille dans votre chambre et que quelqu'un, censé vous aider dans la recherche, se tient sur cette aiguille, vous ne la trouverez jamais.

12/10/2021 arretsurinfo.ch  4min #196365

 Le premier ministre malien accuse la France d'entraîner des terroristes

Le Mali accuse la France d'entraîner des groupes militants sur son territoire

La déstabilisation du Mali, engendrée par l'intervention de la France en Libye, a ouvert une grave crise dans tous les pays du Sahel. L'opération Serval -lancée en 2013 au Mali par François Hollande- qui devait « casser les reins des terroristes » et être de courte durée, s'est heurtée à des groupes utilisant ces mêmes armes de guerre fournies aux « révolutionnaires » libyens par la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et les Qataris lors de l'intervention militaire de 2011 qui devait renverser Mouammar el-Kadhafi.