01/05/2024 reseauinternational.net  4min #247794

 Israël rejette l'appel des Usâ à enquêter sur le charnier découvert à l'hôpital de Gaza

Quand Netanyahou appelle à bloquer la Cpi, les responsables américains s'empressent d'obtempérer

par Al Mayadeen

Des législateurs américains des deux partis menacent la Cour pénale internationale de mesures de rétorsion si elle s'acquitte de sa mission à l'encontre de responsables israéliens.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a demandé au président des États-Unis Joe Biden de veiller à ce que la Cour pénale internationale (CPI) n'émette pas de mandats d'arrêt à l'encontre de hauts fonctionnaires israéliens responsables de crimes de guerre dans la bande de Gaza, a déclaré Axios en citant deux responsables israéliens.

Les noms de Netanyahou, du ministre de la Sécurité Yoav Gallant et du chef d'état-major des forces d'occupation israéliennes Herzi Halevi auraient été cités comme étant suspectés de crimes de guerre que la CPI chercherait à poursuivre.

Selon Axios, Netanyahou a fait part de son inquiétude concernant les informations de plus en plus insistantes selon lesquelles des mandats d'arrêt pourraient être délivrés, lors d'un appel téléphonique avec Biden concernant les développements régionaux et l'accord d'échange de prisonniers avec la Résistance palestinienne.

La CPI s'est penchée sur les crimes de guerre commis en 2014 dans la bande de Gaza, mais elle n'a pris aucune décision punitive à l'encontre d'individus.

Un porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche a refusé de commenter le contenu de l'appel de Netanyahou avec Biden, mais a déclaré à Axios :

«Comme nous l'avons dit publiquement à plusieurs reprises, la CPI n'est pas compétente dans cette situation et nous ne soutenons pas son enquête».

Néanmoins, le mandat d'arrêt émis par la CPI à l'encontre du président russe Vladimir Poutine dans le cadre du conflit en Ukraine a obtenu le soutien des États-Unis et d'autres pays occidentaux.

Plus tôt, le porte-parole adjoint du département d'État américain,  Vedant Patel, a déclaré aux journalistes que les actions militaires israéliennes à Gaza n'étaient pas comparables aux opérations russes en Ukraine. Interrogé sur la raison pour laquelle les États-Unis s'opposent à une éventuelle action en justice de la CPI contre des responsables israéliens, mais soutenaient une action de la CPI contre la Russie, Patel a déclaré :

«Il n'y a pas d'équivalence morale entre ce que nous voyons entreprendre  par le président russe Vladimir Poutine et le gouvernement israélien».

Il a ajouté que les États-Unis estiment que la CPI n'est pas compétente pour juger la situation palestinienne. Patel a souligné que les États-Unis ne sont pas signataires du traité qui a institué la CPI.

Des membres du Congrès des partis démocrate et républicain mettent en garde la CPI contre l'émission de mandats d'arrêt à l'encontre de hauts responsables israéliens, a rapporté Axios ultérieurement.

Alors que la situation continue de se dégrader, les législateurs américains auraient menacé la CPI de représailles si elle engageait des poursuites judiciaires contre des responsables israéliens.

La position israélienne sur la question a été adoptée par de nombreux législateurs, dont le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, qui a qualifié les mandats signalés de «scandaleux» et «contraires à la loi».

Johnson a demandé à l'administration Biden «d'exiger immédiatement et sans équivoque que la CPI cesse ses activités» et «d'utiliser tous les outils disponibles pour empêcher une telle abomination».

En outre, un membre républicain anonyme de la Chambre des représentants a déclaré qu'une proposition de loi était déjà en cours d'élaboration pour répondre à d'éventuels mandats. Le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Michael McCaul, a déclaré à Axios qu'il s'attendait, de la Chambre des représentants, à une version du projet de loi du sénateur Tom Cotton visant à sanctionner les fonctionnaires de la CPI impliqués dans les enquêtes sur les États-Unis et leurs alliés.

Les États-Unis sont une fois de plus prompts à se mobiliser pour défendre le régime israélien et ses membres criminels, tout en affirmant que leurs pratiques en matière de relations extérieures et leurs déclarations publiques relèvent d'une haute exigence éthique.

source :  Al Mayadeen via  Spirit of Free Speech

 reseauinternational.net

Fen 2024-05-01 #14054

Mike Johnson veut que le congrès protège des criminels, toujours pareil ces sionistes, ils se plaignent d'être victimes et ensuite quêtent du fric.