Revue de presse internationale sur BYOBLU
Cette émission spéciale de Grandangolo-Pangea comprend un entretien (par la journaliste et écrivaine Jean Toschi Marazzani Visconti, mouvement NOGUERRANONATO) avec Bruce Gagnon, représentant du mouvement No War des États-Unis. Les informations qui précèdent l'entrevue et l'analyse de Gagnon confirment la gravité de la situation. Après avoir lancé avec le coup d'état de 2014 à Kiev la séquence d'événements qui a mené à l'opération militaire russe en Ukraine, les États-Unis et l'OTAN font tout ce qui est en leur pouvoir pour alimenter cette guerre en Europe, en la rendant permanente.
On voit s'intensifier la campagne politico-médiatique pour faire apparaître la Russie comme un ennemi féroce qui massacre des civils en Ukraine et menace toute l'Europe, tout en présentant le régiment Azov et les autres formations néo-nazies, fer de lance du coup d'état de 2014 ? et de l'attaque contre les Russes d'Ukraine, comme de courageuses brigades de partisans qui résistent à l'envahisseur pour défendre leur peuple. Dans cette situation est particulièrement préoccupante la nouvelle selon laquelle des formations armées néo-nazies préparent un nouveau massacre de civils, comme celui de Kramatorsk provoquée par un missile ukrainien, pour en attribuer la responsabilité aux forces russes. De sérieux indices montrent que ces formations armées sont en train de préparer des attaques contre les églises pour la Pâques orthodoxe, le 24 avril.
Dans cette situation incandescente les USA et leurs alliés européens continuent à envoyer en Ukraine des quantités croissantes d'armes. Les USA ont fourni à Kiev des armements pour plus de 3 milliards de dollars : parmi lesquels 50 millions de projectiles, 20 mille missiles, 700 drones kamikazes, des milliers de mines anti-personnel. Trente autres pays alliés et partenaires des USA, dont l'Italie (et la France, ndt), fournissent des armes à l'Ukraine. Et au même moment les forces de Kiev, surtout celles néo-nazies, sont entraînées par les États-Unis, qui de fait les commandent. Comme le confirme, sur la base de son expérience directe, le journaliste du Figaro Régis Le Sommier (cf.Régis Le Sommier à CNews, 11 avril « Et qui est aux commandes ? Ce sont les Étasuniens, je les ai vus de mes propres yeux... Je pensais être en compagnie des Brigades Internationales, et je me suis retrouvé face au Pentagone »
Il giornalista de #LeFigarò,Georges Malbrunot,ha raccontato a CNews di aver accompagnato 3 volontari francesi che volevano arruolarsi,scoprendo che in realtà sono gli AMERICANI a comandare nell'esercito ucraino
"L'ho visto coi miei occhi"
(Video @KasperReloaded )
Part 1
vidéo en français sur ce réseau italien car non retrouvée directement sur CNews
Emission Grandangolo-Pangea : byoblu.com
Texte écrit établi par l'auteur, traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio
Note pour la version française
Les rubriques hebdomadaires de Manlio Dinucci (édition papier et en ligne) sur il manifesto étaient lues par environ 10 mille personnes dans la version originale italienne. Son émission télévisée Grandangolo-Pangea, qui a pour le moment pris le relais des Rubriques, est visionnée par plusieurs centaines de milliers, et dans certains cas par des millions de spectateurs.
La chaîne Byoblu est une chaîne de télévision privée émettant à l'échelle nationale en Italie -y compris maintenant sur deux canaux satellites. Elle est généralement suivie par une dizaine de millions de spectateurs. C'est peut-être actuellement la seule chaîne d'envergure nationale en Occident à donner une information qui s'oppose à celle de toutes les autres sur la guerre en Ukraine et la stratégie USA-OTAN, et à la frénétique campagne anti-Russie.
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Entretien de Pangea avec Bruce Gagnon, représentant du mouvement No War des États-Unis
Pangea : Bienvenu à Pangea, et merci d'être ici avec nous.
Selon vous pour quel motif la Russie a-t-elle décidé d'effectuer l'intervention militaire en Ukraine ? Et dans quel contexte plus ample la guerre en Ukraine s'insère-t-elle ?
Bruce Gagnon : Bon, je pense que nous devons revenir au moins à 2014, quand les États-Unis ont orchestré un coup d'État à Kiev, en installant un nouveau gouvernement qui soit vraiment soutenu par les forces nazies qui prédominent en Ukraine occidentale. Immédiatement, la population en Ukraine orientale, le long de la frontière russe, dans ce qui est appelé la région du Donbass, a été épouvantée car une des premières choses qu'a faites ce nouveau gouvernement a été de déclarer la langue russe illégale en Ukraine. Les gens ont alors commencé à faire des marches pacifiques de protestation en Ukraine orientale. Et ils recueillaient des signatures pour un référendum en disant : faisons une Ukraine fédérée, où une autonomie locale soit possible. Nous pouvons parler la langue que nous désirons parler et pouvons aussi élire nos fonctionnaires locaux, plutôt que de les voir nommés par le nouveau gouvernement. C'est là, immédiatement, que sous la direction des USA et de l'OTAN, les nazis ont été envoyés vers l'est dans le Donbass. Une des premières vidéos que j'ai vues, en effet, a été Marioupol en 2014. Je regardais tout ça sur YouTube, pratiquement en temps réel juste sous mes yeux. Les gens de Marioupol étaient en train de manifester et les nazis ont été envoyés, et je les ai vus tirer sur les gens, leur tirer dessus dans les rues.
(02:10) Très rapidement les gens ont essayé de défendre leurs familles. C'est à ce moment-là que la plupart des gens est entrée dans ce que je définis comme des forces d'auto-défense pour se protéger de ces nazis. Ils venaient des mines, il y avait aussi des maîtres d'école, des électriciens et des musiciens, une vraie milice populaire. Et c'est là qu'a vraiment commencé la guerre civile.
La Russie n'a pas envahi, comme on entend souvent dire dans les médias mainstream, mais a commencé à fournir des armes à ces forces d'auto-défense pour qu'ils puissent se protéger, eux et leurs familles.
Au même moment, les États-Unis et l'OTAN ont installé une base d'entraînement militaire. C'était pendant l'administration Obama. Ils ont créé une base d'entraînement militaire dans la partie occidentale du pays, dans la région où prédominent les nazis. Et c'est là qu'ils les entraînaient, ils les ont insérés dans une nouvelle unité de forces spéciales créée par les États-Unis. En 2016 une vidéo montrait l'ambassadeur d'Obama en Ukraine qui se rendait dans cette base, et rencontrait les soldats qui venaient des États-Unis pour entraîner ces nazis. Donc cette trame a été créée intentionnellement, je pense, parce que les États-Unis redoutent le pouvoir croissant de la Russie et de la Chine, l'unité de ces deux économies, et l'agrégation d'autres pays pour faire partie d'un monde multipolaire en opposition à cette idée de puissance unipolaire des États-Unis, l'unique puissance du monde comme ils ont prétendu être à la fin de la Seconde guerre mondiale.
(04:13) Les États-Unis redoutent ça de façon dramatique et savent qu'il ne leur reste qu'une petite fenêtre, un petit espace de temps pour tenter de briser ce mouvement multipolaire. Je pense que c'est cela qui est en arrière-plan de toute cette histoire. Les États-Unis sont en train d'essayer de créer une zone de turbulence le long de la frontière avec la Russie. Dans la Rand Corporation, un des think tank du Pentagone, dont le siège est en Californie, on a mené une étude en 2019 selon laquelle il faut obliger la Russie à s'étendre pour la déséquilibrer, et pour ce faire il faut utiliser l'Ukraine comme instrument.
Ils savaient bien que s'ils avaient pu créer une situation type Afghanistan ou Syrie le long de la frontière ils auraient obligé la Russie à intervenir militairement et à dépenser beaucoup d'argent pour l'armée. Ce qui irait à l'encontre des besoins des citoyens. Et permettrait aussi à l'Occident de diaboliser ensuite Moscou en demandant un changement de régime en Russie et, enfin, de diviser la Fédération Russe en pays plus petits comme l'ont déjà fait les États-Unis et l'OTAN en 1999 avec la balkanisation de la Yougoslavie.
La raison pour laquelle, je crois, ils veulent diviser la Russie en petites nations vient aussi du changement climatique : avec la fonte de la glace arctique on peut forer dans cette région arctique.
(06:04) Et de fait c'est justement quand commençait cette guerre, en février, que les États-Unis et l'OTAN étaient en train d'organiser des manœuvres militaires dans le nord de la Norvège le long de la côte arctique russe, nom de code Cold Response (Riposte froide). Et nous avons de plus en plus assisté au développement de manœuvres étasuniennes dans la région arctique.
Donc, clairement, l'Occident veut les ressources que la Russie possède à une vaste échelle. Ils veulent mettre en pièces la Russie. Et je pense que c'est ce qui est véritablement en train de conduire tout cela. Et la Russie savait qu'elle devait intervenir tôt ou tard. 14 000 personnes sont mortes dans le Donbass depuis 2014 à cause du bombardement ukrainien continu sur les citoyens d'ethnie russe le long de la frontière russe. La Russie était consciente de devoir intervenir pour sauver des vies humaines, le gouvernement ukrainiens avait positionné 150 000 soldats justement tout au long de la ligne de contact avec le Donbass et était prêt à l'envahir sur une vaste échelle.
Pangea (07:19) : Le Pentagone a publié le 14 avril un fiche informatique sur l'assistance étasunienne à la sécurité de l'Ukraine, avec une impressionnante liste d'armements fournis aux forces de Kiev. Le motif officiel est que de cette manière les États-Unis aident l'Ukraine à se défendre de l'agression russe. Est-ce bien ça ou y a-t-il un autre motif ?
BG (07:19) : Alors, je pense qu'il y a ici plusieurs choses à l'œuvre. En premier lieu cette guerre sera au bénéfice de l'industrie des armes, du complexe militaro-industriel, de façon dramatique. Non seulement le matériel militaire fourni par les USA à l'Ukraine devra être continuellement ré-intégré, mais aussi celui fourni par d'autres pays de l'OTAN, notamment par les membres OTAN en Europe orientale qui sont en train de fournir à l'Ukraine ce matériel militaire.
Une grande partie de la technologie militaire date de l'ère soviétique et par conséquent étant membres de l'OTAN, [ces pays] devront acquérir de nouveaux stocks d'armes. Et, semble-t-il, à chaque fois qu'un nouveau pays entre dans l'OTAN, il est contraint d'acheter des armes inter-opérationnelles ; ce qui veut dire qu'ils s'adaptent au système de guerre spatiale étasunien. Ils doivent être inter-opérationnels avec la technologie étasunienne. Donc cela signifie qu'en grande partie ils doivent acheter leurs armes à des sociétés étasuniennes. Voilà l'autre chose qui est en train de se passer. En contraignant les membres de l'OTAN d'Europe orientale à épuiser leurs stocks d'armes, ceux-ci devront les remplacer par une technologie inter-opérationnelle. Evidemment les États-Unis auront le rôle de fer de lance pendant qu'ils créent ce mécanisme militaire OTAN élargi. L'OTAN s'étend de plus en plus : des partenaires OTAN sont en train de s'ajouter dans toute la région Asie-Pacifique parmi lesquels Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Corée du Sud et même d'autres pays.
En réalité l'OTAN affirme qu'elle ne protège plus seulement l'Europe. Maintenant elle est en train de devenir mondiale. Je pense qu'une des raisons en est qu'aux Nations Unies, quand l'OTAN (c'est-à-dire principalement USA/Grande-Bretagne, ndt) va au Conseil de sécurité et demande une résolution en soutien d'une nouvelle guerre, Russie et Chine sont en capacité de la bloquer. Mais quand l'OTAN pourra créer une alliance internationale pour ces actions militaires, elle pensera être en mesure d'aller dans le monde entier dire, regardez, nous avons un support international pour ces actions militaires ; comme ils sont en tain de le faire maintenant avec l'opération en Ukraine. Tout cela profite à l'industrie militaire.
(0:52) Mais en plus de cela, pour revenir à mon précédent commentaire, on crée cette plaie purulente, cette situation de guerre sans fin. Nous avons entendu quelqu'un, je crois Mr Borrell, dire à l'UE que la seule façon de résoudre ce problème en Ukraine passe par la guerre.
Les négociations ne fonctionneront pas. Il est donc assez clair que les États-Unis et l'OTAN instrumentalisent Zelensky ; mais nous ne devrions pas l'appeler Zelensky parce que nous ne pouvons plus utiliser la lettre Z. Donc appelons-le Elensky. Mais dans tous les cas, je pense qu'Elensky va prendre ses ordres de marche à la CIA. Ils lui remettent un scénario écrit par des sociétés de relations publiques de Madison Avenue à New York City et d'Hollywood. Et comme c'est un acteur, je suis certain qu'il est assez habile pour lire son texte. Donc aucune négociation.
(01:59) Zelensky ou Elensky dit qu'ils se battront pendant les dix prochaines années. Et ce faisant ils essaient de mettre dans la tête du public que cette guerre sera, elle aussi, longue comme l'autre en Afghanistan.
Pangea (02:14) : On a des rapports faisant état de la présence de personnel militaire étasunien en Ukraine. Avez-vous quelques informations à ce sujet ? Quel est le rôle de ce personnel ?
BG : Eh bien, j'ai dit tout à l'heure qu'immédiatement après le coup d'état de 2014 orchestré par les États-Unis, les États-Unis et l'OTAN ont installé une base d'entraînement militaire en Ukraine occidentale. À cette base ont été envoyées des unités des forces spéciales étasuniennes de Fort Carson, au Colorado. Leur mission était d'entraîner ces nazis, de leur faire enlever leurs uniformes avec les insignes nazis et tout le reste, et d'enfiler des uniformes fournis par les États-Unis pour les faire ressembler à une vraie armée. Je connaissais ce détail parce que le fils d'un ami très proche est dans les forces spéciales de l'armée étasunienne basées à Fort Carson au Colorado. Et en deux occasions le fils de mon ami a été envoyé dans cette base d'entraînement en Ukraine.
(03:31) Donc je l'ai su directement. Et puis j'en ai eu une autre confirmation par une vidéo de l'ambassadeur d'Obama en 2016, Geoffrey Pyatt. Lui il avait participé à cette fameuse conversation téléphonique de Victoria Nuland en 2014, juste après le coup d'État à Maïdan ; celle où ils parlaient d'ONU et d'UE en disant : « c'est nous qui choisirons qui nous voulons comme nouveau leader de l'Ukraine ».
De toutes façons depuis ce moment-là nous savons que l'Ukraine a été pénétrée par l'OTAN étasunienne et par d'autres nations.
(04:14) Et justement au moment où nous parlons, dans la ville de Marioupol, en Ukraine orientale, les nazis ont été en majorité vaincus. Plusieurs milliers d'entre eux se sont rendus maintenant aux Russes. Mais à l'intérieur de cette énorme aciérie, on dit qu'il y a un système souterrain datant de l'ère soviétique profond de six à huit étages. Et à l'intérieur de ce poste on dit qu'il y aurait des milliers de nazis et, surtout, je pense, des conseillers militaires étasuniens et OTAN. Donc pour moi c'est clair, j'ai entendu parler plusieurs fois de ces conseillers militaires étasuniens de l'OTAN dans toute l'Ukraine : en ce moment les États-Unis et l'OTAN sont encore en train de diriger cette opération. En train de la conduire. Et il est évident pour moi que l'armée ukrainienne est composée principalement de nazis, mais recrute aussi des personnes qui ont été obligées d'entrer dans l'armée. Des jeunes issus des campagnes, des villes, à la recherche de travail, ou même obligés d'en faire partie. Probablement n'étaient-ils pas très motivés pour combattre les Russes, sachant qu'ils allaient affronter une des armées les plus puissantes du monde. Et alors on entend de façon répétée que les nazis disent que quiconque se rend sera fusillé. Je suis certain que les conseillers des États-Unis et de l'OTAN forcent cette dynamique dans la bataille qui se déroule aujourd'hui. Rien que dans les deux ou trois dernières semaines il y a eu plusieurs tentatives de la part du gouvernement ukrainien d'envoyer des hélicoptères dans la zone de cette aciérie à Marioupol pour tenter de faire sortir des gens. Et à chaque fois les Russes ont abattu ces hélicoptères ; mais une fois, après que l'hélicoptère a été abattu, deux personnes ont survécu. Ils n'ont pas été tués quand les hélicoptères se sont écrasés. Et, je n'en suis pas certain, mais il a été dit, et répété plusieurs fois, qu'une des personnes capturées est un major-général des États-Unis. Donc il est évident pour moi que les États-Unis et l'OTAN étaient désespérés au point de risquer la vie des pilotes d'hélicoptères, risquer la vie de n'importe qui pour pouvoir mettre ces gens sur les hélicoptères et les aider à s'enfuir
Il y avait quelques personnes importantes là-dedans et, au passage, même la Russie dit capter des communications téléphoniques venant du fond de cette aciérie en six langues différentes. Les Russes disent avoir identifié l'anglais, le français, le suédois, l'allemand et probablement aussi l'italien. Je pense donc qu'il n'y a pas de doutes sur le fait que les États-Unis et l'OTAN opèrent dans cette guerre. Ce n'est pas seulement une guerre d'Ukraine contre Russie : c'est une guerre OTAN et États-Unis qui utilise l'Ukraine comme instrument pour combattre la Russie.
Pangea : Merci, Bruce Gagnon. Maintenant une dernière rapide question pour une rapide réponse. Selon votre connaissance de la politique étasunienne, quand et comment prévoyez-vous la fin de la guerre en Ukraine ?
Ah, justement ces deux derniers jours est sorti un reportage de CBS Television News dans lequel ils ont interrogé un sénateur des États-Unis, Chris Coons, de l'État du Delaware. Il vient du même État que Joe Biden. On dit que Chris Coons est le principal sénateur le plus proche de Biden. Il a déclaré à CBS News que les États-Unis devaient envoyer des troupes en Ukraine pour aider le gouvernement ukrainien. Évidemment, ils voient que l'Ukraine est en train de perdre cette guerre. Et donc je pense qu'ils feront quelque chose pour envoyer des troupes étasuniennes et des troupes de l'OTAN, peut-être dans un pays comme la Pologne par exemple, juste à la frontière, qui enverra aussi ses propres troupes. Nous sommes donc à un moment très dangereux. Et encore, je pense que l'idée d'envoyer à cet endroit-là des troupes OTAN étasuniennes souligne immédiatement l'intention de continuer cette guerre. Donc je ne vois pas une fin immédiate. Même si la Russie devait terminer complètement les opérations dans les semaines qui viennent, je crois que les États-Unis et l'OTAN continueront à faire tout ce qui est possible pour déstabiliser, pour continuer à armer l'Ukraine.
(02:04) Les États-Unis sont en train d'entraîner des artilleurs ukrainiens, ils ont l'intention de fournir leurs nouveaux systèmes d'artillerie, et de les renvoyer en Ukraine où ils seront en mesure de tirer sur la région du Donbass de très loin. Ce qui signifie que la Russie devra continuellement tenter d'éliminer ces positions d'artillerie. Donc la situation se traînera dans le temps.
Pangea : Ce n'est pas une bonne nouvelle, vraiment.
Merci Bruce Gagnon pour votre participation. Vous ne nous laissez pas beaucoup d'espoirs pour l'avenir mais espérons quand même qu'il soit meilleur.
BG : Je crois que dans tous nos pays, nous devons tous travailler de plus en plus durement pour nous mobiliser, essayer d'arrêter ce conflit parce qu'il pourrait nous amener à la Troisième guerre mondiale, et devenir nucléaire en un éclair.
Pangea : Merci d'avoir participé à notre programme, et j'espère vous rencontrer de nouveau.
BG : Merci, au revoir.
Vidéo disponible à GRANDANGOLO, sur BYOBLU, canal TV italien 262,
source : Byoblu