par Amal Djebbar
Quand l'ombre du pouvoir se dresse sur ma route et que les voix de l'oppression cherchent à étouffer ma liberté, je me tourne vers la lumière qui brûle en moi. Elle ne dépend ni du jour ni de l'heure : ancienne comme l'aube, immuable comme la mer et fidèle comme un battement de cœur. Les vents du contrôle peuvent hurler, les doutes imposés frapper à ma porte, les inquiétudes semées par la peur peser sur mon esprit ; pourtant je demeure.