19/04/2016  16 min #111537

Rupture avec le paradigme de la valeur (introduction)

Organisation rationnelle des biens et richesses et structure des relations interhumaines

L'argent c'est le pouvoir, parce qu'il fait baver, et parce qu'il est rare.
Les perspectives de survie qu'il offre active la férocité du paléo-cortex.
Historiquement on a empilé des concepts qui deviennent ineptes une fois généralisés : la propriété privée, le troc, l'argent, la notion de valeur, la marchandisation (de toutes choses y compris l'humain lui-même), et ses ombres de motifs haineux, ses guerres à but lucratif, son hypocrisie et sa mythomanie maladive.

Le problème est que la réalité entre toujours en collision avec le peu qu'on en saisit ; On ne peut pas vivre de ses seules croyances sans être consumés par elles. L'humain sur Terre nait et meurt en ajoutant son expérience à celles des autres ayant vécu depuis toujours ; sa mémoire est trans-substantielle. De ce fait (ou grâce à ce qui le permet), l'humain est happé par l'évolution ; c'est un être dynamique, actif, apportant son être à une Création qui le dépasse.

En pourrissant dans une usine ou en n'étant pas éduqué, il contrevient aux nécessités de l'évolution.

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J'ai fais pas mal de travaux pour répondre à la principale angoisse au centre de tous les maux du monde, le système social, et je ne fais que présenter ces travaux au stade où ils en sont. Mais déjà de grandes lignes logiques se dégagent, elles sont indubitables.

Premièrement, le rapport à la réalité est conféré par le terme de "la valeur", fondement boueux d'une "économie" dispendieuse et inefficace. (Qui n'a d'économe que sa dénomination).
La suffisance, l'arrogance, et le brutal arbitraire sont ce qui confère "une valeur" aux constituants de notre réalité.
C'est surtout le cas pour la somme incommensurable de non-biens qui ne contribuent qu'à un lointain degrés au système, qu'ils soient matériels ou psychologiques.

La propriété privée produit l'inverse de l'effet désiré lorsqu'elle devient une obsession généralisée.
Le commerce, et l'argent sont ordonnés par la confiance en ce que la monnaie permet d'acquérir. Sans stabilité économique cette confiance diminue et des conflits apparaissent. Or ils sont inévitables.

En revenant aux fondamentaux on se dit qu'après tout on n'a pas besoin de monnaie, dans un système maîtrisé dont on connaît tous les tenants et aboutissants.
Quand un bien est produit, on veut qu'il serve le mieux possible, qu'il constitue une contribution positive, et c'est cette promesse que fait un système social.

Dès lors, quand on fait une promesse on la tient ; Peut-on réfléchir aux moyens tangibles de la respecter ? Quand on pense que cette promesse n'est tenue que par la foi en elle-même au système, on trouve ça un peu léger, d'autant plus quand il s'effrite, et que la vie des gens en dépend.
Et ce système en quoi il consiste ? En rien du tout, simplement en l'attribution de "valeur" aux objets, humains, et ressources naturelles, confusément.

Ben moi, vu toutes les fois où j'ai vu mes idées réalisées (par d'autres), je me sens responsable de faire que cette promesse soit tenue, c'est pourquoi je m'échine à dessiner un système social, comme on conçoit un jeu avec ses règles, qui soit efficient, et qui résolve les problèmes de façon générique.

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Les principaux points d'un bon système viable, désirable, auquel on aura le désir de contribuer, sont :

1. Qu'il donne l'assurance d'être nourri et logé pendant toute sa vie, pour pouvoir élever nos enfants et leur léguer un habitat, et une civilisation, toujours meilleurs.
Cette angoisse que résout "la richesse" :
- est le moteur (par fuite de la terreur) de la motivation professionnelle
- est celle d'un nombre croissant de personnes
- n'est pas résolue par la richesse qui le craint toujours.
C'est donc un point extrêmement sensible, et pesant.

2. Qu'il soit économique : c'est le propre d'une mise en commun des ressources, que d'améliorer le rendement à grande échelle afin d'augmenter la quote-part de chacun. Son but est d'obtenir les meilleurs résultats avec le moins de ressources possibles, donc de les administrer, les gérer, les planifier, et les prioriser.

3. L'équitable répartition des richesses : Il faut que chacun ait le sentiment de ne pas mériter plus que les autres (sans risquer de le leur confisquer), et inversement, que l'accès aux droits ne soit pas conditionné par des raisons irrationnelles. Au final, la jungle chaotique qu'est notre système commercial, est l'expression du fait que c'est le plus grand hasard qui décide de qui seront les hommes de pouvoir et qui seront les esclaves. Ce hasard reste inattaquable par la critique, alors pourtant qu'il est la définition même de l'injustice, c'est à dire l'absence de loi, ou de raison.
Faire que les meilleures personnes soient aux meilleurs endroits, passe par une réelle égalité des chances.

4. La coordination professionnelle : il faut faire correspondre
- les compétences aux besoins, par proximité professionnelle, en respect de la liberté, au moyen de formations professionnelles,
- les temps de transport vers sont lieu de travail, pour l'optimiser, en mettant ces moyens de transport à disposition,
- la disponibilité de main-d'œuvre aux besoins, en choisissant où implanter une industrie ou en aménageant des lieux de résidence.
Dans sa recherche d'un plus haut degrés d'organisation, dans le but de son optimisation, la façon dont est régie l'affectation aux emplois est central.

5. La co-activité des membres de la société : ils travaillent ensemble, c'est logique qu'ils décident ensemble de ce qu'ils veulent faire du fruit de leur travail. A une époque où on n'a jamais autant parlé de démocratie, on ne parle pourtant jamais des lieux où elle devrait s'exercer. Et le choix des dirigeants est vraiment la plus anodines de toutes.
En réalité, seules les questions qui ne peuvent pas être régies par la logique, et la mesure des effets mesurables, doivent d'office revenir à un vote instruit par un débat constructif, voire formateur dans les questions soulevées. Ces questions peuvent aussi bien concerner les industries (création, apports, cessation), que les règlementations, les lois, et pas qu'en terme de vote mais aussi de force de proposition.
En arrière-plan de cela, on note bien que 90% des décisions communes et bassement logiques, peuvent être prises par des algorithmes.
On note aussi qu'en confiant la vie des industries au peuple, l'investisseur étant la société civile elle-même, elle n'a de compte à rendre à personne, et garde un contrôle absolu sur la qualité (et la longévité) des produits.

Au final la co-activité est le fondement de la confiance en un système, de sa légitimité, et la garantie du respect des points 1, 2 et 3.

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La rupture avec le paradigme de la valeur est trop difficile à comprendre pour les gens, car par réflex (c'est aussi mon cas) on s'attache toujours à savoir "et si j'achète 12 tubes de dentifrice ou 12 poulets, et que ça me coûte le même prix, c'est que ça ne va pas"). On a une mentalité de petits comptables avares de nos sous.
Pourquoi ne pas dire simplement : "Et si j'avais tout le dentifrice et tout le poulet dont j'ai besoin" ?
Pour que cela soit le cas, il faut deux choses (deux facettes d'une même pièce) :
- limiter les abus
- permettre l'abondance.
Pour le dentifrice ce n'est pas grave, mais pour le poulet ce serait dommage de penser en terme d'abondance. Inévitablement on va chercher à avoir un flux-tendu entre la production et la consommation.

La façon dont ce flux-tendu est obtenu aujourd'hui n'est pas loin d'être efficace, on fait des statistiques avec bigdata. C'est la méthode la plus économique connue actuellement, et elle n'a absolument pas besoin de connaître les prix et les moyens, elle observe seulement la consommation. Les prévisions se font d'après les données connues, et la marge d'erreur est meilleure que si on se fie au pifomètre.
Une meilleure méthode serait de passer commande de sa nourriture assez à l'avance. Et ceci, dans un système hors-cadre du principe de la valeur, où l'accès aux biens est un droit, est plus facilement possible à mettre en place, puisqu'il n'y a pas d'arnaque.

A début je parlais de rapport à la réalité, celui offert par le principe de la valeur étant très étroit.
Dans un système de droits (épuisables, renouvelables, inaliénables, et éventuellement cumulables) la consommation reflète bien plus fidèlement les besoins des populations. C'est donc un point de départ important que de libérer autant que possible la consommation, car l'information qui en découle est notre principal capteur de la réalité. On a besoin de savoir, non pas Qui (on s'en moque) mais Quels produits, sont demandés à Quel endroit, et à Quels moments. Ces données conforment les nécessités du système, c'est à dire la partie qui consiste à subvenir aux besoins vitaux.

C'est pour cela qu'on a créé deux circuits, le circuit vital et le circuit étendu, de façon à produire les effets suivants :
- les droits étendus ne pèsent pas sur les biens de première nécessité, ne les ampute pas
- la production des biens étendus n'est pas obligatoire, et permet l'accès aux biens de cette nature. C'est "le salaire".
- certains biens étendus peuvent devenir élémentaires, graduellement, au fur et à mesure que l'ensemble de la communauté s'enrichit, tels que l'électricité, l'information, les loisirs...

C'est dans cette même optique (de séparation des flux) qu'on a décidé que le salaire d'un travail n'allait pas se financer sur le dos des moyens existants (en fait c'est aberrant, et esclavagiste, de payer les travailleurs avec ce qu'ils fabriquent). Les industries reçoivent des droits exprimés en biens, en ressources, et en temps. Ce ce temps ils peuvent faire ce qu'ils veulent, et notamment le consommer en employant des travailleurs. Cette sorte de "monnaie-temps" est accordée par le comité qui avalise la création et l'existence d'une industrie.

A partir de là, on veut laisser la liberté aux citoyens de travailler ou non pour ces industries. De ce fait elles offrent un cadre de vie nettement plus intéressant que dans les usines d'aujourd'hui, pas seulement parce que le travail est volontaire, mais surtout parce qu'il est responsable. En contribuant à une production le travailleur contribue à l'ensemble de la structure.
D'autre part, en isolant les droits à embaucher des droits matériels, tout est fait pour minimiser la présence humaine et maximiser le travail des robots. En effet moins une industrie consomme de temps, plus elle peut être considérée comme efficace (rapport entre énergie consommée et utilité).

Ainsi le temps professionnel pour un citoyen est divisé entre une contribution obligatoire, et une autre optionnelle.
Pour lever immédiatement les doutes, ces obligations fonctionnent comme les droits : on n'empêche pas de les outrepasser, même si ça lève des questionnements et des justifications. Dans l'absolu, on est libre de ne jamais travailler, mais alors sans s'étonner de n'avoir rien à se partager.

Mettons, la contribution obligatoire peut s'élever à 2 heures par jour. Elle dépend du rapprochement entre la compétence et les besoins. Le salaire versé s'élève à, mettons, 20% de droits renouvelables supplémentaires chaque mois.
La contribution étendue constitue le seuil au-dessus duquel l'ensemble du système accroît sa capacité, sa richesse globale. Le seul qui définit la contribution obligatoire est celle de la subsistance et du maintien des installations dans un état viable, sans aucune croissance ni de richesse ni de population.

Ce système étant pensé à petite et grande échelle simultanément, dans les temps durs et localement, il revient à ce que chaque fermier fasse ses heures de travail. Dans les temps fastes et globalement, il revient à ce que le travail volontaire, les choix individuels, les préférences de chacun aient pour effet d'orienter le système vers les aspirations sociales évolutives qui sont désirées.

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La valeur des biens

Dans la rupture avec le paradigme de la valeur, on ne fait que corriger une acception abusive de ce mot par une acception plus en rapport avec la réalité. On conçoit que cette notion joue un rôle important dans le cadre d'une organisation rationnelle des richesses. On parle de raison quand on peut sous-peser, avec des instruments de mesure, les différents choix qui s'offrent à nous (et quand on est libres d'innover dans ces choix).

Définitivement, là encore on reste dans le domaine de l'inéluctable, la valeur d'un bien peut se mesurer d'un nombre incommensurable de manières, et encore plus difficilement se comparer à un autre. En fait c'est absurde d'estimer "atomiquement" la valeur d'un objet, en se référant globalement au reste du monde. La valeur d'un objet ne peut émerge que de sa comparaison avec un seul autre objet, le plus équivalent possible. C'est comme un angle, ça n'existe pas sans deux lignes droites qui se croisent (enfin pas encore, mais ça va venir il paraît).

Une approche scientifique oblige à ne sous-peser que les caractères communs aux deux objets, et à laisser les caractères non superposables dans l'indécision. Par exemple si on sous-pèse une pomme et une poire, on sous-pèse ce qu'ils ont en commun : le fait que ce soit un fruit, leur poids, leur valeur nutritionnelle, mais la couleur et la forme n'entrent pas en ligne de compte, car ces caractères ne sont pas superposables.
Ensuite, si la distinction est encore impossible, on sous-pèse les moyens de production, le lieu de production (relativement au lieu de consommation), le traitement des déchets. Peut-être que les pommes poussent mieux que les poires à certains endroits, et dans ce cas c'est le seul critère qui lui feront prendre une plus grande valeur.

On est sortis du paradigme ancien de la valeur parce que ce n'est pas la rareté qui la constitue, mais au contraire son apport, mit en relation avec son coût. On est assurément dans une démarche fonctionnelle.
En terme plus général, la valeur d'un bien se définit par sa qualité. Et cette valeur, est celle qui justifie son positionnement dans la hiérarchie des biens, à savoir s'ils peuvent être distribués gratuitement pour tous, ou s'ils appartiennent à des droits étendus, réservés (principalement) à ceux qui ont travaillés volontairement.
Selon la valeur d'un produit, s'il est trop onéreux, on peut invalider sa production.
Notamment, la valeur des aliments, est nutritionnelle, et le but des industries, et d'optimiser cette valeur.

Avec ceci, on a dessiné l'algorithme qui affecte une notation à chaque produit, unitairement, en fonction de l'endroit et l'époque à laquelle il est transmit au consommateur final. C'est cette transaction qui détermine sa valeur.

Cette transaction, termine l'épopée de ce produit. La raison de son existence est officialisée au moment de la transaction. Sans elle, tout le processus est invalidé, considéré comme une pure perte.
Au départ, les droits ouvrent des transactions potentielles qui doivent être abreuvées.
Les droits courants sont renouvelés tous les mois et ils n'ont pas à être consommés en entier. Mieux, moins on en consomme, plus ils augmentent globalement les mois suivants.

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Les blocs logiciels en chaîne

Et voilà comment on en arrive à passer du rêve à la réalité.
Quand j'ai commencé à travailler sur ce système il y a dix ans j'avais prévu deux développements d'une évidence tellement flagrante que personne n'y croyait :
- l'obligation d'avoir un suivi informatique de toute la chaîne de fabrication, incluant toutes les incidences et conséquences
- l'obligation (en cascade) de réviser complètement le système législatif, pour qu'il soit entièrement 1. compréhensible par un logiciel (exprimé de façon mathématique) 2. mesuré avec une infinité de paramètres, pour que la logique soit garante de la justice, et 3. totalement adaptatif à toute la somme de conditions, exceptions, au cas par cas, en temps réel.

Depuis cette époque, on a vu naître :
- les logiciels d'adaptation des prix selon les époques et les clients (on peut dire selon l'offre et la demande)
- une informatique assez puissante pour gérer des téra-octets de données chaque millisecondes (dans la finance)
- des intelligences artificielles à des postes à haute responsabilité
- la propagation du désir d'un revenu de vie
- la croissance phénoménale (et pourtant balbutiante) de la robotique
- l'apparition de monnaies complémentaires avec des ciblages fonctionnels salutaires (auto-destruction, monnaie locale, etc...)
- le succès foudroyant des bitcoins comme monnaie internationale,
- et surtout le plus génial, les chaînes de blocs logiciels qui assument des transactions successives, pas seulement d'argent, mais aussi d'idées, pour former des structures, ou de systèmes décisionnels (démocratiques).

Même pour les lois, on s'aperçoit graduellement à quel point leur rédaction est arbitraire, du seul fait que cette rédaction soit le fait d'une coutume datant d'avant l'époque de l'informatique, et du traitement de données complexes à grande échelle.

Le chapitre des lois adaptatives est une extension naturelle du besoin d'évaluer les besoins et les moyens, et de les faire correspondre. L'informatique que ça suppose, ouvre la voie aux lois algorithmiques, et au fait que les politiciens ne soient plus rien d'autre que des opérateurs qui veillent à la logique et à la rationalité des résultats de la Machine. Leur rôle consistera à paramétrer correctement les critères auxquels font référence des milliers/ons/ards de transactions quotidiennes.

La justice en tant que telle, ne pourra plus jamais à se vêtir de vertu pour imposer sa décision, elle ne sera plus le nom donné à un privilège visant à écraser le faible.
De la même manière qu'on désire obtenir une équité dans le système d'affectation des Biens, n'est-il pas licite de vouloir, une fois pourvu de ces outils puissants, que toutes les peines de prisons soient comparables les unes aux autres ? En ensuite, que toutes les lois tiennent compte les unes des autres ? En enfin, que toutes les violations soient correctement condamnées, ou que les crimes mineurs ne soient pas ceux qui en impulsent d'autres plus grands ?

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La seule et unique remarque ou réflexion qui a été obtenue pour ce travail au cours des dix dernières années était toujours systématiquement la même "algorithme = dictature". Point, fin du débat. Casse-toi.
Et en même temps de plus en plus de monde a admit qu'il serait impensable d'envisager un système qui soit équitable, sans forcément se retrouver à faire des opérations mathématiques. Que voulez-vous, c'est l'évolution. Ignorer le rôle central d'une informatique puissante, intelligente, dans l'équilibre et la structuration d'une civilisation, c'est comme vouloir à tout prix se passer des mathématiques pour construire un building.

Et en même temps, les leçons qu'on tire d'une telle structuration finissent par changer tout le contexte dans lequel on pense au monde, toute sa façon de l'envisager, la nature des relations inter-humaines, la confiance et ses fondements dans le système nerveux, tout est remit en cause. C'est pourquoi il est souvent absurde de juger un tel projet sans tenir compte du cadre d'analyse qui le rend plausible. C'est ce qui arrive souvent, quand on essaie d'évaluer quelque chose sans voir que le cadre d'analyse lui-même aura changé.

Par exemple ce qu'on nomme aujourd'hui la surveillance de masse, bigbrother, l'ombre de la dictature, sera demain à-même de veiller au bien-être des personnes les plus isolées du monde, de veiller aux injustices et d'y apporter les correctifs en temps réel. Et ce n'est qu'un exemple, tant la société de l'arnaque a rendu les gens méfiants.

Dans ce nouveau cadre, cette remarque suffocante d'idiotie "algorithme = dictature" semble ne prêter aucune valeur au rôle de l'humain et à l'importance du plus infime de ses choix, à grande échelle.
Dans une société où le travail est collaboratif, et non concurrentiel, où il est volontaire et responsable, où la liberté est le bien le plus précieux, (ce qui entraîne le fait que) les relations interhumaines sont basées sur le respect mutuel, la confiance, voire l'admiration sincère, il est évident que ces gens-là ne seraient pas assez stupides pour confier leur destin évolutif aux résultats d'une version 1.0 d'un logiciel, privatif, copyrighté, et faisant loi sous peine de mort.
C'est vraiment très amusant comme les solutions aux problèmes font resurgir, appelle à elles, d'autres problèmes plus profondément enfouis, dans la psychologique. Il convient d'y répondre clairement et fermement, que cette crainte de la dictature, le fait de confier son destin à des lois absurdes, n'est-ce pas ce qu'on fait déjà, et ce qui nous conduit à évoluer vers une forme plus évoluée de l'organisation sociale ?

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Schéma des blocs en chaîne du traçage de la chaîne de production


 dav

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