Selon les informations préliminaires, la majorité du Parlement européen a approuvé la résolution visant à contrecarrer les médias russes.
Aujourd'hui 23 novembre, le Parlement européen a adopté une résolution prévoyant des mesures destinées à limiter l'activité des médias russes en Europe. Il est connu également que certains passages du documents ont été, quand même, refusés.
691 députés ont pris part au vote. 304 personnes ont voté pour, 179 contre et 208 députés se sont abstenus.
L'agence Sputnik a réagi en exhortant l'Onu, l'OSCE et la communauté médiatique internationale à prendre des mesures contre la mise en œuvre de cette résolution.
La résolution du Parlement européen visant à contrer les médias russes est une violation manifeste de la liberté des médias et des droits de l'homme, a déclaré mercredi le service de presse de Sputnik.
Le document est entre autres destiné à limiter l'activité de l'agence de presse Sputnik et du radiodiffuseur RT en Europe. Tatjana Ždanoka, députée au Parlement européen, a fortement critiqué la décision en qualifiant ce document de manifestation de « la politique de deux poids deux mesures ».
« Nous ne pouvons pas accepter la politique de deux poids deux mesures de l'UE dans les relations avec la Russie. Ce rapport parle de soi-disant propagande russe, mais où est la condamnation de la russophobie et de la propagande anti-russe? », a déploré Mme Ždanoka.
Dans une résolution intitulée « Les communications stratégiques de l'UE en tant qu'instrument pour contrecarrer la propagande des parties tiers », la Russie est accusée d'utiliser les relations bilatérales pour semer la discorde dans la communauté européenne.
En particulier, le document affirme que Moscou fournirait un soutien financier aux partis politiques et aux organisations d'opposition dans les États membres de l'UE.
La résolution nomme également les principaux médias qui menacent, selon le Parlement européen, l'UE et ses partenaires de l'Europe de l'Est. Il s'agit de l'agence de presse Sputnik, de la chaîne de télévision RT, de la fondation « Le monde russe » et de l'agence fédérale russe « Rossotroudnitchestvo ».
En outre, ce document du Parlement européen contient un certain nombre d'accusations flagrantes sans fondement, notamment la comparaison de l'activité des médias tels que Sputnik avec des actions du groupe terroriste État islamique.