© Sputnik. Alexander Kryazhev
En adoptant une résolution discriminatoire sur la lutte contre les médias russes, le Parlement européen contribue à l'hystérie antirusse mondiale et viole aussi sa propre réglementation dans le domaine des droits de l'homme et de la liberté de la presse.
À cet égard, les avocats de Sputnik et de RT étudient la possibilité de porter plainte devant la Cour de justice de l'Union européenne, a déclaré la rédactrice en chef de Sputnik Margarita Simonyan.
« Les avocats de Sputnik et de RT étudient toutes les possibilités, y compris celle-ci. Pour nous, la violation du principe de la liberté d'expression est évidente », a expliqué Mme Simonyan.
Commentant le fait que le nombre de députés qui se sont abstenus et qui ont voté contre prévaut sur les partisans de la résolution, Margarita Simonyan a noté qu'« un tel résultat nous permet d'espérer que, dans l'establishment européen, tous ne sont pas aveuglés par cette peur irrationnelle et sont prêts à sacrifier des principes pour étancher cette peur ».
Pour le président russe Vladimir Poutine, cette résolution adoptée est un signe de la dégradation politique de la démocratie. Le dirigeant russe a affirmé espérer que le bon sens l'emporte malgré tout et a félicité les journalistes de la chaîne RT et de l'agence de presse Sputnik pour leur travail.
Aujourd'hui 23 novembre, le Parlement européen a adopté une résolution prévoyant des mesures destinées à limiter l'activité des médias russes en Europe. 691 députés ont pris part au vote. 304 personnes ont voté pour, 179 contre et 208 députés se sont abstenus.
Le document affirme que la Russie promeut une propagande hostile contre l'Union européenne et nomme les principaux médias qui menacent, selon le Parlement européen, l'UE et ses partenaires de l'Europe de l'Est. Il s'agit de l'agence de presse Sputnik, de la chaîne de télévision RT, de la fondation « Le monde russe » et de l'agence fédérale russe « Rossotroudnitchestvo ».
De plus, la résolution accuse Moscou pour son prétendu soutien financier aux partis politiques et aux organisations d'opposition dans les États membres de l'UE.
Suite à l'adoption du document, la rédactrice en chef de Sputnik Margarita Simonyan a fait appel à des organisations internationales telles que l'Onu, l'Unesco, l'OSCE et Reporters sans frontières afin de leur demander de mettre un terme aux restrictions à la liberté des médias dans l'UE et visant à suspendre les activités de Sputnik et de RT en Europe.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».