Ce 29 novembre, la joie, certes mêlée de tristesse, de sang et de larmes, avait envahi le cœur des Syriens. Toutes les sources fiables leur apprenaient que 14 quartiers de l'est d'Alep étaient libérés des terroristes, que des milliers de leurs habitants séquestrés depuis l'été 2012 avaient pu -malgré les tirs des snipers qui tiraient sur ceux qui les fuyaient- rejoindre les positions de l'Armée syrienne, que la centrale hydraulique de Souleiman al-Halabi située dans ces quartiers avait été récupérée et en cours de réparation, que le croissant rouge et les hôpitaux privés et publics s'étaient préparés à les accueillir, que la Russie allait dépêcher des hôpitaux mobiles pour parer aux manques de lits et de moyens, que les parents et amis encore en vie les attendaient à tous les couloirs de sortie...
Les Français qui auraient tendance à mettre en doute la parole des Syriens, pourraient peut-être se donner la peine d'écouter l'un des leurs raconter « cette vraie bonne nouvelle » [1].
ICI, cette vidéo de Pierre le Corf
merciCeci, car les médias français excellents désormais en matière de désinformation sur la Syrie, donnant une vision caricaturale d'un régime qui massacre des « rebelles » quand ce n'est pas la « population », sans que l'on puisse comprendre qui est qui et qui fait quoi.
Un exemple frappant est ce que donne à entendre BFM TV qui invite, ce 29 novembre, l'aiguiseur du fer de lance de l'agression contre la Syrie, M. Laurent Fabius, lors d'une émission présentée comme suit :
« Dénoncer les fautes politiques, décrypter les déclarations et réduire le fossé creusé entre la classe politique et les français, telles sont les ambitions de l'émission signée Ruth Elkrief » [2].
Invitation à l'occasion de la parution de son dernier ouvrage, mise à profit pour stimuler l'imagination des Français sur la prétendue horreur de cette « vraie bonne nouvelle » :
« R. Elkrief : Évoquant le dossier syrien, vous rappelez la fameuse conférence de Genève de Juin 2012 qui a été suivie par des déclarations... les vôtres ; en juillet 2012 : « Assad va tomber, c'est une question de temps » ; décembre 2012 : « La fin se rapproche pour Bachar al-Assad ». Depuis 24h, la ville symbole d'Alep est sur le point d'être prise aux rebelles. Bachar al-Assad est entrain de l'emporter !L. Fabius : C'est un drame épouvantable, épouvantable parce qu'en ce moment même, au moment où nous parlons, il y a des milliers de jeunes et de moins jeunes, de familles, qui sont massacrés. Imaginez ce que c'est d'être à Alep dans le froid, sans nourriture, sans eau... et c'est un échec pour ce qu'on appelle la Communauté internationale, un échec terrible. Alors, je rappelle dans mon livre, puisqu'il porte sur les quatre ans que j'ai passés à la tête de la diplomatie, comment il aurait été possible, finalement, de trouver une autre solution et pourquoi ça n'a pas eu lieu.
R. Elkrief : Et vous dîtes que à Genève, il y a un certain nombre de personnes, vous n'êtes pas les seuls, la France, à dire et à penser que Bachar al-Assad va tomber.
L. Fabius : Tout le monde... Tout le monde... À Genève, c'était la première réunion internationale à laquelle je participais. C'était en juin 2012 et je tenais la plume du communiqué final. Et, je me rappelle très bien que dans les couloirs, quand nous bavardions entre nous, Hilary Clinton, Sergueï Lavrov... la seule question c'était : « où va-t-on envoyer Bachar ? ». Bon... nous aurions pu nous mettre d'accord puisqu'il y a eu un communiqué qui a été accepté par tout le monde, mais les Russes, disons les choses telles qu'elles sont, finalement, n'ont pas voulu. Et c'est la première occasion, si je puis dire, ratée. Et la deuxième occasion ratée, qui elle est en août 2013... à l'époque en 2012, il n'y avait pas de terroristes, hein !
R. Elkrief : Il n'y avait pas encore Daech en août 2013...
L. Fabius : Bien sûr ! Et en août 2013, vous vous rappelez peut-être que le président Obama a dit que : « Si il y a l'utilisation d'armement chimique contre la Syrie, à ce moment là j'interviendrai ». Nous avions prévu d'intervenir avec les Anglais, nous-mêmes et les Américains, et puis, au dernier moment, le président Obama a fait volte-face. Et du coup...
R. Elkrief : Et vous rapportez comment il a téléphoné à François Hollande, comment...
L. Fabius : Et du coup, les Russes ont retourné la situation. Le terrorisme s'est développé, Al-Qaïda d'une part, Daech d'autre part, et on en arrive à 300 000 morts et même plus de 300 000 morts, la moitié de la population de Syrie déplacée. Voyez ce que ça veut dire. Et puis, tous les jours des gens qui sont tués et qui sont massacrés... » [3].
Extrait qui en dit long sur le matraquage incessant de l'inconscient collectif des auditeurs par celui-là même qui se dédouane par un « tout le monde pensait que », suggérant que si le terrorisme s'est développé, ce n'est pas du fait du soutien de son gouvernement [4] et de ses alliés, mais de la faute des Russes et, en passant, de la faute d'Obama qui s'est dégonflé ce fameux 31 août 2013, alors que les moteurs de l'aviation de guerre française vrombissaient d'impatience en attendant son feu vert pour se lancer à l'attaque de Damas en pleine nuit.
Pourquoi et comment ? Ce n'est pas le sujet. Il suffit de répéter que la « ligne rouge » imaginée par Obama est une réalité : des armes chimiques ont bien été utilisées « contre la Syrie » alors que Daech, fille d'Al-Qaïda, sœur jumelle d'Al-Nosra et mère adoptive de l'ASL sous le parrainage d'Erdogan et les bons auspices des alliés régionaux de la France [à l'époque, c'était essentiellement, le Qatar qui avait fait mains basse sur la Ligue arabe, la Turquie, la Jordanie et la Turquie ; l'Arabie saoudite a pris la main plus tard], ne faisait pas encore partie du paysage, comme le précise Mme Elkrief. Il ne faut quand même pas tout mélanger : les terroristes, c'est Daech, tous les autres sont des « rebelles armés démocrates », même s'ils ont décapité, violé, rôti, torturé leurs victimes syriennes avant ou après sa naissance !
Mais ici, M. Fabius ne réitère pas ses accusations contre « Bachar qui ne mériterait pas de vivre ». Ce serait trop gros. Désormais, nombreux sont ceux qui ont entendu dire que ce sont les terroristes qui ont utilisé les armes chimiques contre des soldats et des civils syriens et qui continuent. Et puis, des bruits ont couru à propos d'une note falsifiée du gouvernement français de l'époque [5]. Peut-être vaut-il mieux ne pas insister.
Quant au fameux communiqué de Genève accepté par « tout le monde en 2012 », le seul hic est que la Syrie n'était même pas présente. « Tout le monde » pour M. Fabius, ce sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et les représentants de l'Union européenne, de la Turquie, du Qatar et de la Ligue arabe. C'est dire, vu tout ce que le monde ne peut plus ignorer aujourd'hui ! D'autant plus qu'Erdogan, profitant de l'escalade médiatique menée par la France, vient d'annoncer que la Turquie a envahi la Syrie pour mettre fin au mandat de Bachar al-Assad (6), précédé par le Qatar qui a déclaré qu'il maintiendra son soutien aux rebelles syriens même si les Etats-Unis cessent le leur (7). Pure coïncidence !
De toute façon, la libération d'Alep, ce drame épouvantable aux yeux de Fabius, est tout aussi épouvantable pour son successeur émérite, M. Ayrault, qui demande ce même jour une réunion immédiate du Conseil de sécurité de l'ONU pour examiner la situation de la « ville martyre », reçoit au Quai d'Orsay un certain Brita Hagi Hasan (8) bombardé président du conseil local des terroristes d'Alep « démocratiquement élu » par on ne sait qui -conseil auquel le Gouvernement syrien devrait accorder le privilège d'une « administration autonome » pour faciliter la paix, selon l'idée sortie de la seule imagination de l'envoyé spécial onusien, Staffan de Mistura (9)- puis, annonce qu'une réunion des pays européens, arabes et des USA qui « refusent la logique de guerre totale » en Syrie, se tiendrait le 10 décembre à Paris (10).
Des pays qui refusent la « logique de la guerre totale » contre qui ? Contre les terroristes évidemment, puisque l'épouvante est motivée par la libération de plus de 80 000 civils qu'ils avaient pris en otage dans les quartiers est d'Alep, sous la pression militaire de l'Armée arabe syrienne et de ses alliés.
Preuve supplémentaire, s'il en fallait, que ladite Coalition internationale menée par les USA n'a pas pour objectif d'éradiquer le terrorisme, mais de le contenir, afin de l'exploiter à la table des négociations, sans cesse desservie, dans le but d'obtenir par une prétendue solution politique ce qu'elle n'a pu obtenir sur le terrain militaire au bout de plus de cinq années d'une agression internationale, sans précédent, sur un petit pays comme la Syrie et particulièrement à Alep, devenue l'arène de combats, par procuration, des grandes, moyennes et petites puissances de ce monde.
Et Bachar al-Assad n'est pas tombé, soutenu par le peuple syrien et par l'Armée syrienne, parce que c'est à lui que les coalisés ont fait des propositions mirobolantes qu'il a refusées, car il les a jugées inacceptables pour son pays et pour la région. Le peuple syrien l'a compris et ses alliés aussi. D'où l'hystérie et l'acharnement médiatique, comme s'il n'y avait plus que la Syrie pour régler les problèmes économiques, remplir les caisses vides, nourrir l'avidité ou le besoin d'hégémonie des coalisés.
Le Conseil de sécurité s'est donc réuni ce 30 novembre, à la demande de la France et de la Grande Bretagne, les coalisés épouvantés accusant en chœur la Russie et le Gouvernement syrien d'être les responsables criminels de cette « vraie bonne nouvelle » venue d'Alep. Une séance retransmise en direct par RT France. Tout transcrire serait exhaustif, mais il n'est peut-être pas inutile de résumer les prises de position des autres membres du Conseil de sécurité après avoir entendu les exposés de MM O'Brien, De Mistura et le représentant de l'UNICEF :
1. Le délégué de la Grande Bretagne déclare que ce qui se passe à l'est d'Alep est le « conflit le plus horrible » de notre vie. Depuis 70 ans, plus de 2000 résolutions ont assuré la paix dans le monde, mais c'est l'échec total face au conflit syrien. Pourquoi ? Parce que la Russie pose son veto ! Aucune allusion aux vetos de la Chine. La Russie et la Syrie refusent son plan d'aide et mènent une guerre de type médiéval...
2. Le délégué de la France constate que le Conseil n'est toujours pas en mesure de trouver un accord pour sauver la population d'Alep-Est, toutes les initiatives, dont celle des plumes « humanitaires », s'étant heurtées à la même fin de non-recevoir de la Russie ! La politique de guerre totale menée actuellement est donc une erreur stratégique, « car le drame d'Alep n'est pas le chemin douloureux par lequel il faudrait passer pour obtenir la stabilisation de la Syrie, autour d'une Syrie dite utile reconstituée ».
Après vérification, nous avons bien entendu : une Syrie dite « utile » reconstituée !? C'est quoi une Syrie « utile » ? C'est quelle partie de la Syrie ? Qui dit cela ? Une Syrie « reconstituée » comment ? Une Syrie amputée au nord, au sud, à l'est, ou dans ces trois directions à la fois ? Quelle serait une France « utile » pour M. Delattre ? Quel département serait-il prêt à abandonner pour stabiliser la France si, par malheur, elle était déstabilisée comme il le craint : « Alep est au cœur d'un enjeu qui touche si profondément à nos valeurs mais aussi à nos intérêts, y compris à nos intérêts de sécurité ».
Et que comprendre lorsqu'il annonce que la réunion ministérielle du 10 décembre, organisée par M Ayrault, avec ceux qui refusent la stratégie actuelle de guerre totale, pourrait « relancer d'urgence une solution négociée » ? Une solution négociée avec qui et sur quoi ? À partir du moment où certains des pays invités sont des soutiens connus et reconnus du terrorisme international qu'il ne s'agit pas de combattre pour le moment, puisque son éradication de l'est d'Alep les rend fous, la logique veut qu'il s'agit de s'entendre, entre coalisés, sur les moyens d'atteindre quand même les objectifs des uns et des autres en matières d'intérêts ou de zones d'influence respectives, avec ou sans l'accord du Conseil de sécurité.
Dès lors, Alep est non seulement, « l'épicentre du pire drame humanitaire depuis le début du XXIème siècle » comme il le dit, mais aussi, l'épicentre de la guerre internationale qui commence à dire son nom et à dévoiler ses vrais objectifs.
3. La déléguée des États-Unis a répondu à la question posée par le Secrétaire général adjoint ; à savoir, pourquoi le Conseil de sécurité n'a pas pu résoudre la crise syrienne : « La Russie ne le veut pas, c'est très clair ! ». Elle a anticipé les réponses de la Russie et de la Syrie prêtes à lui servir, selon elle, leur propagande en assurant que 20 000 personnes étaient heureuses de leur libération, alors qu'il s'agissait plutôt d'un « voyage mortel » et que leurs forces mentent et tuent, surtout les enfants, en comptant sur l'absence d'arbitres sur le terrain, alors que les représentants de l'ONU, MM. O'brien et de Mistura plus le représentant de l'UNICEF, qui venaient de s'exprimer, « sont nos arbitres... ». À pleurer !
Et si une partie « majestueuse » de l'est d'Alep risque de disparaître, c'est parce que le régime syrien et la Russie ont opté pour une stratégie militaire : « Quittez ou vous mourrez ! ». De toute façon, la Russie peut, encore une fois, poser son veto et poursuivre sa solution militaire, il y aura toujours moyen d'agir par le truchement de l'Assemblée générale.
Les arbitres de Mme Power n'ont pas dû l'informer de l'appel du Grand Mufti Hassoun, transmis par « haut parleur » aux terroristes barricadés à Bani Zeid à l'est d'Alep. Il leur a dit en substance : « Déposez vos armes et rendez vous. Dieu m'est témoin que nous ne voulons pas vous tuer. Si vous n'avez plus où aller, si vous n'avez plus de patrie, la Syrie vous ouvre les bras... ». Ils ont préféré continuer à massacrer les habitants de l'ouest de la ville et c'est peut-être mieux pour la Syrie et les Syriens que certains aient refusé ce pardon. Vu les atrocités qu'ils continuent de commettre, tout porte à croire qu'ils sont irrécupérables, sauf pour leurs sponsors épouvantés à l'idée qu'ils puissent disparaître.
4. Le délégué de la Russie a répondu à cette même question posée par le Secrétaire général adjoint, M. O'Brien, que « l'inertie de l'ONU est compensée par la compétition sur le plan humanitaire », alors que Samantha Power avait quitté la salle. Il a rappelé à ceux qu'il a qualifiés de « troïka » que, depuis 13 ans, l'échec de leur aventure géopolitique en Irak, en Libye et en Syrie, avait été masqué par des discussions sur la situation humanitaire, que les USA [Brennan : le Directeur de la CIA ?] n'avaient pas tenu leurs promesses de séparation entre belligérants modérés et terroristes, que la Russie avait été menée par le bout du nez afin qu'ils puissent utiliser les terroristes pour un changement de régime en Syrie, et que la désinformation, était leur méthode habituelle.
Il a poursuivi en constatant que tous se fichent de la situation à Mossoul et au Yémen, pour ne s'intéresser qu'à Alep ; cette réunion étant une tentative désespérée de la France et de la Grande Bretagne pour sauver les terroristes qui y sont retranchés. Il a aussi rappelé la mise en scène des « Casques blancs » proposés pour le prix Nobel de la paix, et a assuré que la Russie fournissait et fournirait toute l'aide humanitaire promise à la Syrie.
5. Le délégué de l'Ukraine a considéré que le gouvernement syrien était encouragé par la dynamique militaire et prêt à tous les crimes, comparant la situation d'Alep à celle vécue par Grozny, alors que M. Delattre avait opté pour Guernica.
6. Le délégué du Japon a félicité tous les humanitaires onusiens, tout en constatant que l'exposé de Staffan de Mistura démontre que la logique militaire l'emporte, alors que le terrorisme ne peut être résolu que par des moyens politiques, d'où la nécessité de l'union de tous.
7. 8. Les délégués du Sénégal, et de la Malaisie ont très vivement remercié MM. O'brien et de Mistura plus le représentant de l'UNICEF, pour leurs exposés très clairs et très instructifs sur la situation en Syrie et notamment à Alep, plaidant pour un cessez-le-feu ; le délégué du Sénégal, président de la séance, ayant insisté sur l'idée d'une « solution négociée ».
9. 10. 11. Les délégués de L'Espagne, de l'Égypte et de la Nouvelle-Zélande ont plaidé pour leur propre projet de résolution qui vise à l'instauration d'une trêve de 10 jours à Alep et au rétablissement de la cessation des hostilités dans tout le pays, projet fondé sur les résolutions 2254 et 2258 ; le délégué de l'Égypte ayant tenu à préciser que son pays n'avait appuyé ni l'une, ni l'autre partie, malgré certains intérêts, et qu'il n'a pas l'intention de contribuer à la destruction d'un pays frère.
12. Le délégué de la Chine a rappelé que la situation à Alep était une sorte d'illustration de l'ensemble de la situation en Syrie, plaidant pour un cessez-le-feu, un règlement politique, une assistance humanitaire, et une lutte contre tous les groupes terroristes désignés par le Conseil de sécurité.
13. Le délégué de l'Angola a regretté l'acrimonie du débat, considérant que toutes les parties avaient opté pour la solution militaire et continuaient à recevoir de l'armement de toutes les autres parties, même des membres du Conseil de sécurité. Il a rejeté l'appui financier et logistique fourni aux groupes armés non étatiques qui prennent les civils en otage.
14. Le délégué du Venezuela a trouvé paradoxal que l'on néglige la nature déstabilisatrice du terrorisme, le droit du gouvernement syrien à se défendre contre des terroristes et les trêves humanitaires rejetées pas les terroristes. Quant à l'aide humanitaire, un consensus minimum devrait être trouvé sans recourir à une politique interventionniste, le croissant rouge syrien et le gouvernement syrien y contribuant.
15. Le délégué de l'Uruguay a fait remarquer que Staffan de Mistura avait omis de dire qu'il s'agit d'une guerre barbare qui ne respecte aucune règle et qu'oubliant Madaya, Al-Foua et Kefraya, le Conseil de sécurité s'était concentré sur le carnage d'Alep. Pour lui, la situation passe par une solution toute simple : un cessez-le-feu immédiat et sans conditions.
Puis est venu le tour du délégué de la Syrie, le Dr Bachar al-Jaafari : À suivre dans une 2 ème partie.
Mouna Alno-Nakhal
1/12/2016
Source : Russia Today
Le Conseil de sécurité de l'ONU se met autour de la table pour discuter de la situation à Alep 30 nov. 2016, 17:34
Notes :
(1) Pierre Le Corf sur la libération d'une partie d'Alep-Est : Une vraie bonne nouvelle !
(2) BFM TV 19h Ruth Elkrief
(3) Laurent Fabius: "Il ne faut pas être naïf dans les relations internationales et discuter avec tout le monde"
(4) François Hollande confirme avoir livré des armes aux rebelles en Syrie
lemonde.fr
(5) Crise syrienne : la note falsifiée du gouvernement français par Frédéric Saillot
(6) Erdogan : Les forces turques sont en Syrie pour mettre fin au règne de Bachar el-Assad
(7) Le Qatar maintiendra son soutien aux rebelles syriens même si les Etats-Unis cessent le leur
(8) Situation à Alep - Déclaration de Jean-Marc Ayrault (29 novembre 2016)
(9) Alep : Réponse de la Syrie à de Mistura qui propose une administration
autonome confiée à un comité local de terroristes !
(10) Syrie: Ayrault va réunir la communauté internationale le 10 décembre
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La source originale de cet article est Mondialisation.ca
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