Ce que Le Monde, Libération, la télévision suisse romande (RTS), radio France Culture, n'ont pas dit au public jusqu'ici, censuré...
A aucun moment leurs journalistes n'ont permis au public de comprendre que « l'armée de Bachar » - c'est par son prénom qu'ils parlent du président Assad - est entrée dans les quartiers d'Alep-Est, occupés par les terroristes, libérant la population qu'ils avaient prise en otage depuis 2012. Les journalistes de cette presse qui faut-il le rappeler, a menti depuis mars 2011 au sujet des tenants et aboutissants de cette guerre atroce, n'ont à aucun moment parlé de » la libération Alep », de la « joie des habitants » qui ont pu fuir la terreur des prétendus « opposants », leur échapper, fuir du côté gouvernemental...[Silvia Cattori]
Sputniknews | 29.11.2016
Enfin, une partie d'Alep-Est a été complètement libérée des djihadistes! Selon Pierre Le Corf, fondateur de l'ONG WeAreSuperheroes, contacté par Sputnik, les médias mainstream se retrouveront bientôt «en panne d'arguments» face à cette nouvelle. Découvrez le témoignage de M. Le Corf dans la vidéo ci-dessous.
Après de longs mois sous le contrôle des djihadistes, une zone peuplée de plus de 90 000 habitants s'est vue complètement libérée à Alep-Est. Pierre Le Corf, fondateur de l'ONG humanitaire WeAreSuperheroes créée pour aider les civils en proie à la guerre, est le seul Français vivant à Alep-Ouest depuis des mois, le seul à observer la guerre dans toute son horreur. D'après lui, la libération de ces quartiers atteste du fait que la guerre est en train de s'accélérer, mais la paix également : « Une très grande partie d'Alep-Est a été libérée, ce qui signifie que la guerre est en train de s'accélérer et la paix également, beaucoup de gens ont pu s'enfuir, et ont où se réfugier ici et n'ont pas à être déplacés. Ces gens ont bravé les combats, les balles, les zones minées, pour venir jusque-là », raconte-t-il.
Ce qui compte pour lui particulièrement, ce sont les humains et les gens qui sont vraiment heureux de pouvoir s'échapper de la partie est.
« Ils ont commencé à témoigner déjà de ce qui se passait là-bas. Ils ont commencé à témoigner de la situation à l'est : le rationnement, les tortures, l'emprisonnement. Je suis vraiment heureux de voir que la situation aujourd'hui se démêle du fait que l'armée aujourd'hui permette vraiment cette avancée des choses d'un point de vue humanitaire. Évidemment, il y a des pertes humaines, c'est une réalité, c'est une guerre. Mais beaucoup de gens ont été sauvés ces derniers jours », ajoute-t-il.
M. Le Corf a rencontré entre 50 et 60 familles qui ont vécu à l'est ces derniers mois. Ces gens sont parvenus à s'en échapper et ont pu lui raconter leurs histoires, partager à quel point la vie à l'est était difficile sous le contrôle des terroristes. Et les personnes qu'il a rencontrées dernièrement ont partagé avec lui leur immense bonheur.
« Les gens que j'ai découverts ces derniers jours - j'ai pas pu voir autant de familles que j'aurais voulu voir, jusqu'à maintenant - mais j'ai vu des gens extrêmement heureux, apaisés, des familles entières qui étaient émues aux larmes ».
Aujourd'hui, il n'y a pas de partie combattante à venir apporter une quelconque démocratie et les gens fuient l'est, les gens de l'ouest subissent la mort par les combattants de l'est, poursuit M. Le Corf. Alors, il y a un moment où les médias, les gouvernements et toutes les personnes qui ont été partisans de ce conflit ne vont plus pouvoir soutenir ce conflit trop longtemps.
« Parce que ce sont des milliers et des milliers de réfugiés qui sont arrivés de ce côté-là et, croyez-moi, ils ont beaucoup à raconter », explique-t-il. « Petit à petit énormément de gens se rendent compte que finalement tout ce qu'ils ont lu pendant des années n'était pas tant la réalité, mais une communication bien construite. »
Entre-temps, les médias se trouveront prochainement à court d'arguments puisque les habitants se dresseront contre eux.
« Beaucoup de médias vont continuer à s'accrocher à leur business model, c'est-à-dire que le business model aujourd'hui c'est les avions qui viennent bombarder les civils sans aucune raison. Mais il y aura un moment où ils vont se retrouver en panne d'arguments parce que les gens qui vivent ici - la situation va se retourner contre eux », résume l'interlocuteur de Sputnik.
Source: fr.sputniknews.com