L'ambassadeur de Russie à Ankara, Andreї Karlov, a été assassiné, le 19 décembre, alors qu'il inaugurait une exposition consacrée à la manière dont les Russes voient la Turquie.
L'homme qui a tiré sur l'ambassadeur (photo) a eu le temps de s'écrier « Allah Akbar ! » et « Vengeance pour Alep ! » avant d'être lui-même abattu par les policiers et gardes du corps.
L'ambassadeur a été conduit à l'hôpital, mais n'a pas tardé à succomber à ses blessures.
Par Andrew Korybko
La meilleure question à se poser est la suivante : « Est-ce que cela importe ? » Eh bien, oui, en ce sens que l'important est de savoir qui soulève ces accusations, quelle que soit finalement leur véracité prouvée ou non. Deux des individus les plus influents de l'État turc suggèrent que le suspect et le supposé terroriste américain Fethullah Gülen avaient quelque chose à voir avec l'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie.
Par Pepe Escobar
Allons droit au but : Ankara 2016 n'est pas Sarajevo 1914. Ce n'est pas un prélude à la Seconde Guerre mondiale. Quiconque a planifié l'assassinat de Andrei Karlov, ambassadeur de Russie en Turquie - un diplomate de la vieille école cool, calme et serein - risque un puissant contrecoup.
L'assassin, Mevlut Mert Altintas, était un diplômé de l'académie de police de 22 ans.
Crédit photo : ambassade russe en Turquie
Le meurtre brutal de l'ambassadeur russe Andrey Karlov à Ankara a provoqué des ondes de choc dans le monde entier. Des condamnations ont été émises par Washington et les États européens au sujet de l'acte terroriste d'un homme armé qui a tiré sur Karlov dans le dos tandis qu'il s'exprimait dans une galerie de photos de la capitale turque.
Par Bill Van Auken
Un policier turc, qui n'était pas en service, a fait feu et a tué lundi l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, devant un public horrifié lors d'une exposition de photos à Ankara.
Le tireur de 22 ans a été identifié comme un membre de la police antiémeute d'Ankara, Mevlüt Mert Altintaş. Vêtu d'un costume noir et portant sa carte d'identité de la police, il est entré dans la galerie d'art où Karlov présentait une exposition de photographies intitulée « La Russie à travers les yeux des Turcs ».
L'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara par un agent de la police anti-émeute, âgé de 22 ans, souligne le degré de déstabilisation de la Turquie par la haine et la violence engendrées par la guerre en Syrie. Des tueries et des attentats spectaculaires se produisent tous les quelques jours où l'identité, les affiliations ou les motifs des auteurs sont souvent mis en doute parce que les attaques sont le reflet des multiples crises menaçant de mettre en lambeaux la Turquie.