Photo prise le 21 janvier 2017/REUTERS/Shannon Stapleton
Si vous voyez ces manifestations, ce sont les gens les plus haineux qu'on puisse rencontrer même s'ils scandent «l'amour pas la haine». Pour eux, c'est seulement «haine, haine, haine», considère l'économiste Lew Rockwell.
RT : Les manifestations contre Donald Trump continuent ? Pensez-vous qu'elles vont bientôt s'apaiser ?
Lew Rockwell (L.R.) : Je ne sais pas. Elles sont payées, beaucoup de ces manifestants sont payés par George Soros et des gens semblables. Et c'est ouvertement payé, je veux dire que ce n'est pas caché. Mais je dois ajouter qu'il y a aussi un niveau d'hystérie que je n'avais jamais vu. Il y a des années que j'ai participé moi-même aux manifestations contre la guerre au Vietnam. Les gens n'étaient pas hystériques, ils n'agressaient pas d'autres gens, ils n'étaient pas de ce type. Mais si vous voyez ces manifestations, ce sont les gens les plus haineux qu'on puisse rencontrer même s'ils scandent «l'amour pas la haine» pour eux, c'est seulement «haine, haine, haine». Et ils sont violents. La gauche a toujours été extrêmement violente depuis les jours de la Révolution française, la gauche est très violente, ce qui est préoccupant. Franchement, je ne sais pas exactement ce qu'ils espèrent réaliser, George Soros et le reste des gens qui organisent tout cela. Il me semble que cela dérange chaque personne normale : la fermeture de la circulation et ce genre des choses. Ces choses ne sont pas destinées à persuader quelqu'un, mais plutôt à intimider. C'est assez désagréable, les gens sont violents, potentiellement très violents.
RT : Il y a probablement beaucoup de gens anti-Trump dans ces manifestations, mais certains disent qu'ils sont avant tout contre la politique qu'il met en place.
L.R. : Cela peut-être le cas, mais je pense qu'il y a une vertu. D'après mon expérience, il y a pratiquement un chevauchement à cent pour cent. Ce n'est pas seulement anti-Trump. Il est absolument vrai qu'ils ont ces vues de gauche à bien d'autres égards. Mais le seul fait qu'ils appellent cela une interdiction musulmane, ce n'est pas une interdiction musulmane. Il y a 50 pays majoritairement musulmans dans le monde, et cette interdiction ne s'applique qu'à sept pays. Au fait je ne pense pas que c'est une coïncidence, une coïncidence tragique, que tous ces pays aient été bombardés par l'administration Clinton ou Bush ou Obama ou par tous les trois. Et cela est complètement égal à la gauche, à ces gens qui manifestent. Et bien sûr ils paniquent à cause de cela. Je ne pense pas qu'il s'agit de musulmans, je ne pense pas qu'il s'agit d'immigration. Je pense qu'il s'agit du pouvoir, du contrôle. Vous savez que ce sont les mêmes gens qui veulent faire taire tous ceux qui ne sont pas d'accord avec leur programme politiquement correct. Donc, en fait ces gens sont des révolutionnaires qui sont financés, qui sont organisés.
RT : Et à votre avis quel est le pourcentage des gens qui participent aux manifestations est financé par George Soros ? Je veux dire en les regardant beaucoup de gens diront que beaucoup d'entre eux sont des spontanéités, les gens sont mécontents de la politique dans leur pays et ils descendent dans les rues.
L. R. : Je pense que c'est vrai. Je pense que probablement seulement la minorité est financée, les organisateurs sont financés. Parfois, comme dans les émeutes anti-Trump lors de l'investiture, beaucoup de gens ont été financés de fond en comble. Dans ces manifestations, je pense que ce ne sont que les organisateurs. Beaucoup d'autres gens manifeste avec leurs enfants qui sont très mécontents de leur vie et qui peut les blâmer ? Je veux dire quand ils finissent par sortir de l'université avec une dette gigantesque sur leurs épaules et il n'y a aucune perspective de l'emploi. Ils sont inquiets pour leur avenir. Je pense que c'est une partie de cela aussi. Vous ne pouvez pas les blâmer pour cela. C'est une chose terrible, bien sûr. Nous devons également nous rappeler que pour tous ces gens de la gauche rien n'est jamais leur faute, c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre. Parfois, c'est la faute de quelqu'un d'autre, mais ce n'est pas toujours le cas. Ce sont des gens très malheureux, ils sont facilement manipulés, ils sont enclins à la violence. Je pense que ce n'est pas une bonne chose. La bonne chose qui en découle est que tous cela stimule vraiment l'opposition. Le dernier sondage des Rasmussen Reports montre que 57 pour cent des Américains ne sont pas d'accord avec ce qu'ils font et disent. Et je pense que le fait que les chiffres augmentent et que le nombre de gens qui sont d'accord avec eux diminue. Mais je pense que George Soros veut une révolution colorée ici je ne sais pas tout à fait ce que George Soros et non seulement George Soros mais les autres oligarques aussi veulent. Que veulent-ils ? Quoi qu'ils veulent ce n'est pas bon.
RT - 31 janv. 2017
Lew Rockwell est un économiste américain, fondateur et président de l'Institut Ludwig von Mises, rédacteur du site lewrockwell.com.
Source: francais.rt.com