«Les membres de l'Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger. [Ils] s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations unies.» [Charte des Nations unies, art. 2]
Cet extrait de la Charte des Nations unies est à des années lumière de l'atmosphère des va-t-en guerre, qui, pour la plupart pensent que la guerre contre les faibles est pour eux une diversion pour «étouffer» les revendications intérieures au nom de l'intérêt supérieur de la nation. Chacun y va de ses arguments, c'est d'abord au nom des droits de l'homme dont ils se croient dépositaires, qu'ils vont punir- rhétorique du maître qui réprimande et châtie dans le droit fil de la doxa des races supérieures qui punissent les serfs. C'est aussi la perfide Albion engluée dans le Brexit et qui se redécouvre une âme de Kipling avec son White man Burdenet c'est enfin, l'Empire qui n'est pas encore sorti de sa «Destinée manifeste» qui lui donne le droit de reshaper le monde à son idée aidé en cela par ses vassaux anglais et français et répondant à un ordre implicite et explicite de l'Etat profond et de son allié Israël.
En fait, Trump a le bras tordu par l'Etat profond, il doit lui donner un gage. Paradoxalement, c'est peut-être les militaires qui le poussent à ne pas frapper, eux qui savent ce que donnerait une guerre avec la Russie. La Russie annonce que les forces syriennes ont repris la Goutha orientale, dernier bastion rebelle du pays. Israël Shamir explique à ce propos les revirements de Donald Trump: «Je souhaite de toutes mes forces le retrait de nos forces de Syrie», avait- il twité; Ceci a été repoussé par l'indomptable M. Netanyahou.
«Ne t'avise surtout pas d'y penser sérieusement», a dit le grand homme de Tel-Aviv à Donny dans une conversation tendue au téléphone. Ne quitte pas la Syrie, il faut encore que tu fasses la peau aux Russes et aux Iraniens. (...) Le Pentagone et les agences de renseignement US prennent directement leurs ordres à Tel-Aviv, ou via l'Aipac; ils sont déjà en train de se préparer pour un long séjour en Syrie, en dépit des déclarations de Donny. Les juifs ont piqué une crise quand ils ont vu que Trump avait l'intention de lâcher la Syrie.» (1)«(...) Comme en 2013 quand deux missiles ont été envoyés. Dans la nuit du 10 avril, peu après minuit, l'espace aérien syrien T 4 était attaqué par huit missiles air-terre; cinq en furent abattus par la défense syrienne, trois (ou deux) atteignant leur but et tuant quelques membres du personnel. Pendant un moment, on crut qu'il s'agissait de l'agression américaine décisive, mais bientôt, «la Russie a balancé Israël», comme l'a rapporté Haaretz. Israël a tenté de dissimuler, prétendant d'abord qu'ils avaient prévenu Poutine et obtenu son assentiment. Quand le porte-parole de Poutine eut démenti la chose, ils dirent qu'ils avaient agi à la demande des US. Mais le plus probable c'est qu'ils ont tout fait pour activer la confrontation. Maintenant, avec l'US Navy sur place, avec le soutien de la France et de l'Angleterre, le compte à rebours vers la confrontation a apparemment commencé.Les Russes se préparent résolument à la bataille et ils s'attendent à ouvrir le feu à tout bout de champ.» (1)
L'utilisation des armes chimiques
Quel intérêt pour la Russie ou pour Assad de procéder à cet acte, s'il s'avère réel. » La levée du drapeau de l'Etat sur un bâtiment de la ville de Douma marque le contrôle sur cette localité et de fait sur l'ensemble de la Ghouta orientale «, Les Occidentaux, l'Empire et ses deux vassaux de toujours, va-t-en-guerre tiennent à en découdre. Pourquoi; ils sont aphones s'agissant des centaines de milliers de Yemenites qui meurent sous les bombes qu'ils vendent aux Saoudiens Henri Gizardin, ancien pilote de chasse résume les faits:
«Après l'attaque présumée de Bachar el-Assad avec des armes chimiques contre la Ghouta orientale - Le Monde qualifie de «carnage», les débats s'enflamment, À l'évidence, l'opinion des experts et autres chroniqueurs de l'Hexagone est plus que discordante! Le Président, drapé du manteau de la morale et brandissant le flambeau des droits de l'homme, fait chorus avec les Occidentaux et, surtout, le plus imprévisible d'entre eux, Trump, qui vient malheureusement d'entrer une nouvelle fois dans l'Histoire avec ce nouveau tweet: «Tiens-toi prête, Russie, les missiles arrivent...» Le va-t-en-guerre qui menaçait il y a peu de «carboniser» la Corée du Nord avertit le régime syrien d'une réponse rapide avec des frappes militaires. (...) Décidément, le chimique empoisonne la vie internationale! (...). Pour justifier les actions militaires envisagées, on entend «riposte», ce qui signifie contre-attaque. Sommes-nous menacés par la Syrie? On argue également de «représailles», ce qui vaut punition. Et c'est alors la morale qui est brandie.... Plus antérieurement encore, les postures guerrières de Hollande et Fabius en 2013 pour défaire «le boucher de Damas» furent déçues par un autre président des États-Unis sans doute plus réaliste et moins boutefeu que l'actuel... En attendant, les petites gesticulations et provocations égayent le théâtre du conflit moyen-oriental» (2).
La grande manipulation
Les Occidentaux sont prisonniers de leur rhétorique manichéenne. À force de répéter que Bachar est un monstre «qui massacre son propre peuple», aucun recul, aucune analyse objective ne sont possibles:
«Cette fois, ça y est: Bachar a franchi la ligne rouge! Il a bien choisi son moment: l'armée syrienne a repris 95% de la Ghouta, le dernier carré islamiste contrôle 1,5 km2 et l'assaut final commençait sur Douma. L'issue était certaine, surtout avec l'appui de l'aviation russe. Et c'est maintenant qu'il déclenche son attaque chimique... Drôle d'idée! Revenons aux faits: les lanceurs d'alerte sont les Casques blancs. Qui sont-ils? Des islamistes, combattants ou non selon les cas, qui jouent le rôle d'une sorte de défense civile. Ce sont des militants soigneusement sélectionnés: ne devient pas Casque blanc qui veut, en zone djihadiste». (3)«Les services sanitaires prennent le relais et confirment sur Internet l'attaque chimique. Qui sont-ils? De vrais médecins, certes, mais islamistes également. Ils ont choisi le camp djihadiste depuis le début de la guerre, dans cette Ghouta sunnite largement acquise aux milices combattantes. Puis ce sont les photos et les vidéos: impossible de savoir d'où elles viennent. Le Figaro, en pointe sur le sujet, nous montre la photo d'une fillette qui pleure et d'un petit garçon affublé d'un masque à oxygène. Voilà une preuve! Et l'ineffable Isabelle Lasserre (la même qui soutenait les islamistes tchétchènes contre les Russes), écrit: «Selon les organisations humanitaires, le nouveau massacre de la Douma, le dernier bastion rebelle dans la Ghouta orientale, aurait fait 48 morts. Sur les réseaux sociaux, les photos des enfants en train de suffoquer sont insoutenables.» La messe est dite et l'on appréciera, au passage, le style de cette journaliste militante: «les organisations humanitaires» (nullement islamistes, bien sûr), «le bastion rebelle» (rebelle est plus chic qu'islamiste), «les réseaux sociaux», le conditionnel. Le Figaro, Le Monde et Libé devraient faire page commune sur la Syrie. Immédiatement, les Occidentaux voient rouge. Rien n'est sûr, pourtant? Mais si: c'est forcément Bachar, cet «animal», comme dit Trump qui n'en rate pas une» (3).
L'énigme de la position française
On peut se demander pourquoi comme avec Sarkozy comme avec Hollande, Macron, tient à punir Bachar. C'est l'avis de Caroline Galactéros colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées, plaide pour un sursaut d'indépendance nationale. Selon elle, la France ne doit pas s'aventurer dans une nouvelle coalition.:
«Il faudrait agir vite, se montrer ferme, intraitable, juste! Il s'agirait là d'un «devoir moral»! Le discours moralisateur sur la sauvegarde des civils innocents, pourtant inaudible après sept ans de guerre et de déstabilisation de la Syrie, est toujours le même(...) Pendant ce temps, la guerre silencieuse du Yémen continue. Ces civils-là n'existent pas, ne comptent pas. (...) Soit. Mais agir contre qui? Qui faut-il punir? Le régime de «l'animal Assad»,? L'Iran? La Russie? Vraiment?» (4)«Personne ne se demande pourquoi poursuit elle, cette nouvelle attaque chimique arrive maintenant, au moment même où la Ghouta orientale repasse sous contrôle gouvernemental syrien et parachève sa reconquête territoriale (...) Quel serait pourtant l'intérêt de la Russie de laisser perpétrer une telle attaque, alors que, ne nous en déplaise, bien davantage que notre «Coalition internationale», elle cherche la paix, l'organise pragmatiquement, et est la seule depuis sept ans à engranger quelques résultats On semble aussi avoir totalement oublié une donnée fondamentale du conflit: les malheureux civils de la Ghouta, comme ceux des ultimes portions du territoire syrien encore aux mains des «rebelles» djihadistes ou de Daesh, sont des boucliers humains, peut-être même, en l'espèce, sacrifiés par ces mêmes apprentis démocrates suppôts d'al-Qaïda et consorts pour entraîner l'Occident dans une guerre ouverte avec Moscou et Téhéran. (...) La guerre en Syrie a été gagnée militairement par l'armée gouvernementale.
Caroline Galacteros désigne les vraies cibles «(...) Et puis derrière Moscou, on vise évidemment Téhéran, dont Israël, en pleine idylle officielle avec le centre mondial du salafisme - l'Arabie saoudite - qui a toutefois opportunément décidé de faire peau neuve, ne peut tolérer l'émergence régionale, tant le niveau sociétal, culturel, technologique et commercial de ce pays lui fait de l'ombre bien au-delà de la seule crainte d'un (dés)équilibre stratégique modifié par sa nucléarisation ultime. Bref, nous sommes en train de tomber dans un vaste piège qui se joue sur plusieurs fronts, et de nous ruer, en croyant ainsi exister, sur le premier os qu'on nous jette. (...) Nous sommes donc en train d'être clairement repris en main par l'Otan, mais on ne s'en rend pas compte car on nous vend la nécessité d'une solidarité sans failles, donc manichéenne, face à une «offensive russe» pour diviser l'Europe et dominer le Levant. (...) Alors que voulons-nous? Ce sera bientôt clair: si nous voulons sauver la Syrie, il nous faut surtout ne pas nous joindre à une coalition qui agira hors de tout mandat de l'ONU et qui portera le poids d'une guerre dont le peuple syrien est la dernière roue du carrosse et sera la victime immédiate. La grande question est donc: mais que vient faire Paris dans cette galère? (...) La France n'a pas le droit et aucun intérêt à être malhonnête.» (4)
Même appel de Mezri Haddad ancien diplomate tunisien qui met en garde la France de ne pas se lancer dans cette aventure qui lui rappelle les ADM: «Dans ses mémoires l'honnête homme Colin Powell, avoue regretter jusqu'à la fin de sa vie son discours devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Un autre discours, devant la même instance onusienne, restera, lui, dans l'Histoire magistralement lu par Dominique de Villepin. Son successeur à la tête de la diplomatie française, qui se félicitait du «bon boulot» que le front Al-Nosra faisait en Syrie, ne peut pas en dire autant. Faute d'une vision stratégique et géopolitique à la hauteur des enjeux cruciaux qui se dessinaient et d'une accélération de l'Histoire qui déroutait, la France sarko-hollandienne a eu une politique autiste, aveugle et inaudible qui ridiculisait le pays de De Gaulle auprès des instances onusiennes et même aux yeux de la puissance américaine qu'elle entendait servir avec encore plus de servitude que la couronne britannique; une politique qui positionnait la France en ennemi formel d'une amie potentielle -la Russie-, en l'extirpant d'un Moyen-Orient où sa voix portait et son rôle pesait...jadis et naguère. (...)». Il l'engage à ne pas «céder à l'hybris washingtonien, de s'aliéner aveuglément sur l'hyperpuissance américaine, comme la qualifiait Hubert Védrine, de guerroyer avec un Donald Trump imprévisible, volatile et inconscient du chaos qu'il peut provoquer dans la poudrière moyen-orientale, voir d'un conflit mondial.» (5)
L'accusation, la menace et la réponse russe
Le président Donald Trump a tweeté:
«La Russie jure d'abattre n'importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et 'intelligents!' Alors que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (Oiac) a annoncé envoyer sous peu des inspecteurs dans la Ghouta orientale, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a ironisé sur la possible destruction de toute preuve de cette manipulation occidentale qu'offre le tir de missiles sur la Syrie. Dans un discours retransmis à la télévision, le président Vladimir Poutine a déclaré: «La situation dans le monde devient de plus en plus chaotique. Néanmoins, nous espérons que le bon sens finira par l'emporter et que les relations internationales prendront une direction constructive, que le système mondial deviendra plus stable et prévisible». La Premier ministre britannique, Theresa May, assure que «tout indique la responsabilité du régime syrien» dans l'attaque chimique présumée de la Ghouta. Le président Vladimir Poutine a téléphoné au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour lui demander de s'abstenir de toute initiative qui pourrait nuire à la stabilité de la région». (6)«Le commandement des forces armées de la Fédération de Russie dont l'ensemble des unités est en état d'alerte maximale a pris des dispositions spéciales pour assurer une riposte immédiate et foudroyante face à toute agression militaire US/OTAN/Supplétifs terroristes visant les forces russes déployées légalement en Syrie. L'Iran pour sa part a décidé d'intervenir militairement et de riposter à toute nouvelle attaque US ou israélienne en Syrie avec l'appui du Hezbollah libanais et d'autres forces alliés. (...)» (7)
Enfin, on apprend que des bâtiments de surface de la marine chinoise en Méditerranée dans le cadre d'exercices conjoints avec des unités de surface de la marine russe ont reçu l'ordre de joindre le port syrien de Tartous en cas d'une éventuelle agression de la Syrie. En parallèle, l'état-major iranien a mis ses missiles stratégiques en alerte terminale. Le mouvement sioniste mondial vient de démontrer son incapacité absolue de se passer de provocations et de complots susceptibles de déclencher des guerres mondiales au bilan sanglant.» (8)
Pourtant au mépris du droit international comme stipulé dans la Charte ees Nations Unies sans même procéder à un vote, les Etats Unis et les vassaux le Royaume Uni et la France, décident de punir Al Assad en envoyant une centaine de missiles dont 73 auraient été interceptés, sur les dépôts et les centres de recherches sur les armes chimiques. La Russie a demandé en vain les preuves de la faute syrienne, Un refus catégorique est donné par les assaillants. Mieux encore, ils font croire qu'ils allaient attendre les conclusions d'une en quête de l'organisation OAIC. Des manifestations ont eu lieu partout pour dénoncer cette ingérence de l'Empire et ses vassaux n'ont pas encore compris que l'ère des punitions est révolu. Nul doute que la Russie qui a sagement décidé de ne pas répondre à la provocation,se souviendra de ces briseurs de paix
Il est connu que quand ça va mal à l'intérieur.. on fait la guerre à l'extérieur... peu importe le motif....Les trois pays agresseurs, ont des problèmes intérieurs et ceci est pour eux une diversion. Allant même dans le cas de la France par mimétisme, le président Macron,s'est fait prendre en caméra dans son PC imitant Obama dans son bunker quand il a suivi la mort d'Oussama Ben Laden.
Et puis ne nous leurrons pas, ce sont les dirigeants américano-israéliens qui ordonnent au dirigeant français d'aller guerroyer pour leur compte, mais certainement pas dans l'intérêt du peuple français... Si une troisième guerre mondiale éclate, soyez sûr qu'il ne restera plus grand monde pour voir la quatrième. L'Organisation des Nations unies n'a plus aucun rôle à jouer, c'est depuis déjà longtemps devenu l'arène de la tromperie.
Le fait que les pays occidentaux parlent maintenant d'une transition politique, à partir d'une position de force, ne mènera vraisemblablement à rien de concret, ce sera une résolution de plus qui passera à la trappe. Ces pays qui n'ont pas encore divorcé avec le divorce de l'hubris qui leur fait croire qu'ils peuvent dicter la norme au monde, avaient tout fait pour torpiller les efforts de la Russie de l'Iran, voire de la Turquie, pour une transition politique lors des pourparlers d'Astana. Le fait que le président Macron déclare qu'il n'est pas en guerre avec la Syrie de Bachar Al Assad qu'il vient d'agresser sans raison sans preuve, et surtout en faisant fi des conclusions de l'équipe des experts de l'OAIC est le plus sûr mépris et la preuve que la mentalité des maitres du Monde qui punissent ou récompensent à leur guise.
On le voit avec la dernière décision de retirer le hochet de la Légion d'Honneur à Bachar Al Assad, distinction à géométrie variable remise par un président retiré par un autre...Ce n'est pas sérieux. La situation en Syrie est loin d'être calme. La Russie répondra -telle à la provocation occidentale qui attaque un pays en dehors et au mépris des conventions internationales. Certains journaux occidentaux pyromanes affirment que des équipements militaires russes ont été acheminés vers le Moyen-Orient. Le journal britannique Daily Mail a publié des photos montrant l'acheminement des chars, des véhicules blindés, des patrouilleurs et des ambulances à bord d'un navire russe à destination du Moyen-Orient.
La reconstruction de la Syrie aurait besoin d'au moins 50 milliards de dollars La Syrie a qui a vue naitre l'enfance de l'humanité, les premiers villages le furent en Syrie il ya de cela 8000 ans. Cette reconstruction surtout elle ne pourra jamais redonner vie aux victimes de cet acharnement occidental par mouvements islamistes qui pour Fabius à l'instar d'Al Nosra, faisaient du bon boulot Le même « sinistre » qui appelait au lynchage de Bachar déclarait qu'il ne méritait pas de vivre...
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Notes
1.Israël Shamir: unz.com
olivierdemeulenaere.wordpress.com
3.Antoine de Lacoste http://www.bvoltaire.com/attaque-chimique-syrie-grande-manipulation/?mc_cid=b94e31b1 eb&mc_eid=2d476ff0ed
4. lefigaro.fr
5. lefigaro.fr
7. https://reseauinternational.net/la-russie-et-liran-riposteront-immediatement-a-toute-agression-militaire-etrangere-en-syrie/#lvqilKZwxgI7kK1D.99
8. https://reseauinternational.net/des-navires-de-guerre-chinois-en-mediterranee-recoivent-lordre-de-rallier-la-marine-russe-en-cas-dune-attaque-massive-contre-la-syrie/#6oYf3ZrIGxMOB3w1.99
Article de référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/290490-paix-pour-le-peuple-syrien.html
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