Après le flashball, le LBD-40, les autres balles en caoutchouc lancées à des vélocités proches de celles des armes de poing, le gaz CS, d’autres gaz incapacitants non létaux, le régime Macron passe aux techniques insidieuses pour punir collectivement les « sans-dents » et les « gueux » qui ont osé, avec ou sans manipulation, braver et contester l’oligarchie corrompue et véreuse ayant pris en otage la France.
Pour Macron et sa clique, les Gilets Jaunes seraient un peu trop bien nourris en glucides et en hydrocarbones. Il faut donc forcer la montée des prix de la consommation sous couvert d’augmenter les marges des producteurs dont les agriculteurs et les éleveurs. En réalité quelques industriels copains-copines. Dans un contexte où la consommation des ménages n’est pas au beau fixe, cette mesure vise en fait un autre effet : les prix de l’alimentation vont augmenter et cette augmentation sera majorée par l’inflation (la vraie, pas celle, officielle du gouvernement) La rémunération des producteurs est louable en théorie mais faire supporter cette mesure par le consommateur ou le client en épargnant la grande distribution c’est en fait enrichir plus les riches et cela cadre merveilleusement bien avec l’idéologie Macron : enrichir les riches ; appauvrir la Hoï Polloï ou la basse plèbe. Les agriculteurs n’y verront comme d’habitude que du feu.
C’est une guerre de classes.
Même le Pastis et le Ricard ne sera pas permis aux sans-dents !
Deuxième mesure, interdire le droit de manifester sur la présomption que cela peut constituer une menace à l’ordre public. N’importe quelle préfecture, donc une autorité administrative, pourrait donc interdire le droit au rassemblement et nous sommes ici devant le syndrome algérien. Car le contenu de la loi « anti-casseurs » est identique à une loi en vigueur en Algérie depuis 2001. Ce qui laisse subodorer par ailleurs la profondeur et l’ampleur de la coopération sécuritaire entre Paris et le régime de caciques en place à Alger depuis 1999.
L’interdiction administrative de manifester est une mesure de la Kommandantur Allemande en territoire occupé et cela nous rappelle inévitablement le régime de Vichy ou d’autres régimes fascistes où le moindre acte social faisait l’objet d’une mesure ou interdiction administrative.
Une telle mesure ne vise pas les casseurs. Elle vise le droit de manifester et/ou de protester pacifiquement, voire exprimer des vues contraires à celle du gouvernement.
En démocratie, une telle mesure s’apparente à la dictature de base.
La gestion des casseurs relève des forces de maintien ou de gestion de l’ordre.
Donc le député centriste de la Marne, Charles de Courson, petit-fils de résistant, a bien raison lorsqu’il évoque une « dérive complète » et que « c’est une pure folie que de voter ce texte ! « .
Le régime de Macron ne cesse de dériver vers la tyrannie, d’abord sous l’aspect conformiste, uniformiste, puis petit à petit sous un aspect de plus en plus bureaucratique et brutal.
Beaucoup de gens ne mesurent pas encore l’impact de ces dérives dangereuses car ils ne croient pas que la France qu’ils ont connue depuis 50 ans puisse un jour se transformer en une sorte de dictature de riches néolibéraux oeuvrant pour des intérêts étrangers et méprisant au plus haut point le bon petit peuple de France.
source: strategika51.blog