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L'une des premières voix du paysage artistico-médiatique à avoir apporté son soutien aux Gilets jaunes, l'animateur a rencontré un groupe de manifestants avant un spectacle. Il a livré son analyse du mouvement, proposant de «changer de méthode».
Devant le Théâtre de Périgueux, en Dordogne, Patrick Sébastien a rencontré un groupe de Gilets jaunes le 23 février, avant de se produire sur scène. Il a réaffirmé son soutien au mouvement citoyen et à même enfilé le symbolique vêtement sous les applaudissement de la quarantaine de manifestants présents.
Répondant à un journaliste de Sud Ouest, l'animateur a expliqué les raisons de son soutien au mouvement citoyen et a livré son analyse de la situation : «On ne s'en prend pas aux vrais responsables. Parce que ce n'est pas forcément les politiques. Parce qu'il y a une petite caste là [...] qui était là sous Chirac, sous Mitterrand. C'est des banquiers, c'est des hauts fonctionnaires et c'est des mecs des médias.»
Estimant que l'un des principaux enjeux du mouvement était de «dégager ceux-là», Patrick Sébastien a ajouté : «Pour l'instant on va continuer à gueuler.»
Auteur: Sud Ouest
«On se fait bais** par les casseurs et les politiques»
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L'une des premières voix du paysage artistico-médiatique à avoir apporté son soutien aux Gilets jaunes, l'animateur a également estimé qu'il fallait «changer de méthode».
«On se fait baiser par les casseurs et les politiques. Quand on fait une manifestation, on fait chier les gens qui vont bosser. Il faut arrêter de se faire chier entre nous, ce sont eux qu'il faut faire chier», a-t-il poursuivi, avec son franc parler habituel.
L'artiste a enfin vertement critiqué les «opportunistes qui ont des comptes en Suisse et qui sont venus soutenir les Gilets jaunes parce que ça les arrangeait».
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