03/09/2019 histoireetsociete.wordpress.com  4 min #161146

170 ans de prison : les Etats-Unis annoncent 17 nouvelles inculpations contre Julian Assange

Roger Waters demande à Londres la libération d'Assange

 Analyse communiste internationale

La mobilisation s'intensifie mais elle demeure encore insuffisante pour faire plier les Etats-Unis; la politique de ces derniers ne tient plus compte d'aucun garde-fou « démocratique ». la pression doit s'exercer sur nos propres gouvernement français et Britannique, et sur l'UE. (note de Danielle Bleitrach)

2 Septembre 2019

Roger Waters demande à Londres la sortie d'Assange (+Foto)
Londres, le 2 septembre (Latin Press) L'ancien bassiste du groupe de rock britannique Pink Floyd, Roger Waters, a exigé la libération de Julian Assange lors d'un acte de solidarité avec le fondateur de Wikileaks qui s'est tenu aujourd'hui devant le Home Office britannique.

Julian Assange, nous sommes avec vous. Free Julian Assange », s'est exclamé le célèbre bassiste et chanteur de la tribune improvisée au rez-de-chaussée du bâtiment central de Londres, et en présence d'un demi-millier de personnes demandant sa libération en criant « il n'y a qu'une décision, pas d'extradition ».

Avant de chanter en son honneur le tube Wish you were here, qui donne le titre au neuvième album de Pink Floyd, Waters dénonce le fait que le journaliste australien est détenu à l'isolement 23 heures par jour dans la prison de haute sécurité de Londres à Belmarsh.

De son côté, le collègue d'Assange, également communicateur et cinéaste, John Pilger, a pris le micro pour dénoncer les dures conditions de détention dans lesquelles son collègue, condamné en avril dernier à 50 semaines de prison pour avoir violé une caution imposée par le système judiciaire britannique en 2012, dans le cadre d'une affaire de crimes sexuels présumés commis en Suède.

Il n'est pas exagéré de dire que le traitement qu'Assange reçoit est celui que les dictatures accordent aux prisonniers politiques, a déclaré Pilger, qui a déclaré avoir rendu visite le week-end dernier au fondateur de Wikileaks en prison.

A cet égard, il a déclaré que quatre mois après avoir été arrêté à l'ambassade de l'Equateur à Londres, le cyberactiviste devenu célèbre pour avoir publié sur son site Internet des milliers de documents secrets de la diplomatie américaine et de l'armée américaine, n'a toujours pas accès à un ordinateur, et ne parvient toujours pas à joindre ses avocats.

Le message est clair et net : soyez prudents ou vous finirez tous dans une prison américaine, a averti M. Pilger, faisant référence à la demande d'extradition présentée par le système judiciaire américain, où un grand jury a l'intention de le juger pour 17 chefs d'accusation, soit une sentence totale de 175 ans de prison.

Lors de l'événement organisé par le Comité pour la défense de Julian Assange, son frère Gabriel est également intervenu, qui, au nom des proches du journaliste australien, a demandé au ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, d'empêcher son extradition vers le territoire américain.

jf/nm

source :  prensa-latina.cu

Tag(s) :  #Waters,  #Assange,  #Wikileaks

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