Un soldat français a été tué par un enfin explosif dans une opération au Mali ce 2 novembre, selon un communiqué de l'Elysée. Il s'agit du brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, qui faisait partie du 1er régiment de spahis de Valence.
Un militaire français a été tué au Mali ce 2 novembre, selon un communiqué de l'Elysée cité par l'AFP. Il a été mortellement touché par «le déclenchement d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé» dans le Liptako, alors que véhicule dans lequel il se trouvait assurait la protection d'un convoi entre Gao et Ménaka, selon un communiqué du ministère de la Défense. Il s'agit du brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, célibataire et sans enfant, qui faisait partie du 1er régiment de spahis de Valence (Drôme).
Dans la soirée du 2 novembre, l'action a été revendiquée par le groupe Etat islamique.
Dans son communiqué, Emmanuel Macron a rendu hommage au «sacrifice» du militaire et exprimé «ses pensées vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel ainsi que vers leurs frères d'armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme».
La ministre des Armées Florence Parly a, quant à elle, déclaré qu'elle irait «très prochainement au Mali, afin de s'entretenir avec les autorités maliennes». Selon la ministre, le brigadier Ronan Pointeau a succombé à ses blessures «après l'explosion d'un engin explosif improvisé près de Ménaka au Mali», à proximité de la frontière avec le Niger. «Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n'est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est entière», a encore ajouté Florence Parly dans un communiqué.
Sur Twitter, le chef de l'état-major de l'armée de Terre a lui adressé «ses pensées émues à [la] famille et [aux] proches [de Ronan Pointeau]».
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