01/03/2020 reseauinternational.net  15 min #169721

Les progrès de l'armée syrienne provoquent une nouvelle dispute entre la Turquie et la Russie

« La Turquie en Syrie, l'État légitime syrien et la Russie »

par Marc Barnovi.

Dans cet article, nous avons traduit une courte analyse très intéressante que le politologue, essayiste et écrivain russe Nikolaï Starikov fait de la situation du conflit en Syrie. Vous pouvez retrouver cette communication en russe à https://www.youtube.com/watch?v=QCX0fTBNDlk [à partir de8′.49 »] datée du 13.02/2020.

Elle est retransmise par le site russe politrussia.com (Rousslan Ostachko).

Nos grands médias en France, aidés de nos grands spécialistes de salon, se résignent à ne pas vouloir comprendre ce qui est, continuent de s'imaginer ou de désirer ce qui n'est ou ne peut être, notamment autour du conflit en Syrie qui dure depuis plus de sept ans. Avant de retranscrire les propos clairs et pragmatiques de Nikolaï Starikov, je rappelle les derniers événements et réactions que nos grands médias s'efforcent de transmettre.

En février 2020, le gouvernement syrien légitime de Al-Assad décide de reprendre la province d'Idleb aujourd'hui encore aux mains de combattants opposants à Assad, que l'on nomme certaines fois rebelles ou bien terroristes, selon l'humeur. Il s'agit en effet de la dernière poche aux mains des terroristes que Damas se doit de libérer pour réunir la quasi-totalité de son territoire. Quasi-totalité car des rebelles plus puissants se trouvent toujours illégalement sur le territoire, à savoir au moins des forces américaines qui pillent le pétrole syrien à l'est de l'Euphrate ou stationnent dans le sud à Tanaf et des forces françaises repliées là où se trouvent les bandits américains après avoir notamment construit de superbes espaces souterrains avec du beau ciment de marque française pour abriter les terroristes-rebelles qui combattent Al-Assad.

Lorsque les forces légitimes syriennes, avec l'aide de la Russie, ont commencé à recouvrer leur territoire, il a été décidé d'évacuer et de regrouper les terroristes dans la poche d'Idleb. On pouvait dès lors deviner que cela permettrait, en temps voulu, de liquider plus facilement un dernier bastion terroriste. Ce temps est venu. La région d'Idleb à été en grande partie vidée des populations civiles.

La Turquie, pays limitrophe de la Syrie, est un des acteurs du conflit. Au départ, il s'agit pour la Turquie de se défendre contre le risque de l'ennemi ancestral kurde présent notamment en Syrie et en Irak. La Russie a tenté d'unir la Turquie aux forces légales du conflit, à savoir, la Syrie, la Russie et l'Iran (format de négociations d'Astana) pour accéder in fine à la paix en Syrie. Nous entrons ici de pleins pieds dans un jeu des relations internationales et de la diplomatie qui définit le paysage d'une région.

La Turquie a rapidement été rassurée par la Syrie et la Russie quant à la présence de Kurdes à ses frontières. Les Kurdes ont été déplacés à l'intérieur des terres syriennes, éloignés de la frontière/ avec la Turquie. Mais cela ne semble pas convenir à la Turquie, ou plutôt à Erdogan que certains surnomment déjà Erdoggybag.

Le Président turc Recep Tayyip Erdogan rencontre le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine

Devant l'avancée des troupes syriennes pour reprendre la région d'Idleb, « Erdoggybag » envoit là-bas d'importantes forces et équipements militaires pour contrer cette avancée en passe de libérer le territoire des terroristes. Les Turcs se heurtent à l'armée syrienne soutenue par la Russie. A ce jour, plus de 100 militaires turcs ont été tués. C'est étrange, n'est-il pas ? Devant ces pertes, « Erdoggybag » aboie.

Jusque-là mauvais élève de l'OTAN washingtonien pour avoir notamment acquis des S400 russes à côté de l'officialisation du Turkishstream (pétrole et gaz russes pour l'Europe occidentale), de projets importants de construction de centrales nucléaires en Turquie avec le savoir-faire russe en la matière, Erdoggy se tourne vers ses « partenaires » de l'OTAN et de Washington et menace d'une attaque en Syrie de plus grande ampleur. « Erdoggybag » appelle même à la création d'une no-fly zone dans une zone où il y a déjà une puissante no-fly zone (cf. S400 russes et S300 syriens). Ce type est de toute évidence un grand créateur. Il continue en parallèle de menacer d'ouvrir les frontières européennes turques aux réfugiés syriens.

La Russie a pensé qu'une alliance à terme avec la Turquie pourrait percer l'abcès que constitue l'OTAN pour la paix dans le monde. Espoir légitime, d'autant plus que la région concernée comprenant l'Ukraine, la Turquie, la Syrie et la Géorgie, soit le flanc sud-Ouest de la Russie, est visée par l'Occident. Ajoutée au flanc de la Baltique, l'intégrité de la Russie serait gravement menacée. L'Occident attaque, la Russie se défend. Le scénario reste toujours le même. Les forces progressistes occidentales ne semblent pas beaucoup changer dans leur comportement depuis déjà des millénaires.

Et voilà que parmi les « Défenseurs du Monde Libre » s'avance de nouveau sur la scène dans son beau costume le toutou otanien Jens Stoltenberg. Il condamne les bombardements non-discriminés de la province d'Idleb par le régime syrien et son soutien diabolique, les Russes. Il appelle Moscou et Damas à stopper leur offensive et à trouver des solutions pacifiques. N'est-ce pas merveilleux?! Il semble quelque peu complexe de trouver ces solutions avec des terroristes fanatisés et soutenus par nos bons Défenseurs de ce qu'ils perçoivent être la Liberté.

Le Président des Etats-Unis Donald Trump avec son Secrétaire Général de l'OTAN Jens Stoltenberg

L'Europe tente de réagir à la situation. On évoque une rencontre au sommet de la Turquie et de la Russie avec la Chancelière Merkel et le Président Macron. Peut-être trouverait-on une solution ? La Russie, à ce jour, ne compte absolument pas participer à ce genre de rencontre inutile. Pour rappel, Merkel pense à ses forces stationnées sur la base otanesque turque d'Incirlik. Quant à Macron, il pourra démontrer de nouveau son savoir-faire à tenir une chandelle. Encore organiser de mauvaises mises en scène d'attaques chimiques auxquelles procéderait le gouvernement syrien ? Laurent Fabius y a déjà perdu beaucoup de sa crédibilité, si elle a jamais existé. La Russie se tient ferme aux côtés de Damas et de Téhéran. Vers quelle gamelle va finalement se tourner Erdoggy pour manger ses croquettes ?

*

Ci-après, les propos tenus par Nikolaï Starikov le 13 février 2020 finissent de nous éclairer un tableau que l'on devrait commencer à maîtriser depuis le temps. Nos grands spécialistes médiatisés sont conviés à ce rafraîchissement cérébral.

« La guerre civile en Syrie, ou plutôt, la guerre en Syrie parce qu'elle est en partie civile et, en partie, l'œuvre de puissances étrangères, dure depuis déjà plus de sept ans. Nous avons déjà oublié pourquoi elle a débuté et les objectifs que poursuivent les différents acteurs. Rafraîchissons-nous un peu la mémoire.

Les Etats-Unis d'Amérique poursuivent une politique consistant à développer une situation de chaos partout où ils se rendent. Ils sont intervenus en Ukraine. C'est le chaos. Ils sont intervenus au Moyen-Orient, ou plutôt, ils s'y trouvaient déjà, et la situation est également chaotique. A savoir que les Etats-Unis ont besoin que l'Etat syrien soit démantelé.

Qui a besoin encore de quoi là-bas ? Les monarchies du Golfe ont également leurs propres intérêts dans cet immense incendie. A un certain moment, la Turquie a reçu carte blanche de Washington pour bâtir la Grande Turquie, ou si vous préférez, pour reconstruire un empire ottoman sur le modèle de ce qui a existé il y a quelques siècles. C'est-à-dire que la Turquie est également intéressée au démembrement de la Syrie, à ce que la situation chaotique perdure. Pourquoi sont-ils intéressés à cela ?

Figurez-vous qu'il existe ce qui s'appelle officiellement l'Etat syrien. Comment la Turquie peut faire entrer ses forces sur le territoire de cet Etat ? En fait, elle n'a absolument pas le droit de le faire. Il s'agit tout simplement d'un acte de guerre. Et si règne en Syrie le chaos, si la guerre civile en Syrie se poursuit, la Turquie entre alors sur le territoire syrien comme le soi-disant défenseur des populations civiles. Effectivement, ses forces se présentent comme exécutant une mission humanitaire, comme les défenseurs de la population civile. Si la guerre en Syrie prend fin, la Turquie devra quitter le territoire.

Mais il n'y a aucune raison à ce que cela prenne fin. Ainsi, la Turquie se doit de soutenir de pseudo-embryons d'Etats ou quelque armée de libération pour de quelconques causes afin de s'auto-octroyer une sorte de mandat, une espèce de légitimité à se trouver sur le territoire. N'oubliez surtout pas que derrière la Turquie, il y a les Etats-Unis qui sont intéressés au chaos dans la région.

L'Europe qui baigne dans des eaux bien troubles veut également obtenir des gains dans cette guerre.

L'autre versant, à savoir la Syrie, l'Iran et la Russie, veulent que la guerre civile prenne fin. Pourquoi Moscou veut cela ? En quoi cela peut servir nos intérêts ? Parce que la guerre est terminée, que nous avons démontré notre force, nous avons entraîné notre armée, en n'ayant subi heureusement que des pertes relativement légères. Il nous est possible d'évacuer le principal de notre contingent de la base et ainsi de dépenser moins d'argent. Pour que nous sortions de cette région difficile, la guerre doit se terminer.

Voilà l'état du conflit aujourd'hui.

Il y a quelques temps, la Turquie, la Russie, l'Iran et la Syrie se sont mis d'accord pour établir une « zone de désescalade » dans la province d'Idleb. Qu'est-ce que cela signifiait ? Cela indiquait que l'armée syrienne ne se rendrait pas sur le territoire de cette zone et que la Turquie garantirait que les combattants n'attaqueraient pas les forces syriennes, qu'ils ne bombarderaient pas leurs positions. Ensuite, et nous l'avons également oublié, nous pouvons attaquer et anéantir tous les combattants qui proviennent de différentes zones, de différentes villes, notamment d'Alep, mais ce serait un long processus qui coûterait cher en vies humaines.

Vladimir Poutine

On leur a dit : « Voilà des bus, prenez vos armes, vos femmes et vos enfants et partez à Idleb ». Idleb est devenue le bac à vidange des terroristes en Syrie. Ils ont quitté les territoires libérés pour se regrouper à Idleb. Vous vous représentez un peu le chaudron que c'est ? Qu'est-ce qu'ils font là-bas ? Ils font ce que font tout guerrier. Ils combattent, bombardent, lancent des attaques et la guerre civile ne peut prendre fin, elle dure déjà depuis sept ans, tant que ces guerriers se trouvent à Idleb.

Donc sur le territoire d'Idleb ont été organisés des points d'observation turcs qui sont dans le même temps des points de distribution d'armes et d'influence de la Turquie sur ces combattants que la Turquie soutient. Voilà. Tout est libéré sauf Idleb.

Est-ce que l'armée syrienne doit aller pus loin ? Bien sûr qu'elle le doit. Sinon, la guerre civile ne s'arrêtera pas. Est-ce que la Russie doit soutenir l'armée syrienne dans son avancée ? Evidemment mais cela va vite mener au conflit avec la Turquie, pas à un conflit militaire mais à un conflit diplomatique et un conflit de puissance.

En quoi, pour notre cas, un conflit de puissance se distingue d'un conflit militaire ? En ce qu'il peut y avoir des échanges de feu mais une guerre de pleine dimension ne sera pas déclarée. C'est pourquoi les Syriens s'efforcent actuellement d'évincer la Turquie d'Idleb et, donc, de Syrie. La Turquie ne veut pas partir, c'est pourquoi elle amène des forces supplémentaires, ouvre de nouveaux points d'observation et répond durement aux tirs venant des forces syriennes. Volontairement ou involontairement, c'est une autre question.

Donc le compromis qui avait été trouvé entre Ankara et Moscou a vécu. Il va y avoir dorénavant une lutte de puissance sur ce territoire et on va, dans les faits, trouver un nouveau compromis. Si l'armée syrienne arrive à éliminer les combattants, à les évincer de la zone, on pourra ensuite dire aux Turcs : « Et les gars ! Qu'est-ce que vous faîtes là ? Le territoire est libéré, il n'y a plus de combattants. Nous comprenons qu'il vous importe qu'il y ait une zone de sécurité, une zone-tampon pour qu'il n'y ait pas de formations kurdes à proximité de vos frontières. Nous, représentants de l'Etat légitime syrien, vous garantissons l'absence de ces formations ». Voilà à quoi pourrait ressembler la prochaine étape. L'histoire peut prendre d'autres traits.

L'armée syrienne va maintenant tenter de rétablir un état d'équilibre, ce qu'elle n'arrivait pas à faire jusque maintenant. Mais l'objectif de Bachar Al-Assad est de libérer tout le territoire de la Syrie. Notre mission est de l'aider à cette libération. Cependant, toute action militaire menant à un affrontement direct est bien sût absolument à éviter.

Nikolaï Starikov

Encore une chose. Lorsque l'on évalue la position turque sur la question, il ne faut pas oublier cette sorte d'accord du type des accords de Minsk. Quelle est leur particularité ? Que toutes les parties à l'accord interprètent ce dernier à leur manière. Ainsi, l'Ukraine tente en permanence d'avancer des thèmes qui ne correspondent ni à la lettre des accords, ni plus encore à leur esprit.

De la sorte, les accords entre la Russie et la Turquie commencent à rappeler les accords de Minsk, c'est-à-dire que la Turquie les interprète à sa guise. De quoi parlons-nous ici ? Il ne faut pas qu'il y ait de combattants terroristes dans la zone. Nous montrons les terroristes. Nous leur disons que ce sont eux. Les Turcs disent : « Non, ce sont des combattants pour la liberté. Ce ne sont pas des terroristes. Nous leur répondons qu'ils ont tiré. La Turquie le nie. On connaît déjà ce tableau, non ? Cela rappelle le processus sans fin et fastidieux des accords de Minsk.

Pour finir, ce que l'on doit comprendre. Très récemment, et beaucoup l'ont déjà oublié, il y a eu en Turquie un coup d'Etat, tout au moins une tentative de coup d'Etat militaire qui a été étouffée avec succès avec l'aide de nos informations. Comme on nous l'a fait comprendre, il ne sert plus à rien d'attendre une quelconque gratitude pour cette aide apportée. Mais on doit comprendre que n'importe quel dirigeant turc, et en particulier celui qui a failli être renversé récemment, n'est pas un sultan qui donne des ordres mais un sultan que l'on peut étouffer avec un mouchoir en soie.

Question : qui s'étonne, si ce n'est du sponsor, sinon du père spirituel invisible de l'armée turque ?

Ce n'est pas le pouvoir turc qui a formé les généraux turcs, ce sont les militaires américains. Cela veut dire que le comportement de l'armée turque qui, dans l'histoire de la Turquie, a procédé à de multiples reprises à des coups d'Etat, est manipulé depuis Washington. Cela veut dire que si vous voulez échapper à une tentative de renversement, vous êtes tenus de vous opposer à Washington très discrètement, sans quoi vous êtes votre propre opposant. C'est logique ? C'est logique.

Question : Washington a besoin de quoi sur le territoire de la Syrie ?

Washington a besoin que l'armée syrienne ne libère Idleb ? Oui. Washington a besoin des organisations terroristes ou des combattants pour la liberté, comme vous le désirez ? Oui. Donc, si la Turquie fait encore obstacle aux mouvements de l'armée syrienne et à nos forces aérospatiales, cela entre dans la ligne de la politique menée par Washington ? Oui. Faut-il destituer le Président turc si celui-ci agit en accord avec Washington ? La réponse est non. C'est pourquoi les opérations sévères de la Turquie en Syrie ne sont pas seulement une révérence faite à l'auditoire interne de la soldatesque turque qui a proclamé son culte : « Nous aidons nos compatriotes hors de nos frontières ». C'est le premier point.

Ce n'est pas seulement une révérence à l'armée turque qui combat là-bas. Erdogan le dit : si vous avez tué 8 officiers de notre armée, nous allons frapper 115 cibles en Syrie. Nous ne vous laisserons pas offenser nos militaires. C'est agréable pour l'armée turque, mais c'est en plus une sorte de vaccin contre les tentatives de coups d'Etat militaires en Turquie. La situation est là-bas extrêmement confuse, extrêmement complexe.

Si vous me demandez ce que je pense qu'il faille faire, je vous réponds qu'il faut continuer la tentative de libérer Idleb, ce que fait aujourd'hui l'armée syrienne. Il s'agit d'une tentative parfaitement juste mais qui va mener à des tensions avec la Turquie, c'est inévitable, on doit le comprendre. C'est en cela que l'habileté des hommes politiques et des diplomates est importante pour éviter autant qu'il se peut les tensions.

A l'examen de la situation en Lybie, là, comme en Syrie, la Russie et la Turquie occupent une position diamétralement opposée qui, comme l'a montré une dernière conférence nous réunissant, ne peuvent s'accorder pour le moment. Ils ne le peuvent pas. La Turquie soutient le pouvoir actuel et nous soutenons le pouvoir de demain. La Turquie ne veut pas du tout que le pouvoir actuel devienne le pouvoir d'hier alors que notre pouvoir de demain est en train de devenir le pouvoir d'aujourd'hui.

Nous n'avons pas réussi à trouver un terrain de compromis. Et alors ? On a organisé une conférence. Une certaine diplomatie fonctionne, il y a des négociations sans forcément de résultats. Donc il y a des difficultés et en Syrie et en Lybie, mais encore une fois, qu'y a t-il d'étonnant à cela ? Nous collaborons avec la Turquie pour l'essentiel peut-être depuis 300 ou 400 ans. On sait ce qu'a été cette collaboration. On aurait aimé qu'elle fût autre mais elle était ainsi. Pourquoi devrions-nous considérer que quelque chose a changé ? On réussit à éviter les conflits militaires mais les conflits d'intérêts existent comme ils existaient sous le tsar paternel, sous Catherine la Grande ou encore sous Yossifovitch Vissarionovitch (Staline). Les conflits ne disparaissent pas. Parce que la Russie comme la Turquie sont des acteurs qui veulent renforcer sur un même territoire leur influence et amoindrir celle des autres. Les conflits d'intérêts sont inévitables. »

Voici pour ce qui est du conflit actuel en Syrie, sans rentrer dans les détails qui sont sensés être connus, comme par exemple les intérêts occidentaux pour le transit pétrolier en sa faveur et autre positionnement pour presser plus encore les flancs de la Russie, la politique du containment qui n'a jamais cessé, guerre froide ou pas.

Apprenons à comprendre

Aujourd'hui, les Défenseurs du Monde Libre se retrouvent quasiment nus. Comment peut-on encore croire à leurs slogans tant rabâchés mais rarement vérifiés ? Heureusement qu'il existe encore des territoires dans le monde pour se garder de l'abrutissement totalitaire libéral occidental. Heureusement que des territoires luttent pour rester libres, pour pouvoir continuer à exister. L'homme peut alors continuer de penser et d'évoluer sans s'arrêter et se focaliser en permanence sur le prix de ses gadgets préférés. Il doit être possible aujourd'hui de se protéger de la lobotomie internationale mise en pratique par des personnes psychologiquement malades telles que George Soros ou autres Défenseurs du Monde Libre.

Vous souhaitant des pensées constructives et créatives et la santé de votre conscience.

Marc Barnovi

Traducteur littéraire, spécialiste des relations internationales et de la Russie-Eurasie

envoyé par Bertrand Hardouin

 reseauinternational.net

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