13/03/2020 3 articles francais.rt.com  2 min #170282

En prison pour avoir refusé de témoigner contre Wikileaks, Chelsea Manning tente de se suicider

Etats-Unis : un juge ordonne la libération de Chelsea Manning

Chelsea Manning devait témoigner devant un grand jury aux Etats-Unis concernant son rôle dans les divulgations de Wikileaks, mais ce jury ayant été dissous, un juge a ordonné sa libération. Elle était incarcérée en raison de son refus d'y témoigner.

Un juge a ordonné le 12 mars la libération de l'ancienne informatrice de Wikileaks Chelsea Manning qui, la veille, avait tenté de se suicider depuis la prison où elle était détenue en raison de son refus de témoigner devant un grand jury.

Ce grand jury ayant été dissous le 11 mars, «le tribunal considère que la comparution de Madame Manning n'est plus nécessaire et que son maintien en détention ne répond plus à un objectif de coercition», a décidé le juge Anthony Trenga. En revanche, les pénalités financières qui avaient été fixées pour la forcer à témoigner sur Wikileaks et son fondateur Julian Assange restent valables et elle devra payer 256 000 dollars (228 000 euros) d'amende, a-t-il précisé.

Chelsea Manning, 32 ans, avait tenté de se suicider le 11 mars mais les autorités étaient intervenues à temps et elle avait été transférée à l'hôpital, selon son groupe de soutien.

En 2010, le soldat Manning, alors connu sous le prénom de Bradley, avait fait fuiter plus de 700 000 documents confidentiels ayant trait aux guerres d'Irak et d'Afghanistan, dont plus de 250 000 câbles diplomatiques qui avaient plongé les Etats-Unis dans l'embarras. L'ex-analyste du renseignement avait été condamnée en 2013 à 35 ans de prison par une cour martiale, mais sa peine avait été commuée par le président Barack Obama. Elle avait été libérée en mai 2017 après sept ans de prison, durant lesquels elle avait entamé sa transition vers le sexe féminin.

#EtatsUnis 🇺🇸 : l'ex-informatrice de #WikiLeaks Chelsea #Manning de nouveau écrouée#Trump
➡️

En mars 2019, elle avait de nouveau été incarcérée parce qu'elle refusait de témoigner contre Julian Assange devant un grand jury.

Détenu au Royaume-Uni, l'Australien s'oppose pour sa part à la demande d'extradition formulée par les Etats-Unis qui veulent le juger pour espionnage. Les autorités américaines soutiennent qu'il a sollicité les documents auprès du soldat Manning et qu'il l'a aidé à déchiffrer un mot de passe, allant au-delà du rôle de journaliste.

 Lire aussi Procès d'Assange : sa défense déplore les «mensonges» américains et son traitement en détention

 francais.rt.com

 Commenter

Articles enfants plus récents en premier
14/03/2020 legrandsoir.info  5 min #170304

Etats-Unis : un juge ordonne la libération de Chelsea Manning

Un juge libère Manning après une tentative de suicide et inflige une amende de 256 000 dollars à ses partisans

Caitlin JOHNSTONE

Un juge fédéral a libéré de prison la lanceuse d'alerte Chelsea Manning après une tentative de suicide et un an derrière les barreaux, tout en lui ordonnant de payer plus d'un quart de million de dollars d'amende pour outrage au tribunal.

Après avoir passé sept ans en prison dans des conditions draconiennes pour avoir dénoncé des crimes de guerre américains, Manning [a été ré-emprisonnée il y a un an] pour tenter de la contraindre à témoigner devant un grand jury lié à WikiLeaks et à son fondateur Julian Assange.

14/03/2020 wsws.org  6 min #170297

Etats-Unis : un juge ordonne la libération de Chelsea Manning

Chelsea Manning libérée de prison après que la dissolution du grand jury par une cour fédérale américaine

Par Kevin Reed
14 mars 2020

Chelsea Manning, la lanceuse d'alerte, qui a refusé de répondre aux questions devant un grand jury fédéral constitué dans le cadre de la conspiration américaine contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a été libérée jeudi dernier après avoir passé la dernière année en prison. La libération de Manning a eu lieu un jour après que la courageuse combattante pour la vérité eut tenté de se suicider dans sa cellule et eut été hospitalisée par les autorités carcérales.