Parmi les propositions les plus soutenues, on retrouve la végétalisation de l'alimentation en restauration collective, la réduction des emballages superflus, le développement de projets alimentaires en circuits courts ou encore la mise en place d'un enseignement obligatoire aux enjeux environnementaux. Les internautes ayant participé à cette consultation se sont également prononcés en faveur de la création d'un revenu universel et de la revalorisation salariale des métiers du soin, de l'enseignement, de la recherche et de l'agriculture.
Afin de financer cette transition vers une société plus sobre et égalitaire, les participants appellent à abandonner les subventions publiques aux énergies fossiles, à mettre en place une taxe sur les transactions financières ou encore à lutter contre l'optimisation et l'évasion fiscales. À partir de ces propositions, les parlementaires du « Jour d'après », issus de la République en marche, du MoDem, du Parti socialiste et d'Europe Écologie-Les Verts ont élaboré trente mesures qu'ils s'engagent à défendre à l'Assemblée.
Les députés participant à ce projet souhaitent notamment que l'État soutienne « vigoureusement » les mobilités décarbonées, fasse de l'hôpital une priorité nationale et instaure progressivement le revenu universel, en élargissant dans un premier temps le revenu de solidarité active (RSA) aux 18-25 ans. Ils se déclarent également en faveur d'une rénovation énergétique de grande ampleur du bâti public et privé, de la promotion du télétravail, et d'une transformation profonde du modèle agricole. Cette initiative et les propositions qui en découlent pourraient avoir « des intersections », selon les informations du journal Le Monde, avec la préparation d'un nouveau groupe parlementaire regroupant des marcheurs dissidents.
Les consultations de ce type se multiplient depuis le début de la crise sanitaire : près de 20.000 propositions ont déjà été déposées sur la plateforme « Comment inventer tous ensemble le monde d'après ? » lancée par la Croix-Rouge française, le WWF France, Make.org et le Groupe SOS début avril.
- Sources : Le Monde
- et Le Jour d'après|
- Image : L'Assemblée nationale. Flickr