29/10/2020 reseauinternational.net  3 min #180964

Coronavirus et manipulation politicosociale : le masque comme rite de passage vers un Nouvel Ordre Mondial

Lavrov en « isolement » ou l'arme géopolitique de précision du Covid

par Karine Bechet-Golovko.

Après une visite de travail en Grèce, où le ministre russe des affaires étrangères, l'irremplaçable Sergueï Lavrov, oubliant souvent de porter son masque et en pleine forme, a rencontré Tsipras et le ministre israélien des affaires étrangères, parfaitement masqués, il se retrouve « isolé » pendant deux semaines, tout son agenda reporté. Car il a été en contact avec le patient Zéro, bref avec quelqu'un qui est infecté. Suivez mon regard, quel virus existe-t-il aujourd'hui ? Non, pas l'hépatite, c'est trop répandu. Le Covid. Qui est manifestement une arme géopolitique particulièrement efficace, permettant de suspendre les agendas politiques en période d'intensification des conflits. Imaginez Joukov, mis à la maison pendant deux semaines, pour avoir croisé en 43 quelqu'un qui avait un virus... Inimaginable ? En effet, car c'était une autre époque, celle de la gouvernance nationale.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères vient de l'annoncer, lors de sa visite de travail en Grèce, Sergueï Lavrov a été en contact avec un covidé et se retrouve en « isolement » pendant deux semaines.

Comme le souligne la  presse libérale... il ne portait pas toujours de masque. Ni avec Tsipras :

Ni avec Babriel Ashkenazi, son homologue israélien :

En soit, à l'heure de la gouvernance globale du Covid, cela constitue un crime multiple. Tout d'abord, l'on ne sort que masqué, seuls les véritables chefs ont le droit d'avoir le visage découvert et ils ne sont pas sur le continent européen. Ensuite, toutes les rencontres doivent se faire par vidéo-conférence, le progrès c'est incontournable - puisqu'on vous le dit. Enfin, la politique internationale est l'affaire des grands, et la Russie n'a pas son mot à dire.

Donc à triple titre, Lavrov personnellement et la Russie en général devaient être sanctionnés. Deux semaines de mise à pied. Individuellement pour Lavrov en « auto-isolement » et la Russie pourtant prise dans un calendrier international des plus chauds.

Le Covid est décidément une arme géopolitique particulièrement efficace, qui en plus de sa capacité de destruction massive, que nous remarquons à l'encontre des économies nationales, de la stabilité sociale et du développement individuel de l'être humain, est également une arme de haute précision, qui permet de décapiter les gouvernances nationales - lorsque cela est nécessaire (et que le pays visé est consentant).

L'on imagine mal Joukov pendant la Seconde Guerre Mondiale, quand l'existence de la Russie comme pays était en jeu, être « auto-isolé » pendant deux semaines, n'étant pas malade, pour avoir croisé quelqu'un qui avait un virus. Certes, il n'y a pas de chars étrangers sur le sol russe, mais la guerre ne se mène pas qu'avec des chars et celle qui se déroule contre la Russie actuellement, celle du monde global dans lequel la Russie telle que nous la connaissons aujourd'hui n'a pas sa place, n'est pas moins dangereuse pour l'existence du pays. Déjà, le Président a été mis à distance du politique, coincé derrière des écrans (ce qui est incompatible avec la gouvernance politique), maintenant Lavrov est mis en retrait. L'on ne gouverne pas à distance, sauf de manière virtuelle.

 Karine Bechet-Golovko

source :  russiepolitics.blogspot.com

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