31/12/2020 reseauinternational.net  8 min #183607

Coronavirus : la compétition entre les vaccins sera impitoyable

Le corps a ses raisons que la raison ne connaît point

par Marie-France de Meuron.

Chacun connaît l' aphorisme philosophique de Blaise Pascal « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point », repris par  Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux ». À l'heure du virus couronné, il est temps d'être présent à notre corps dans tout ce qu'il incarne de l'entité humaine que nous sommes.  Une auteure nous relate son parcours dans : « Le corps a ses raisons que la raison ignore ».

Quelle conscience avons-nous de notre corps ? Dans le monde occidental, nous avons développé de façon extraordinaire les possibilités de notre cerveau et l'enseignement scolaire lui a donné la priorité de façon toujours plus marquée, l'arrivée des écrans densifiant encore cette approche. Quant au  cerveau du cœur il est le fruit d'études plutôt récentes, tant  sur le plan anatomique que dans son rôle de «  gestionnaire » des émotions et de leurs impacts sur le cerveau de la tête. À un étage inférieur de notre corps, nous possédons un  cerveau entérique.

Pour connaître notre corps et ses raisons, nous avons à être présents à nos trois cerveaux simultanément, ce qui nous permet d'aborder la conscience du « je suis », à savoir le souverain de ce corps. En fait, les expériences existentielles que nous traversons tout au long de notre vie sont des opportunités pour éveiller cette conscience.

Actuellement, nous sommes plongés dans une situation très aiguë qui attire énormément notre attention sur un microorganisme susceptible d'envahir notre corps, et sur des mesures très ciblées qui captent notre attention. Nous avons alors le libre arbitre de nous laisser happer par l'ambiance extérieure, ou alors de placer notre présence à l'intérieur de nous pour percevoir ce qui nous est révélé de nous-mêmes par nos trois cerveaux, ici et maintenant. Cette démarche est individuelle en ce sens que nous sommes chacun à une étape de vie particulière, d'où le fait que nous pouvons vivre très différemment l' obligation du port du masque, le port du masque en soi, les contraintes du confinement et de l'isolement et maintenant la présentation du vaccin proposé comme espoir de nous sortir de cet « emprisonnement », comme passeport pour voyager, ou encore comme privilège pour nos aînés, etc

Que vivons-nous réellement dans notre corps ? Quelle relation établissons-nous avec lui dans cette situation aiguë (qui s'étale en longueur, j'en conviens, d'autant plus qu'une variation saisonnière est tout de suite considérée comme un rebond...) ? Les stratégies politico-médiatiques développent des concepts dont on fait des slogans, des mesures s'appuient sur des chiffres qu'on brandit avec assurance, ou encore une vision du futur grâce au vaccin qui détourne des nécessités impérieuses du moment. En fait, qu'advient-il de la présence à notre corps, à ses propres lois biologiques en relation avec les lois cosmiques, et de la conscience de notre identité incarnée dans un corps de chair ?

Nous sommes interpellés de plusieurs côtés à la fois, par conséquent notre attention est éveillée sur différents canaux sensibles. Toutefois, notre corps est une entité qui réunit toutes les informations reçues par nos sens. Nous pouvons porter alors notre attention sur l'une ou l'autre perception ou alors sur l'ensemble avec la question « qui suis-je » à ce moment précis.

Que reste-t-il de moi quand je lis « Il faut se préparer à pire qu'au Covid-19 »,  avertit l'OMS. Soit j'écoute la résonance entière que cette déclaration suscite dans mon corps physique (de frissons ou des tremblements par exemple) ou dans mon corps émotionnel (peur, tristesse, anxiété, etc) ou dans mon corps mental (et je me mets à tergiverser). Je peux aussi sentir que ma curiosité est incitée à lire la suite de l'article : « L'Organisation mondiale de la Santé a prévenu lundi que malgré la sévérité de la « pandémie » de Covid-19, qui a tué plus de 1,7 million de personnes et en a infecté des dizaines de millions d'autres en un an, il était urgent de se préparer "à pire" ». D'autres réponses peuvent alors provenir de mes corps et je me demande ce qu'il reste de moi à l'évocation d'une pareille prédiction ?

Dans l'ébranlement ressenti, nous pouvons avoir différentes réactions. Si nous acceptons de reconnaître ce que nous percevons de nous à ce moment-là, une intuition profonde peut en jaillir. Par contre, si nous nous sentons perdus, démunis ou abandonnés, alors nous écouterons les conseils de ceux qui détiennent une certaine autorité dans le domaine évoqué. Nous pouvons entendre des paroles qui se veulent  compréhensives : « L'utilisation d'une nouvelle technologie et la rapidité avec laquelle elle a été développée peuvent faire peur. « Cette inquiétude doit être entendue, commente Alessandro Diana, pédiatre et spécialiste des vaccins. Au final, la décision de chacun, de se faire vacciner ou pas, doit être respectée. Mais il faut que les gens aient des bonnes informations, que leur choix soit basé sur des faits ». Une telle déclaration peut apaiser notre émoi et certains peuvent s'en satisfaire. D'autres peuvent s'étonner qu'on parle de se baser sur des faits et rester dubitatifs quand on entend  un professeur chevronné décrire dans quelles conditions ont été créés ses vaccins. Un autre  éminent chercheur dans le domaine de la génétique nous explique comment on ne peut pas garantir les conséquences de l'ARN messager une fois injecté dans le corps.

Ces professeurs nous renseignent donc sur la nouveauté du contenu du produit vaccinal, à quoi s'ajoutent des  adjuvants.

Il vaut la peine de prendre le temps de retourner notre attention vers l'intérieur de notre corps. Évidemment, nous ne pouvons pas voir comment le produit injecté va s'y promener et être reçu par les différents organes. Nous pouvons tout de même prendre conscience de la présence de l'aiguille qui traverse la peau sans tenir compte que notre épiderme est un filtre naturel pour protéger l'intérieur de l'organisme. Demandons-nous à notre corps ce que cela lui fait de subir l'injection d'un produit absolument non naturel, d'autant plus à l'heure où nous sommes sensibles à manger des produits bio ?

Il est aussi curieux que pour démontrer le « naturel » de ce geste vaccinal, tant de journaux nous montrent la photo de personnes en train de se faire vacciner, comme pour en faire la publicité. Même des gens haut placés servent de « mannequins » pour prouver le bien-fondé du geste. En réalité, pour vraiment prouver la valeur du vaccin, il faudrait montrer tout ce qui se passe dans le corps après l'injection alors qu'on nous montre bien le covid-19 très agrandi au microscope électronique ! Dans une vaccination de masse, on obéit plutôt au slogan de « vaincre » une maladie sans attirer l'attention de chacun sur le fait qu'il peut avoir des failles de certains organes et réagir de façon à aggraver son système de santé général. Quelle conscience ont de leurs états immunitaires et de leurs organes les aînés à qui on propose le vaccin comme une évidence ? Alors qu'un mot d'ordre général soufflant sur plusieurs pays a décrété qu'il fallait vacciner les aînés en premier, on peut se demander la raison profonde d'une décision si aisée à décréter alors que l'étude consciencieuse de la vaccination chez les personnes âgées en montrent les  diverses difficultés.

 Un médecin au contact direct avec les patients nous enjoint à effectuer « Le retour vers soi ». Il s'étonne de constater qu'aujourd'hui il y a moins de réactivité, moins d'esprit critique. Pourtant, dit-il, « nous sommes en droit de nous poser quelques questions. Je suis là aujourd'hui pour vous inciter à user de votre conscience et de votre libre-arbitre. Cela fait 25 ans que je fais de la médecine. La chose la plus importante de toutes pour un médecin : nous ne soignons pas, nous aidons les gens à se soigner. Même en réanimation, nous aidons les patients à tenir le coup, les gardons en vie, pendant que leur propre corps se guérit. Nous avons tous les capacités de nous guérir et de savoir ce qui est le mieux pour nous. Nous savons, nous sentons, nous pouvons à tous moments sentir ce qui est bon pour nous«.

Je ne peux donc que vous encourager très chaleureusement à vous ouvrir à toutes vos capacités de découvrir ce qui est juste pour vous et bon pour votre corps dans les épreuves que vous affrontez, ressentez et traversez.

 Marie-France de Meuron

source :  https://mfmeuron.blog.tdg.ch

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