07/01/2021 reseauinternational.net  5min #183874

 Les non vaccinés futurs «citoyens de seconde zone» ? Un nouveau projet de loi fait polémique

Vaccination contre le Covid - La politique du chantage continue ... sans aucune perspective

par Karine Bechet-Golovko.

Nous en avons pris l'habitude : le virus du Covid n'est pas soigné, il est principalement l'excuse d'une politique répressive menée contre les populations. Car si vous êtes malades, c'est que vous êtes en faute, vous n'avez pas suivi les diktats pseudo-sanitaires. Après les masques, les confinements, la vaccination vient s'ajouter à cet arsenal, qui semble permettre à ce virus une vie longue et prospère. Pour autant, aucune perspective n'est construite à long terme, aucun « nouveau monde » attractif n'apparaît : ne se développe que la désolation des âmes et des sociétés, dans une tragi-comédie carcérale.

Si l'on fait rapidement le rappel : portez des masques et le virus sera maîtrisé ; restez enfermés et le virus sera maîtrisé ; maintenant, faites-vous vacciner et le virus sera maîtrisé. Si vous ne suivez pas ces consignes, vous mettez en jeu la sécurité nationale et la santé de vos proches. Car, soigner les personnes malades en fonction de leur maladie réelle n'est plus à l'ordre du jour. De toute manière, la grippe est officiellement vaincue, alors que voulez-vous de plus ?

Pourtant, les chiffres du Covid continuent à grimper de manière tout aussi magique, que le traitement de la situation. Les masques n'ont donc pas permis de limiter sa progression, ni les confinements, et la vaccination salvatrice de l'idéologie globaliste ne s'annonce pas meilleure - en tout cas sur le plan sanitaire. Il suffit pour cela de voir l'exemple de  l'Angleterre, qui vaccine à tour de bras... et reconfine en catastrophe... jusqu'à mars. Dans la même logique,  l'Allemagne continue à durcir ses mesures liberticides « pour ralentir l'épidémie », notamment en prolongeant le confinement.

La logique est simple : depuis le temps que ces « mesures », qui n'ont rien de médicales, sont utilisées, si elles avaient eu un minimum d'efficacité, on aurait déjà vu une amélioration. Or, grande surprise, les pays « découvrent » que les virus mutent. Pour autant, le taux de mortalité de ce virus ne justifie en rien les mesures liberticides adoptées, ce n'est ni la variole, ni la peste... ni même l'hépatite, dont tout le monde semble se moquer éperdument aujourd'hui et qui continue tranquillement à tuer.

Donc, sans avoir prouvé une quelconque efficacité médicale des décisions prises, les pays continuent à punir leur population, à l'enfermer périodiquement sans jamais la libérer. Car ces mesures ayant été décrétées sur le plan global, ne peuvent qu'être bonnes. A priori et ça ne se discute pas, sinon c'est de la conspirologie. Il n'y a alors qu'une seule explication acceptable : les gens sont fautifs.

En  France, où la vaccination avance très lentement, car malgré la propagande d'État, les gens ne se pressent pas, le chantage suit son cours : dans ce cas, on va réouvrir plus tard. Et comme la reprise économique dépend de la baguette magique de la vaccination, les Français n'auront qu'à s'en prendre à eux-mêmes pour la crise économique, ils sont fautifs, ils sont responsables. Quand le gouvernement, lui, fait ce qu'il peut pour sauver la population d'elle-même.

Ainsi, le chantage à la vaccination s'inscrit dans la nouvelle tradition de la gouvernance du Covid : le chantage au masque, le chantage au confinement, le chantage à la limitation de la liberté de circulation, le chantage à la limitation de la liberté d'entreprendre, etc. Et toutes ces mesures s'accumulent les unes aux autres, dans un désordre kafkaïen, sans logique ni résultat, mais toujours avec la culpabilisation au bout de la phrase.

En Russie, les élites s'affrontent aussi sur ce sujet. Car si les plus conservatrices, toute proportion gardée, sont réfractaires à l'instauration d'un statut spécial des personnes vaccinées, d'autres commencent déjà à l'officialiser. La présidente du Conseil de la Fédération, V.  Matvienko, s'est prononcée contre la création d'un passeport vaccinal, qui servirait de fondement à une discrimination sociale. Exactement au même moment, le Maire de Moscou, S.  Sobianine, annonce que les mesures restrictives seront levées pour les personnes qui se feront vacciner, automatiquement 2 semaines après la vaccination. Ainsi, les personnes âgées, les étudiants de plus de 18 ans et les malades chroniques pourront retrouver leur carte de transport subventionnée. Alors que le site administratif de la ville commence à délivrer cette année une attestation de vaccination pour le Covid. Quel est l'intérêt de toute cette publicité autour de cette attestation, si de toute manière les cartes médicales sont numérisées et qu'il est toujours possible d'obtenir une attestation de vaccination, pour tous les vaccins ? L'intérêt est bien idéologique.

Bref, finalement rien ne change. Le système bugue. Car il est incapable de proposer une sortie dicible et acceptable de la situation : revenir à la normale, comme si de rien n'était, est inconcevable, ce serait un échec ; mais, ces idéologues sont incapables de proposer un monde attractif, vivant, qui fonctionne. Donc, l'on continue à enchaîner des mesures liberticides et punitives, puisqu'il n'y a aucune force politique réelle d'un côté ou de l'autre pour faire pencher le balancier et permettre soit le retour à la vie et à la normale, soit d'assumer un monde fondé sur l'apartheid dans l'intérêt d'une minorité au prix de l'asservissement d'une majorité.

 Karine Bechet-Golovko

source :  russiepolitics.blogspot.com

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