Chaque samedi - et même parfois durant la semaine - les opposants au pass sanitaire battent le pavé à travers la France contre la généralisation du pass sanitaire, annoncée par le président Emmanuel Macron le 12 juillet afin d'endiguer la pandémie de Covid-19. Une mesure, selon eux, liberticide et discriminatoire.
Le 14 août par exemple, 214 845 personnes au total ont défilé contre le pass sanitaire dans l'ensemble du pays selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, et 388 843 selon un décompte du collectif Le Nombre Jaune.
Malgré ces chiffres importants, le gouvernement et ses soutiens ont multiplié ces dernière semaines les piques à l'encontre du mouvement, en soulignant la présence de pancartes jugées antisémites ou de slogans sulfureux.
«Je pense que le gouvernement comprend que ce mouvement n'est pas caricatural mais il essaie de le caricaturer», juge l'avocat Pierre Gentillet, interrogé par RT France. «Si vous regardez le profil des gens dans les manifestations, vous n'avez pas des fous, mais des gens du quotidien.... Je pense que c'est justement parce qu'il n'est pas caricatural qu'on essaie d'en faire des tonnes, sur cette affaire de pancarte par exemple», poursuit-il.
Le 13 août, le ministre de la Santé Olivier Véran avait fustigé des slogans «parfois extrêmement douteux, voire complètement crades», contribuant ainsi à amalgamer les manifestants anti-pass sanitaire à des opposants à la vaccination et enfin, les avait enjoint à regarder en face «la réalité» des centaines de personnes non vaccinées actuellement hospitalisées.
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