08/09/2021 francesoir.fr  2min #194831

11 septembre : des documents déclassifiés bientôt publiés, annonce Joe Biden

© PRESTON KERES / US NAVY PHOTO/AFP

C'était une de ses promesses de campagne : le président américain Joe Biden a pris, vendredi 3 septembre, un décret qui permettra la publication de documents déclassifiés sur l'enquête sur le 11 septembre dans les six prochains mois. Un sujet sensible pour de nombreuses familles de victimes des attentats contre les tours jumelles du World Trade Center et contre le Pentagone : certaines réclament notamment la publication des éléments de l'enquête révélant, selon elles, l'implication de l'Arabie Saoudite dans l'attaque.

Le sujet est particulièrement sensible à l'approche du 20e anniversaire des attentats. Jeudi 2 septembre, des proches des victimes des attentats du 11 septembre ont demandé à un organisme de surveillance du gouvernement américain d'ouvrir une enquête : ils soupçonnent le FBI d'avoir menti ou détruit les preuves faisant le lien entre l'Arabie saoudite et les pirates de l'air qui ont percuté les tours jumelles du World Trade Center et le Pentagone.

Depuis quelques années, un collectif composé de familles de victimes, de rescapés et de secouristes a lancé une bataille judiciaire contre l'État saoudien et d'autres États qu'elles accusent de complicité. Mais, ces dernières années, les gouvernements américains successifs avaient invoqué le secret d'État pour ne pas publier certains documents, empêchant, de fait, l'enquête d'avancer. Joe Biden avait promis durant sa campagne qu'il les déclassifierait.

Voir aussi :  11 septembre : une vidéo retrace le chaos après l'attentat

Le communiqué annonçant la publication de ces documents déclassifiés dans les six prochains mois est intervenu le vendredi 3 septembre, soit quelques jours avant la commémoration du 20e anniversaire de ces attentats qui ont coûté la vie à 2 977 personnes. Début août, des familles des victimes avaient publié une lettre expliquant que, si le nouveau président américain « ne tenait pas sa promesse », il ne serait pas le « bienvenu » à la cérémonie.

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