Décidément, il est facile de reconnaître un salaud de complotiste : il a raison deux ans avant tout le monde. Ainsi du virus, né dans un laboratoire chinois, du projet de Great Reset, de la dangerosité (notamment pour le cœur) du vaccin, etc. Depuis ce mardi, une nouvelle et triste victoire pour ces mauvais citoyens : l'instauration du crédit social à la chinoise.
Au Canada, pays qui a vu naître le premier convoi de la liberté, le Premier ministre Justin Trudeau est à la peine. Face à une contestation sans précédent, qui a déferlé sur la capitale, Ottawa, il s'est d'abord courageusement enfui en un lieu secret. Ensuite, depuis la télévision, il a adressé une série de messages hallucinants à ses compatriotes - vous savez, ceux qui l'ont élu pour qu'il se mette à leur service.
Dernière annonce : il menace de geler les comptes des manifestants (notamment des propriétaires de camions). Justin Trudeau a annoncé qu'il souhaitait mettre cette mesure en place rapidement, et son vice-Premier ministre a annoncé qu'il n'y aurait pas besoin d'une décision de Justice pour cela, et ce, en vertu de la loi d'urgence de 1988 qui vient d'être mise en application sur tout le territoire canadien. Pas de décision, pas de recours, donc. On ne pensait pas que cela irait si vite. Nous voici désormais, bien avant l'instauration de monnaies dématérialisées, dans le monde du contrôle total. Vous êtes un mauvais citoyen ? Ce n'est pas grave, vous n'aurez plus accès à votre argent tant que vous ne vous soumettrez pas. Black Mirror, Big Brother, 1984, Soleil vert, Fahrenheit 451... autant de films devenus des documentaires. On peut relire, également, la magnifique (et désespérante) série BD S.O.S. Bonheur, parue dans les années 80. Dictature sanitaire, crédit social, pouvoir autiste... on connaît tout ça par cœur, à présent.
Par un réflexe logique et particulièrement sain, ce geste dictatorial a fait peur aux Canadiens. Ceux-ci se sont donc dépêchés de se rendre dans leur banque pour récupérer leurs économies, craignant que la main de l'État ne se resserre autour de leur cou. Un « bank run » semble se préparer et, avec lui, si cela se confirme, une importante crise financière.
Il va être intéressant de voir comment la situation évolue là-bas. Et il peut également être utile de se demander comment cela va se passer chez nous.