par Strategika 51.
La propagande de guerre ne cesse de s'intensifier. De fausses vidéos et des légendes semblables à celles créées de toutes pièces par les médias US lors de l'invasion de l'Irak en 2003 se multiplient.
On savait que la situation de l'empire était catastrophique au point où ils ont inventé une fausse « pandémie » et imposé une véritable dictature qui ne dit pas son nom mais désormais l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) se découvre des tendances nettement suicidaires.
Un avion d'attaque au sol ukrainien abattu au-dessus de Kherson
La Russie a mis en état d'alerte sa force de dissuasion nucléaire après que les États-Unis aient mis en état d'alerte maximale l'ensemble de leurs forces stratégiques nucléaires. On apprend également que le système russe Périmètre, Система « Периметр », datant de la Guerre froide 1.0 et que l'on croyait inopérant depuis l'époque Eltsine, est non seulement opérationnel mais a été grandement amélioré.
Le système Périmètre peut automatiquement déclencher le lancement des vecteurs stratégiques nucléaires russes, si une attaque nucléaire était détectée par un réseau de capteurs sismiques, de lumière, de radioactivité et de surpression, et même si tous les échelons de commandement de l'ensemble des forces armées russes sont entièrement détruits et que la structure même de l'État russe est anéanti.
Ce système connu aussi sous l'appellation de la « La Main Morte » n'est pas le seul qui déclenchera une seconde frappe. Un autre système automatisé complètera la destruction mutuelle assurée par des moyens impliquant des vecteurs en orbites asynchrone et géostationnaires. Ce système dont l'existence est niée par les Russes est fort mal connu et serait en développement depuis le début des années 2010.
L'acronyme en anglais de la Destruction Mutuelle Assurée, MAD (Mutual Assured Destruction) était au départ une doctrine militaire US théorisée par Donald Brennan de l'institut Hudson. Ce dernier ironisait souvent sur cet acronyme signifiant « fou » en Anglais.
La situation est donc à ce point désespérée sur les plans politique, économique et socioculturel pour que les élites dites « occidentales » veuillent entraîner le monde dans un suicide collectif. Où est-ce leur inaptitude à accepter un changement de paradigme n'assurant plus leur hégémonie sur la planète ? Où encore leur hystérie à voir le dirigeant d'une grande puissance affirmer publiquement que l'ensemble de leur pouvoir était basé sur le mensonge et la tromperie ? Il y assurément une dimension psychologique majeure à ces questions.
L'affaire Epstein a révélé que les structures du pouvoir caché au sein de l'empire ont été profondément ébranlées. L'épisode COVID n'a fait que renforcer le naufrage d'un système qui ne tenait que par l'artifice d'un mensonge permanent. Le système financier international est dans une impasse totale pour des raisons trop longues à expliquer ici. Le monde ancien s'est effondré et plus rien ne sera plus comme avant. La désillusion des uns est d'autant plus douloureuse que l'ensemble de ce système anti-historique et contre-nature se presentait avec l'aide d'une machine de propagande universelle comme le champion des libertés et des valeurs humanistes.
Les élites au pouvoir, profondément corrompues, sont toujours autointoxiquées par leurs propres mensonges, leur narration du réel et leur propre écriture de l'histoire. Dans le cas de l'empire, il y a l'enjeu d'un schéma de Ponzi aux proportions astronomiques basé partiellement sur le diktat des Banques centrales et la toute-puissance des planches à billets avec la prédominance du dollar. Ce qui c'est passé en Ukraine est l'aboutissement logique d'un processus qui s'est enrayé en Syrie. On savait que top ou tard le rôle disruptif de la Russie, accidentel d'un point de vue historique, allait aboutir au ciblage de la Russie. L'extension de l'OTAN, l'outil de l'empire, vers l'Est tout en maintenant un nuage sémantique trompeur n'avait pour objectif que la destruction de la Russie en tant que puissance remettant en cause le système.
Depuis la Syrie, la mécanique de l'empire dont l'économie est basée sur la guerre, est non seulement entravée de manière directe par la simple existence du pouvoir actuel russe - lequel n'a jamais prétendu être un modèle de vertu ou aspiré à une quelconque vocation messianique -, et de manière indirecte par la stratégie économique à long terme de la Chine.
Hubris impérial ou malédiction divine, les stratéges de l'empire sont convaincus de pouvoir l'emporter dans une guerre thermonucléaire globale et retrouver ainsi leurs illusions perdues.
Dur sera le réveil.
source : Strategika 51