© Compte Facebook du ministère ukrainien de l'Intérieur Source: AFP
La tour de diffusion de la télévision à Kiev frappée par l'armée russe.
2 mars 2022, 10:48
L'armée russe, qui avait appelé les civils à s'en aller, assure qu'«aucun bâtiment résidentiel n'a été endommagé par la frappe». Selon Kiev, la frappe russe qui a visé la tour de télévision de la capitale a provoqué la mort de cinq personnes.
Les autorités ukrainiennes ont fait état d'un bilan de cinq morts et de cinq blessés après la frappe que l'armée russe a confirmé avoir menée le 1er mars sur la tour retransmettant la télévision, à Kiev. Ainsi que l'a rapporté l'AFP, l'attaque a également entraîné l'interruption de la diffusion des chaînes.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses images ont été partagées, montrant une épaisse fumée autour du bâtiment, au 6e jour de l'intervention militaire russe en Ukraine.
Le gouvernement ukrainien a dans un premier temps prévenu que les chaînes de télévision n'allaient pas fonctionner «pendant un certain temps», jusqu'à ce que des systèmes de secours prennent le relais. Peu après l'attaque, la présidence a de son côté annoncé le rétablissement de la diffusion d'une dizaine de télévisions nationales. Une heure après la frappe, la plupart des chaînes ukrainiennes semblaient fonctionner normalement, toujours selon l'AFP.
En amont de cette opération, l'armée russe avait pour sa part annoncé qu'elle allait viser des infrastructures des services de sécurité ukrainiens ainsi que des «centres de retransmission» à Kiev, appelant en conséquence les civils vivant à proximité à fuir.
They are trying to cut us off from communications.
Après cette attaque, la Défense russe a confirmé son déroulé en assurant qu'«aucun bâtiment résidentiel n'a[vait] été endommagé par la frappe». «Afin de prévenir les attaques informationnelles contre la Russie, des éléments technologiques du Service de sécurité de l'Ukraine et du 72e centre d'opérations informationnelles et psychologiques à Kiev ont été frappés avec des armes de précision», a par ailleurs déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov, cité par l'agence de presse russe Tass.