11/03/2022 2 articles arretsurinfo.ch  7min #203806

 Le Pentagone ne veut pas que vous voyiez ces documents sur les laboratoires biologiques en Ukraine, affirme une journaliste.

Conférence de presse de Maria Zakharova, le 9 mars 2022

Conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Russie, le 9 mars 2022.

Source :  mid.ru

Laboratoires biologiques en Ukraine

... Nous avons commenté ce point hier. Je vais répéter les principaux points des déclarations du ministère des Affaires étrangères.

Nous confirmons les faits révélés lors de l'opération militaire spéciale en Ukraine, qui prouvent que le régime de Kiev a détruit les preuves des programmes biologiques militaires que l'Ukraine mettait en œuvre avec un financement américain.

Nous ne parlons pas ici d'utilisations pacifiques ou de recherche scientifique au profit du monde ou de développement. Le fait est qu'ils ont été financés par le Département américain de la Défense.

Nous présumons que dans un proche avenir, le Département américain de la Défense et l'administration présidentielle américaine seront obligés d'expliquer les programmes en Ukraine à la communauté internationale et de le faire officiellement, et non par des têtes parlantes. Nous pensons que Washington n'a aucune chance de garder le silence cette fois, pas avec les éléments découverts et les récentes confirmations de la partie ukrainienne et des États-Unis -permettez-moi de vous rappeler que la déclaration a été faite par la sous-secrétaire d'État américaine Victoria Nuland.

On se souvient comment ils ont cherché des armes chimiques, biologiques ou bactériologiques à travers le monde pendant des années, avec une efficacité sanglante exceptionnelle, envahissant des pays et tuant des gens. Eh bien, vous avez cherché aux mauvais endroits. Nous les avons trouvés pour vous. Vos projets, vos échantillons biologiques, y compris ceux à des fins militaires en premier lieu, sont en Ukraine. Que faisiez-vous là-bas ? C'est un autre continent. Pas de frontières communes. Pas de bases américaines. Que faisaient alors vos spécialistes sous couvert de développements scientifiques, donnant des instructions régulières à la partie ukrainienne sur la façon de faire la recherche et comment utiliser ce qu'ils fabriquaient ? Aujourd'hui, alors que rien ne réfute cette évidence, nous exigeons des détails. Le monde a le droit de savoir ce qu'ils allaient faire là-bas, quel était leur but, leur calendrier et la taille de cet « investissement » dans l'activité de laboratoire biologique en Ukraine. Données, matériaux, documents, s'il vous plaît, posez tout sur la table. Game over.

Nous avons obtenu des documents d'employés de laboratoires biologiques ukrainiens sur la destruction urgente de leurs échantillons de peste, d'anthrax, de choléra et d'autres agents pathogènes mortels après le 24 février. Tout cela a été documenté. De plus, nous vous en avertissons depuis de nombreuses années, ici dans cette salle lors de briefings et dans des déclarations faites par le ministère des Affaires étrangères et d'autres agences gouvernementales russes. Les dirigeants russes en ont régulièrement parlé, posant des questions et envoyant des requêtes à la partie américaine pour qu'elle explique ses activités. Maintenant, nous ne demandons pas ; nous exigeons. Le monde attend.

Il s'agit des instructions du ministère ukrainien de la Santé sur l'élimination rapide des réserves stockées d'agents pathogènes dangereux, qui ont été envoyées à tous les biolaboratoires. Ces documents sont disponibles sur le site Web du ministère de la Défense.

Des spécialistes des unités de guerre radiologique, chimique et biologique analysent actuellement ces documents. Cependant, il est déjà possible de conclure que des composants d'armes biologiques ont été développés dans des laboratoires biologiques ukrainiens situés à proximité directe de notre territoire. La destruction urgente des agents pathogènes les plus dangereux le 24 février de cette année était nécessaire pour empêcher la divulgation de faits indiquant la violation par l'Ukraine et les États-Unis de l'article I de la Convention sur l'interdiction des armes biologiques et à toxines (CBTW). Comment ces agents pathogènes ont-ils été détruits ? Ont-ils tous été détruits ? Il s'agissait d'instructions destinées aux ministères concernés. Qui a longtemps dirigé le ministère ukrainien de la santé ? Vous souvenez-vous? De quel pays est venu ce merveilleux médecin pour diriger le ministère de la Santé de l'Ukraine ? Je me souviens bien - des Etats-Unis d'Amérique. Voici une réponse à la question de savoir qui s'est occupé des soins de santé en Ukraine, comment et à quelles fins. La principale question reste ouverte : ces pathogènes ont-ils été éliminés ou non ? Comment est-il possible de le vérifier maintenant ? Des extrémistes ou des nationalistes s'en sont-ils emparés ? Qui peut garantir cela ?

Ces informations justifient les griefs répétés de la Russie quant au respect de la CBTW dans le cadre de l'activité biologique militaire des États-Unis et de leurs alliés dans l'espace post-soviétique. Pour les supprimer, il est possible d'utiliser les mécanismes de l'article V et de l'article VI de la CBTW, selon lesquels les États parties s'engagent à se consulter et à coopérer pour résoudre tout problème qui pourrait survenir en relation avec l'objectif de, ou en l'application des dispositions de la Convention et de coopérer à la conduite de toute enquête sur des violations potentielles de la Convention.

Pour prévenir les activités biologiques militaires qui contredisent les directives de la CBTW, il est nécessaire de prendre des mesures résolues pour renforcer son régime. Nous appelons à reprendre les travaux sur le protocole juridiquement contraignant à la Convention avec un mécanisme de vérification efficace, que les États-Unis ont bloqué depuis 2001, comme nous l'avons dit à plusieurs reprises. Dans ce contexte, nous suggérons d'établir un groupe de travail ouvert au sein de la CBTW, qui réponde aux intérêts de l'écrasante majorité des États membres.

À ce stade, les gens discutent de tout : pétrole, gaz, entreprises, leur avenir, les affaires, les avions, transports, logistique, visas et frontières. Il est possible de réglementer toutes ces choses d'une manière ou d'une autre. Ayant vécu la lutte contre le coronavirus en 2020, nous comprenons tous que si les armes biologiques sont relâchées, il n'y aura aucun moyen de les contenir. Peut-être que le monde entier, tous les pays de tous les continents devraient revenir à la raison et se demander, au lieu de regarder des bêtises sur CNN ou de lire de fausses informations dans le Washington Post : sont-ils prêts pour une nouvelle « aventure » avec un virus non identifié ou la propagation mondiale de biomatériaux, s'ils se trouvent déjà ou finissent entre les mains d'extrémistes ou de militants ? Sont-ils prêts pour cela ? Ou sont-ils seulement prêts à exprimer leur solidarité sous la forte pression de ceux qui ont construit des laboratoires biologiques dans de nombreux pays et qui dirigent leurs activités directement depuis le Département américain de la Défense ? Ces activités sont classifiées. Elles ne sont pas transparents et ne font l'objet d'aucun contrôle.

Pour renforcer les assises institutionnelles du CBTW, nous suggérons un certain nombre d'initiatives bénéficiant d'un large soutien international et prévoyant la mise en place, dans le cadre de ce document, d'unités médico-biologiques mobiles (pour venir en aide aux victimes d'armes biologiques et pour lutter contre les épidémies d'origines diverses), ainsi que la mise en place d'un comité consultatif de la recherche chargé d'analyser les acquis scientifiques et techniques et de fournir aux pays les recommandations pertinentes.

En outre, nous proposons que les membres de la Convention incluent des informations sur l'activité biologique militaire à l'étranger dans leurs rapports annuels comme mesure de confiance.

Seules des mesures globales permettront de placer sous un contrôle international méticuleux les activités biologiques militaires illimitées des États-Unis et de leurs alliés dans l'espace post-soviétique et dans le reste du monde. Cela garantira une mise en œuvre vérifiable des engagements des membres de la CBTW.

Fin

(Traduction non officielle:  lecridespeuples.fr)

 arretsurinfo.ch

Articles enfants
17/03/2022 lecridespeuples.fr  49min #204229

 Conférence de presse de Maria Zakharova, le 9 mars 2022

Situation en Ukraine : conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des affaires étrangères russe

Conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 9 mars 2022.

Source : Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie

Sur la situation en Ukraine

L'opération militaire spéciale des Forces armées de la Fédération de Russie se poursuit en Ukraine. Elle s'effectue en stricte conformité avec le plan établi, comme il a été annoncé par les dirigeants de la Fédération de Russie.