© Sameer Al-DOUMY Source: AFP
EDF dont le projet de nationalisation a été annoncé par Elisabeth Borne le 6 juillet doit démarrer l'EPR de Flamanville en 2023 après d'innombrables retards et revers (image d'llustration).
6 juil. 2022, 17:44
Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a annoncé que le gouvernement avait pour projet d'acquérir 100% d'EDF afin de permettre des «projets ambitieux et indispensables pour notre avenir énergétique».
L'Etat a l'intention de renationaliser à 100% l'énergéticien EDF, a annoncé le 6 juillet le Premier ministre Elisabeth Borne dans sa déclaration de politique générale.
«Je vous confirme aujourd'hui l'intention de l'Etat de détenir 100% du capital d'EDF. Cette évolution permettra à EDF de renforcer sa capacité à mener dans les meilleurs délais des projets ambitieux et indispensables pour notre avenir énergétique», a-t-elle déclaré devant l'Assemblée nationale.
La transition énergétique passe par le nucléaire
L'Etat détient aujourd'hui près de 84% de l'électricien, 1% étant détenu par les salariés et 15% par des actionnaires institutionnels et individuels.
Relancer des projets nucléaires
Le groupe, déjà fortement endetté, est confronté à de lourdes charges financières, et est aussi mis au défi par le gouvernement de lancer un nouveau programme de réacteurs nucléaires.
«La transition énergétique passe par le nucléaire», a martelé madame Borne, reprenant la position adoptée dès cet hiver par le président Emmanuel Macron. L'action d'EDF bondissait à la Bourse de Paris mercredi après l'annonce d'Elisabeth Borne.
Le titre prenait 5,56% à 8,28 euros vers 15h45, dans un marché en hausse de 1,86%. Avant le discours, le cours était en net recul, de 5%.