Lula élu président du Brésil

par Félix Tano

Le Brésil vient, de porter au pouvoir Luiz Inácio Lula da Silva, encore une fois, après deux mandats (2003-2010). C'est un évènement qu'il faut saluer, surtout en Afrique, du fait des leçons que le continent peut en tirer dans le domaine de la gouvernance publique.

Le président élu, qui sera investi le 1er janvier 2023, avait été condamné en 2017 à 12 ans d'incarcération pour blanchiment d'argent et corruption passive.

Ramzy Baroud

Palestinians and their supporters are justified in celebrating the election victory of the leftist presidential candidate, Luis Inacio Lula da Silva, in Brazil's runoff elections on October 30. But Lula's victory is incomplete and could ultimately prove ineffectual if not followed by a concrete and centralized Palestinian strategy.

Lula has proven, throughout the years, to be a genuine friend of Palestine and Arab countries.

L'ancien président équatorien Rafael Correa (2007-2017) a affirmé que « le monde de l'avenir est celui du bloc » et il a évoqué l'impact de la nouvelle vague progressiste sur l'intégration latino-américaine et la possibilité de lancer une monnaie commune en plus d'aborder les avancées des discours de haine dans la région.

Il a affirmé que la victoire de Luiz Inacio Lula da Silva au Brésil change « totalement la géopolitique » de l'Amérique latine où les quatre plus grandes économies seront gouvernées par la gauche et il a qualifié le président élu de « grand intégrationniste » qui renforcera l'union régionale.

Interview de l'ancien président équatorien Rafael Correa

par Marianela Mayer.

L'ancien président équatorien Rafael Correa (2007-2017) a affirmé que « le monde de l'avenir est celui du bloc » et il a évoqué l'impact de la nouvelle vague progressiste sur l'intégration latino-américaine et la possibilité de lancer une monnaie commune en plus d'aborder les avancées des discours de haine dans la région.

Quantum BIRD

Les élections fédérales viennent de s'achever au Brésil et le résultat - malgré les hésitations du militantisme "de gauche" - a été au rendez-vous : Lula a été élu président pour la troisième fois. L'ex-président a battu Bolsonaro avec une marge d'environ 1 %, dans un ensemble de près de 100 millions de votes utiles.

Le profond discrédit accumulé au niveau national et international par Bolsonaro, à la tête d'un mandat chaotique, réduisant le Brésil à un nain géopolitique, marqué par des crimes, des excès, la corruption, la perte de contrôle sur l'économie, la privatisation de ressources stratégiques et une myriade d'événements incroyablement bizarres auraient suggéré, selon la logique la plus simple, un raz de marée pour Lula, dès le premier tour.

Ouverture libre

• La victoire de Lula au Brésil, bien que d'extrême justesse, implique la possibilité de considérables changements dans les relations internationales... • Non pas tant contre la politique de Bolsanaro, mais en étendant et en renforçant décisivement celle-ci, jusqu'à faire du Brésil un acteur essentiel. • Lula, c'est l'un des grands fondateurs du groupe BRIC devenu BRICS, que les USA ont mis 15 ans à bien comprendre.

Franck Tordjman, pour FranceSoir

Pixabay

TRIBUNE - Alors que Lula vient de réussir un come back des plus improbables de la vie politique mondiale, Franck Tordjman livre ses impressions sur cette puissance fragile et rappelle quelques faits qui sont autant d'enjeux pour le nouveau président.

Le Brésil occupe une place à part dans l'imaginaire des Français

Vaste pays de plus de 8 millions de kilomètres carrés (soit 15 fois la France), le Brésil évoque la douceur de vivre, la samba, le football, la forêt amazonienne, les carnavals de Rio et de Salvador de Bahia, les plages de Copacabana ou du Nordeste.

newsnet_218386_d90be8.jpg|Photo : via poder360.com.br

Par Eman Abusidu

Lula a tweeté une photo de sa main posée sur le drapeau brésilien avec, en légende, le mot « démocratie ». La victoire de l'homme de 77 ans représente un renouveau majeur pour la gauche progressiste du Brésil.

« Il n'y a pas deux Brésils. Nous sommes un seul pays, un seul peuple, une seule grande nation ».

by Quantum Bird for the Saker blog

Federal elections have just taken place in Brazil and the result - despite the reluctance and insecurity of the "Left" - was expected: Lula was elected president for the third time. Lula defeated Bolsonaro by a margin of approximately 1%, in a universe of almost 100 million useful votes.

The profound discredit accumulated domestically and internationally by Bolsonaro, who performed a chaotic mandate, reducing Brazil to a geopolitical dwarf, and marked by crimes, corruption, loss of control over the economy, privatization of strategic resources and a myriad of incredibly bizarre events would suggest, according to the simplest logic, a victory for Lula by a landslide, still in the first round.

Pepe Escobar

newsnet_218201_d746ce.jpg|Guess who's back in Brazil? Image: Twitter

Luis Ignacio "Lula" da Silva may be the ultimate 21^st century political comeback kid. At 77, fit and sharp, leading an alliance of 10 political parties, he has just been elected as Brazilian president for what will be a de facto third term after his first two from 2003 to 2010.

Lula even staged a comeback-inside-a-comeback, during the extremely fast and tight electronic vote counting, reaching 50.9% against 49.1% to the incumbent, extreme right President Jair Bolsonaro, representing a difference of only two million votes in a country of 215 million people.

- Devinez qui est de retour au Brésil ? Image : Twitter

Lula gagne, mais sa marge de manœuvre sera limitée par les forces puissantes qui s'opposent à son programme pour le Sud.

Par PEPE ESCOBAR

Luis Ignacio « Lula » da Silva est peut-être l'ultime retour en force de la politique au XXIe siècle. A 77 ans, en pleine forme, à la tête d'une alliance de 10 partis politiques, il vient d'être élu président du Brésil pour ce qui sera de facto un troisième mandat après les deux premiers de 2003 à 2010.

Brésil : Note officielle de Nova Resistência sur les élections 2022

Raphael Machado

[Source: novaresistencia.org]

Avec la victoire du libéralisme de gauche sur le libéralisme de droite, il appartient aux forces antilibérales nationales-populaires de construire l'alternative patriotique au mondialisme, sans tomber dans le pseudo-nationalisme philo-atlantiste et pro-sioniste.

Maxime VIVAS

Dans mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » (1), je citais quelques infaux célèbres et quelques exemples de parti pris et manipulations de nos médias.

On se souvient (ou pas) de la volée de bois vert, des calomnies, injures, que j'ai alors reçues de nos médias parmi lesquels : Libération, Arrêt sur Images, France Inter, le Canard enchaîné, le Monde, Télérama, Quotidien, Charlie-Hebdo (qui me traita de « dingo), etc.