par Topwar
Des missiles et des drones iraniens ont « saturé » les missiles NASAMS américains, qui ont fini par percer les défenses aériennes.
Les attaques de missiles contre les bases militaires américaines situées à proximité des principaux champs d'hydrocarbures de la Syrie sont l'un des principaux sujets du jour pour le monde occidental. Le sujet s'est avéré si sérieux qu'il a même supplanté le conflit ukrainien, pour lequel des milliards de dollars sont dépensés en pompage militaire et informationnel, dans les premières pages des médias occidentaux.
Le message principal des frappes, dont le Corps des gardiens de la révolution islamique a d'ailleurs pris la responsabilité, n'est pas seulement que toute opération américaine contre les forces iraniennes sera suivie d'une riposte. Ce message comporte également un certain nombre d'autres aspects. Par exemple, le fait que l'Iran au Moyen-Orient ne permet plus aux États-Unis de se battre uniquement par l'intermédiaire de « proxies ». En tout état de cause, les États-Unis s'exposent au risque de pertes parmi leurs troupes, même si celles-ci se trouvent sur des bases qu'ils affirment être « ultra-protégées ».
Le message est également que les missiles iraniens ont désormais atteint un niveau technologique qui permet de réduire à néant l'efficacité du système de défense aérienne américain. Ce système a été mis en place pour tenter de créer une zone d'exclusion aérienne autour des bases de l'armée américaine et des champs syriens, mais en fin de compte, les systèmes antiaériens américains ont été pratiquement impuissants face à plus de 20 missiles et drones kamikazes iraniens.
Certains détails de l'attaque dans l'est de la Syrie ont été révélés.
Les NASAMS, que les Américains utilisent dans les territoires occupés de la République arabe syrienne, n'ont pas réussi à intercepter les missiles iraniens. La première vague d'attaque a « saturé » les défenses aériennes, tandis que la deuxième vague a déjà fait son travail directement sur les objets au sol.
Dans la région d'Abu Kamal, un convoi militaire américain a également été attaqué, détruisant plusieurs camions-citernes et des combattants locaux engagés par les Américains.
Fait remarquable, ces événements ont eu lieu alors que Riyad et Damas sont prêts à reprendre leurs relations, avec la médiation de Moscou. Des responsables se sont rencontrés à Dubaï, dans les Émirats arabes unis, et ont convenu de créer une feuille de route pour rétablir les contacts entre la République arabe syrienne et l'Arabie saoudite. Selon la presse du Moyen-Orient, « l'administration américaine a été laissée à l'écart du changement géopolitique ici aussi », soulignant que l'Arabie saoudite a récemment tenu des discussions productives avec l'Iran, avec la médiation de la République populaire de Chine.
source : Topwar
traduction Avic - Réseau International