© CENTCOM Source: AFP
Chasseur bombardier américain, 4 février 2024.
Yahya Saree, le porte-parole militaire des Houthis, a affirmé ce 4 février que les nouvelles frappes anglo-américaines de la nuit «n'ébranleront pas» leur «soutien au peuple palestinien résistant dans la bande de Gaza et ne passeront pas sans réponse et sans punition».
Sans mentionner de victimes, il a fait état de 48 frappes «durant les dernières heures» dans six provinces, dont treize sur la capitale Sanaa et ses alentours, et neuf dans la province de Hodeida.
Ces attaques sont «une violation répétée de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Yémen et une violation flagrante du droit international», a de son côté dénoncé le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanani dans un communiqué.
Des actes qui contredisent les déclarations de Biden, selon Téhéran
Pour lui, Washington et Londres «utilisent l'approche militariste pour faire avancer leurs objectifs illégitimes». Et leurs actes sont «sont clairement en contradiction avec leurs affirmations répétées selon lesquelles ils ne veulent pas que le conflit se propage dans la région».
Le président américain Joe Biden a assuré le 30 janvier dernier qu'il ne «cherchait pas» une « guerre plus étendue au Moyen-Orient », sur fond de conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé avoir visé 36 cibles rebelles «dans 13 lieux au Yémen en réponse aux attaques continues des Houthis», soutenus par l'Iran, «contre le trafic maritime commercial ainsi que les navires de guerre transitant par la mer Rouge», selon un communiqué commun.
Ces raids aériens interviennent au lendemain d'une série de frappes américaines contre des forces d'élite iraniennes et des groupes armés pro-iraniens en Syrie et en Irak, en représailles à la mort de trois soldats américains en Jordanie le 28 janvier.