04/06/2024 reseauinternational.net  10min #249822

 Un «vol flagrant et cynique» : la diplomatie russe met en garde contre toute saisie de ses actifs en Occident

La Russie gèle les actifs de la banque Jp Morgan Chase sur son territoire

par Bertrand Hédouin

Bonjour, chers amis !

Des nouvelles très intéressantes.

Pour que vous compreniez bien de quoi il s'agit, je fais rapidement quelques mises à jour.

Nous avons tous certainement entendu dire que la Banque centrale (russe), comme les banques centrales dans le monde, fonctionnaient au sein du monde unipolaire américain formaté depuis 1991 dans l'intérêt de la Réserve fédérale américaine, la FED.

La FED est, pour ainsi dire, la Banque centrale des États-Unis d'Amérique.

C'est elle qui imprime le dollar.

Jusque-là, tout est cohérent : le dollar est la principale devise dans le monde, c'est-à-dire que toutes les banques doivent s'en tenir aux règles de son créateur.

Sachant cela, nombreuses sont les personnes à se demander ce qui peut empêcher Poutine de nationaliser notre banque centrale, à savoir renvoyer là où il se doit en bonne et due forme la FED américaine et pousser la Banque centrale (russe) à fonctionner dans l'intérêt de la Russie.

Les experts sont nombreux à avoir répondu à la question, comme, par exemple, l'historien Andreï Foursov qui a dit que si Poutine essayait de nationaliser la Banque centrale russe, il ne ferait, en fait, que déclarer la guerre aux clans familiaux les plus influents dans le monde auxquels appartient la FED.

«Sachez que nationaliser la Banque centrale russe revient à déclarer la guerre contre les 20 familles qui dirigent le monde».

Écoutons encore les propos de l'économiste Valentin Katassonov :

«Si Poutine tente de réformer la Banque centrale russe (...), pour en faire une banque chargée de refinancer ou de financer le secteur réel de l'économie, je peux vous assurer qu'il pourrait y avoir des nouveaux Maïdan que l'on peut difficilement imaginer».

J'ai déjà consacré de nombreuses vidéos au thème des «maîtres de l'argent», mais je vais succinctement le rappeler pour ceux qui ne les auraient pas suivies.

La devise la plus importante dans le monde est le dollar américain.

Avec cette devise, il est possible d'acheter pratiquement tout partout dans le monde.

La chose la plus frappante à ce sujet est que le dollar est imprimé sans limite par cette institution privée, la FED.

Il n'existe pas d'institution pouvant limiter l'imprimerie du billet vert.

Naturellement, la FED, bien que structure privée, travaille en étroite collaboration avec l'État fédéral des États-Unis.

Il existe une sorte de symbiose entre eux.

Le gouvernement américain imprime ce que l'on appelle des obligations et la FED imprime les dollars et les rachète.

C'est ainsi, entre autres, que le budget des États-Unis leur permet de mener des guerres et d'entretenir leur propre pays.

Plus généralement, ils impriment du papier grâce auquel le monde entier achète des biens réels.

Dans une vidéo, je raconte l'histoire de cette grande tromperie mondiale.

Essayez de la regarder.

Très instructif, intéressant.

Dans cette vidéo, notamment en m'appuyant sur les travaux de chercheurs respectés tels que Robert G. Kirby et Eustace Mullins, j'ai passé en revue ceux à qui appartenait cette même FED des États-Unis.

Comme l'a dit auparavant Foursov, il s'agit de clans familiaux que tout le monde, en principe, connaît.

Ce sont les Schiff, les Warburg, les Lehman, les Mozes, les Morgan, les Rothschild, les Rockefeller évidemment, et quelques autres.

Mais ils ne sont pas directement des actionnaires de la FED, ils la possèdent, en fait, par l'intermédiaire des plus grandes banques commerciales mondiales sous leur joug.

En principe, vous retrouvez ces renseignements sur le site de la FED, mais par cette formulation étrange : «Les banques commerciales membres du système de la Réserve fédérale détiennent des actions de la banque de réserve de leur région».

Ainsi, la FED est une société par actions, ses actionnaires sont de grandes banques privées.

Mais il poursuit en disant que «la possession d'actions de la FED est très différente de la propriété d'actions d'une société privée.

Les banques de réserve n'ont pas vocation à faire des bénéfices».

En principe, il est effectivement possible que les propriétaires de la Fed travaillent, non pour obtenir des profits, mais pour obtenir le pouvoir.

Ils ont déjà tellement d'argent qu'ils peuvent imprimer des quantités de devise énormes, des trillions de dollars.

D'ailleurs, ces personnes possèdent les entreprises qui créent ce qui permet de posséder les autres grandes entreprises dans le monde : l'argent.

Nous allons maintenant parler de faits révélés.

Ainsi, il a été souligné précédemment que la FED américaine achetait les obligations du gouvernement américain et que, de cette façon, l'État avait l'argent pour répondre aux besoins de son budget.

Maintenant, nous allons voir comment les clans familiaux propriétaires de la FED gagnent de l'argent.

En 2011, pour la première fois de son histoire, la FED a fait l'objet d'un audit.

Il s'est agi du contrôle de la compagnie par les autorités américaines.

Cet événement a été rendu possible avec la crise financière de 2008.

Le plus intéressant est que l'audit a révélé que la FED avait simplement imprimé et distribué aux plus grosses banques mondiales plus de 16 trillions de Dollars

Et il ne s'agit pas de facilités de crédit.

Voici à l'écran un document présentant les résultats de l'audit.

Ainsi, la FED s'accapare discrètement, pour ainsi dire, 16 trillions de dollars qu'elle distribue ensuite aux plus grosses banques dans le monde.

Cela représente trois fois le budget annuel des États-Unis ces derniers temps.

Vous pouvez voir à l'écran la liste de ces banques.

Il s'agit principalement de banques américaines, mais aussi des banques d'Angleterre, de Suisse, d'Allemagne, de France et de Belgique.

Cet audit a donc essentiellement confirmé l'enquête de Kirby et de Mullins indiquant que la FED appartenait à des clans familiaux évoqués plus tôt.

À quoi ressemble le tableau ? Les actionnaires de la FED sont ces mêmes banques, mais ces banques appartiennent à ces clans familiaux comme les Rothschild et les Rockefeller.

S'ils ont besoin d'argent pour satisfaire leurs besoins, ils ordonnent alors à la FED de l'imprimer, ce qu'a bien montré l'audit de la Réserve Fédérale américaine.

Les résultats de l'audit sont accessibles à tous.

Maintenant, nous revenons à ce par quoi nous avions commencé, cad la nationalisation de la Banque centrale russe.

En fait, que signifie «nationaliser la Banque centrale» ?

Cela signifie envoyer un coup direct à la Réserve fédérale des États-Unis, c'est-à-dire détruire cette pierre philosophale appartenant aux membres des clans familiaux les plus influents de la Terre.

Ils font évidemment tout pour préserver cette position.

C'est pourquoi Poutine procède avec prudence.

Nous pouvons remarquer que toutes les fois avant d'agir, il essaie toujours de négocier, mais les élites occidentales ne sont plus, de toute évidence, en état de négocier au regard de leur système en passe d'exploser.

Après tout, rien n'est éternel.

Ainsi, le système du dollar touche à sa fin.

Et ceux qui profitaient de ce système sont en train, en quelque sorte, d'agoniser car refusant de changer.

Ils sont de plus en plus incohérents dans leurs décisions, ils perdent les forces qu'ils pouvaient encore utiliser auparavant.

La Russie, elle, ne fait que profiter de cette situation.

C'est pourquoi je considère très importante la décision de la Russie de geler les actifs de JP Morgan Chase, la plus grande banque américaine.

Oui, la Russie s'oppose à l'instance de pouvoir la plus importante.

La banque JP Morgan Chase est la banque la plus importante de l'Occident collectif.

C'est naturellement des fondateurs de la FED américaine.

En fait, John Pierpont Morgan en l'honneur duquel a été nommé la banque, a également été l'un des fondateurs de la Réserve fédérale américaine en 1913.

C'est dans sa propriété sur l'île de Jekyll que se sont rassemblés les financiers américains les plus influents pour créer la Réserve fédérale.

Voici d'ailleurs ce qu'écrivait à propos de cette réunion le fondateur du magazine Forbes Charles Forbes : «Imaginez tout un groupe de grands banquiers quitter furtivement New-York dans le wagon d'un train dans la nuit noire, partir pour le sud à des centaines de miles pour traiter une affaire secrète sur une île où il n'y avait personne d'autre que quelques domestiques et vivre là-bas une semaine entière dans la plus stricte intimité à tel point qu'aucun des participants e s'appelaient par leurs noms afin que les domestiques ne puissent les reconnaître et raconter ensuite au monde cette expédition la plus étrange et secrète de toute l'histoire des finances américaines».

Tout cela a eu lieu dans la propriété de l'oligarque américain JP Morgan qui représentera, par la suite, soit dit en passant, une dynastie de pirates.

À ce propos, c'est à cette dynastie des Morgan qu'appartenait le célèbre Titanic.

Il existe une version conspirationniste selon laquelle le navire a été délibérément coulé avec à son bord des personnes qui auraient pu empêcher la création de cette organisation herculéenne.

En ce qui concerne le gel des avoirs de la plus grande banque occidentale, c'est, évidemment, une mesure en réponse au gel de nos avoirs.

C'est-à-dire que l'Occident a d'abord gelé les avoirs russes, et c'est suite à cela que la Russie a ensuite décidé de geler les actifs de cette banque.

Néanmoins, les agissements de la Russie tendent à agacer la banque JP Morgan qui décide de faire procès à la banque russe VTB qui est l'initiateur du gel.

Selon la banque occidentale, il doit se tenir prochainement à New-York.

C'est intéressant, non ? Quoi qu'il en soit, la situation ressemble un peu à celle quand un subordonné s'oppose à son supérieur.

En effet, ces trente dernières années, la Russie faisait partie de l'empire occidental, était une sorte de périphérie, une nouvelle colonie qui se soumettait en permanence à l'Occident.

Parmi l'élite russe, les banques nommaient, pour ainsi dire, leurs bourgmestres, leurs superviseurs en Russie.

Il y eut d'abord Anatoli Tchoubaïs, puis ensuite Herman Gref.

Mais, chers amis, les temps changent, les anciennes règles cessent de fonctionner, le système s'effondre.

Et c'est dans cette situation, comme toujours dans l'histoire, que la Russie commence à se renforcer.

C'était notre histoire d'aujourd'hui, les amis.

C'est tout pour le moment.

À bientôt.

*

La Russie a débuté le combat contre la FED américaine

Pour continuer dans la logique de notre  article-vidéo publié le 31/05/2024 sur  Réseau International, nous vous proposons aujourd'hui une nouvelle vidéo de l'Autre ne pouvant que nous aider à cerner les événements actuels qui sont en fait le quasi-aboutissement d'un mégaprojet très ancien.

Nous pouvons comprendre ce mégaprojet comme l'avènement sur Terre d'un Gouvernement mondial sur le modèle de l'arrivée du vrai Messie sur Terre. Ce projet est l'œuvre de certains hommes qui se pensent surhommes, élus divins, détenteurs de la Raison universelle... En fait, ces dits «élus divins» construisent une gigantesque Tour de Babel qui doit atteindre les cieux et dépasser le Divin.

Raison et occultisme font ici bon ménage.

Mikhaïl Sovietski nous présente en 8'30'' très clairement la profondeur du combat aujourd'hui engagé du monde libre avec à sa tête la Russie, que l'on appelle aussi celui de la souveraineté, contre le monde morbide schizophrénique des grandes fortunes mondiales, aussi nommé le mondialisme, fondé sur le vent du crédit et la financiarisation de la vie depuis la naissance jusqu'à la mort.

C'est grâce à notre compréhension de ce pan de «l'humanité» que nous pourrons à terme nous défaire de la morbidité de ce mégaprojet et, enfin, commencer à nous libérer du dictat imposé par quelques clans financiers malades du pouvoir du chiffre, incapables de penser et de vivre le politique et la vie en commun.

Nous baignons ici dans un monde antique païen unique qui fait face aux barbares et aux esclaves, aux Autres, à nous, et qui s'est donné pour mission de rendre l'Autre encore plus esclave ou bien de l'anéantir.

Nous continuons notre histoire de «La fin de la fable des peuples élus».

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